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//La cima (//a çimma// en ligurien) est un [[plat typique de la cuisine génoise|https://it.wikipedia.org/wiki/Cima_alla_genovese]].//
Ti t'adesciàe 'nsce l'èndegu du matin
ch'à luxe a l'à 'n pè ‘n tera e l'âtru in mà
ti t'ammiàe a ou spègiu de 'n tianin
ou cé ou s'ammià a ou spiegiu da ruzà
Ti mettiâe ou brûgu rèdennu 'nte 'n cantùn
che se d'à cappa a sgûggia 'n cuxin-a à stria
a xeûa de cuntâ 'e pàgge che ghe sùn
'a cimma a l'è za pinn-a a l'è za cûxia
<<<
Çè serèn tèra scûa
carne tènia nu fâte néigra
nu turnâ dûa.
<<<
Bell'oueggè strapunta de tûttu bun
prima de battezàlu 'ntou prebuggiun
cun dui aguggiuîn dritu 'n pùnta de pè
da sùrvia 'n zû fitu ti 'a punziggè
àia de lûn-a vègia de ciaêu de nègia
ch'ou cègu ou pèrde 'a tèsta l'àse ou sentè
oudù de mà misciòu de pèrsa lègia
cos'àtru fa cos'àtru dàghe a ou cè
<<<
Çè serèn tèra scûa
carne tènia nu fàte néigra
nu turnâ dûa
e 'nt'ou nùme de Maria
tûtti diài da sta pûgnatta
anène via
<<<
Poi vegnan a pigiàtela i câmè
te lascian tûttu ou fûmmu d'ou toêu mestè
tucca a ou fantin à prima coutelà
mangè mangè nu sèi chi ve mangià
<<<
Çè serèn tèra scûa
carne tènia nu fàte néigra
nu turnâ dûa
e 'nt'ou nùme de Maria
tûtti diài da sta pûgnatta
anène via.
<<<
!!La cima
Tu te réveilleras à l'indigo du matin
quand la lune a un pied sur terre et l'autre en mer
tu te regarderas dans le miroir d'un réchaud
le ciel se regardera dans le miroir de la rosée.
Tu mettras le balai droit dans un angle
car si la sorcière glisse du ciel dans la cuisine
à force de compter les pailles qui y sont
la cima sera déjà pleine et déjà cuite.
<<<
Ciel serein terre obscure
viande tendre ne deviens pas noire
ne redeviens pas dure.
<<<
Belle bajoue lit de toutes sortes de bonnes choses
avant de la baptiser dans les herbes aromatiques
avec deux grosses aiguilles dressées sur la pointe des pieds
tu la piqueras vite de haut en bas
air de vieille lune lueur de brume
qui fait perdre la tête au diacre et le sentier à l'âne
odeur de mer mélangée à de la marjolaine légère
quoi faire de plus quoi d'autre donner au ciel.
<<<
Ciel serein terre obscure
viande tendre ne deviens pas noire
ne redeviens pas dure
et au nom de Marie
tous les diables de cette marmite
allez-vous en.
<<<
Puis les domestiques viennent la prendre
ils te laissent toute la fumée de ton métier
c'est au vieux garçon de donner le premier coup de couteau
mangez mangez vous ne savez pas qui vous mangera.
<<<
Ciel serein terre obscure
viande tendre ne deviens pas noire
ne redeviens pas dure
et au nom de Marie
tous les diables de cette marmite allez-vous en.
<<<
//America, 1971
Written by Dewey Bunnell//
On the first part of the journey
I was looking at all the life
There were plants and birds and rocks and things
There was sand and hills and rings
The first thing I met was a fly with a buzz
And the sky with no clouds
The heat was hot and the ground was dry
But the air was full of sound
<<<
I've been through the desert on a horse with no name
It felt good to be out of the rain
In the desert you can remember your name
'Cause there ain't no one for to give you no pain
La, la ...
<<<
After two days in the desert sun
My skin began to turn red
After three days in the desert fun
I was looking at a river bed
And the story it told of a river that flowed
Made me sad to think it was dead
<<<
You see I've been through the desert on a horse with no name
It felt good to be out of the rain
In the desert you can remember your name
'Cause there ain't no one for to give you no pain
La, la ...
<<<
After nine days I let the horse run free
'Cause the desert had turned to sea
There were plants and birds and rocks and things
There was sand and hills and rings
The ocean is a desert with it's life underground
And a perfect disguise above
Under the cities lies a heart made of ground
But the humans will give no love
<<<
You see I've been through the desert on a horse with no name
It felt good to be out of the rain
In the desert you can remember your name
'Cause there ain't no one for to give you no pain
La, la ...
<<<
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//Paroles et Musique: Aristide Bruant 1890
autres interprètes: Buffalo (1898), Charlus (1903), François Béranger (1970), Mistigri (1973), Marc Ogeret (1978), ~Jean-Luc Jauny (1979), Georges Brassens, François ~Hadji-Lazaro (1993)
note: Ce sont les paroles originales, le texte n'est pas tout à fait le même selon les chanteurs.//
En ce temps-là dans chaque famille
On blanchissait de mère en fille
Maintenant on blanchit encor'
A la Goutt' d'Or
Elle était encor' demoiselle,
Grand'Maman, la belle Isabelle
Quand elle épousa l'grand Nestor,
A la Goutt' d'Or
Et maman Pauline était sage
Le jour qu'elle se mit en ménage
Avec papa le p'tit Victor
A la Goutt' d'Or
A cette époque-là toutes les fillettes
Les goss'lines, les gigolettes
S'mariaient avec leur trésor
A la Goutt' d'Or
A's s'contentaient l'jour de leur noce
D'un' petit' toilett' pas féroce
Et d'un' jeannette en similor
A la Goutt' d'Or
Leur fallait pas un mari pâle
Mais un garçon d'lavoir... un mâle...
Bien râblé... même un peu butor
A la Goutt' d'Or
Aujourd'hui faut à ces d'moiselles
Des machins avec des dentelles
Et des vrais bijoux en vrai or
A la Goutt' d'Or
Leur faut des jeunes hommes en casquettes
Des rouquins qu'ont des rouflaquettes
Collés sur un' tête d'hareng saur
A la Goutt' d'Or
Et v'là pourquoi toutes les fillettes
Les goss'lines, les gigolettes
S'marient pus avec leur trésor
A la Goutt' d'Or
//paroles : Nâzım Hikmet (1901-1963) - musique : Julos Beaucarne//
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//Je me souviens j'avais dix ans, je dormais, Harold est venu frapper à la fenêtre, on ne lui aurait pas ouvert mais il insista. Maman lui ouvrit. Il raconta qu'une bombe extraordinaire venait de détruire une ville entière au Japon.//
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Celles qui font de nous des hommes sont les mères
Elles vont devant nous comme clarté des cieux
Aux mères ne devez-vous point d'être sur terre ?
Alors ayez pitié des mères beaux messieurs
Que les nuages ne tuent pas les hommes
Un enfant de sept ans court dans les pâturages
Et le vent devant lui pousse son cerf-volant
N'avez-vous point connu ces jeux du premier âge ?
Alors ayez pitié beaux messieurs des enfants.
Que les nuages ne tuent pas les hommes
En peignant ses cheveux la jeune fiancée
Au fond de son miroir cherche un visage doux
Ne vous a-t-on cherchés de même un jour passé ?
Alors ayez pitié beaux messieurs des époux.
Que les nuages ne tuent pas les hommes
Quand on vieillit et que la vie atteint sa grève
On doit toujours penser aux souvenirs heureux.
Vous aussi vieillissez votre époque s'achève
Alors mes beaux messieurs ayez pitié des vieux.
Que les nuages ne tuent pas les hommes
//Colette Renard - parodie libertine sur l'air de [[La Confidence]]
-- sur [[YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=4jUrauT3Tjw]]//
Ah! vous dirais-je, maman
A quoi nous passons le temps
Avec mon cousin Eugène
Sachez que ce phénomène
Nous a inventé un jeu
auquel nous jouons tous les deux
il m’emmène dans le bois
Et me dis déshabille-toi
Quand je suis nue toute entière
Il me fait coucher par terre
Et de peur que je n'aie froid
Il vient se coucher sur moi
Puis il me dit d'un ton doux
Écarte bien les genoux
Et la chose va vous faire rire
Il embrasse ma tirelire
Oh vous conviendrez maman
Qu'il a des idées vraiment
Puis il sort je ne sais d'où
Un p'tit animal très doux
Une espèce de rat sans pattes
qu'il me donne et que je flatte
Oh le joli petit rat !
D'ailleurs il vous l' montrera
Et c'est juste à ce moment
Que le jeu commence vraiment
Eugène prend sa petite bête
Et la fourre dans une cachette
Qu'il a trouvé le farceur
Où vous situez mon honneur
Mais ce petit rat curieux
Très souvent devient furieux
Voilà qu'il sort et qu'il rentre
Et qu'il me court dans le ventre
Mon cousin a bien du mal
A calmer son animal
Complètement essoufflé
Il essaye de l'rattraper
Moi je ris à perdre haleine
Devant les efforts d'Eugène
Si vous étiez là maman
Vous ririez pareillement
Au bout de quelques instants
Le p'tit rat sort en pleurant
Alors Eugène qui tremblote
Le remet dans sa redingote
Et puis tous deux nous rentrons
Sagement à la maison
Mon cousin est merveilleux
Il connait des tas de jeux
Demain soir sur la carpette
Il doit m'apprendre la levrette
Si vraiment c'est amusant
j'vous l'apprendrai en rentrant
Voilà ma chère maman
Comment je passe mon temps
Vous voyez je suis très sage
Je fuis tous les bavardages
Et j'écoute vos leçons
Je n'parles pas aux garçons
//Gianmaria Testa//
[>img[Gianmaria Testa|gianmaria_testa.jpg]]
Al mercato di Porta Palazzo fanno la fila, fanno la fila
le femmine da ragazzo fanno la fila, fanno l'andazzo.
E si lasciano indovinare sotto le gonne, sotto le gonne.
E si lasciano indovinare sotto le gonne, le gonne nere.
E sopra il molo del caricamento fanno la coda, fanno la coda
gli uomini da bastone fanno la coda sul cemento.
E si lasciano perquisire sotto le giacche, sotto le giacche.
E si lasciano perquisire sotto le giacche da ricucire.
Ma una mattina di luna d'inverno c'era la neve, c'era la neve
sulla piazza succede un inferno e tutti a chiedersi: “e come e dove”.
Dalla coda del caricamento qualcuno grida, qualcuno grida
sulla piazza di Porta Palazzo fra le ragazze si rompe la fila.
E ce n'è una sdraiata per terra sopra la neve che svapora,
ce n'è una sdraiata per terra e tutte le altre le fanno corona.
E alle 7 e 45 era già nato era già fuori,
alle 7 e 45 l'hanno posato sul banco dei fiori.
“Mi favoriscano un documento”, dice la guardia appena che arriva
trafelata dal caricamento per vedere che succedeva.
“Favoriscano un documento e anche qualcosa da dichiarare
questo è un caso di sgravidamento sul suolo pubblico comunale”.
Ma documenti non ce ne sono e neanche qualcuno che dica niente,
solo la gente che tira e che spinge attorno ai garofani e alle gardenie.
Documenti non ce ne sono e quasi più niente da documentare,
solo che un giorno di luna d'inverno tutta la piazza ha voluto il suo fiore.
Ritorna la coda dal caricamento, torna la fila, torna l'andazzo
degli uomini da bastone, delle femmine da ragazzo,
che si lasciano perquisire sotto le giacche, sotto le giacche,
che si lasciano indovinare sotto le gonne, le gonne nere.
//Steeleye Span//
Alison Gross that lives in yon tower,
The ugliest witch in the North Country,
Has trysted me one day up to her bower
And many a fair speech she made to me.
She stroked my head and she's combed my hair,
She set me down softly on her knee,
Saying, “If you will be my lover so true
So many good things I would give to you.”
“Away, away, you ugly witch,
Go far away and let me be.
I never will be your lover so true
And wish I were out of your company.”
//Chorus//
<<<
Alison Gross, she must be
The ugliest witch in the North Country.
Alison Gross, she must be
The ugliest witch in the North Country.
<<<
She showed me a mantle of red scarlet
With golden flowers and fringes fine,
Says, “If you will be my lover so true
This goodly gift it shall be thine.”
She showed me a shirt of the softest silk,
Well wrought with pearls about the band,
Saying, “If you will be my lover so true
This goodly gift you shall command.”
//Chorus//
She showed me a cup of the good red gold
Well set with jewels so fair to see,
Says, “If you will be my lover so true
This goodly gift I would give to thee.”
“Away, away, you ugly witch,
Go far away and let me be.
I never would kiss your ugly mouth
For all of the gifts that you could give.”
//Chorus//
She's turned her right and round about
And thrice she blew on a grass-green horn,
She swore by the moon and the stars up above
That she'd make me rue the day I was born.
Then out she has taken a silver wand,
She's turned her three times round and round.
She's muttered such words till my strength it did fail
And she's turned me into an ugly worm.
//Chorus//
//Chorus (first three lines only)//
//Paroles : John Newton (1725-1807) - Musique : New Britain, air inspiré du folklore écossais ou irlandais.
L'un des cantiques chrétiens les plus célèbres dans le monde anglophone, il a eu nombre d'utilisation et d'interprétations (cf. [[Wikipedia|https://fr.wikipedia.org/wiki/Amazing_Grace]]), et parmi les plus célèbres celles de Mahalia Jackson, [[Judy Collins|https://www.youtube.com/watch?v=AtteRD5bBNQ]], Joan Baez, et divers ensembles de cornemuses comme les Royal Irish Rangers.//
Amazing Grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me
I once was lost but now am found,
Was blind, but now, I see.
T'was Grace that taught
my heart to fear.
And Grace, my fears relieved.
How precious did that Grace appear
the hour I first believed.
Through many dangers, toils and snares
we have already come.
T'was Grace that brought us safe thus far
and Grace will lead us home.
The Lord has promised good to me
His word my hope secures.
He will my shield and portion be
as long as life endures.
When we've been here a thousand years
bright shining as the sun.
We've no less days to sing God's praise
then when we've first begun.
Amazing Grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me
I once was lost but now am found,
Was blind, but now, I see.
Interprète : Maxime Le Forestier
Paroles et musique : Claude Veerraragoo - 1988
Moi ti n'a mon ti femme dans mon la case
Moi ti n'a princesse, tu vas guetter
Dans ma tête, j'entends le grand ciné
Avec son gros anneau dans son zoreille
Tout c'que ti besoin moi donne toi
Ti robe à fleurs, moi donne toi
Chapeau la paille, tu peux gagner
Tu fais toucatacata dans mon la case
<<<
Ambalaba, ambalaba, ambalaba
Tu mouses mon salade, ambalaba
Ambalaba, ambalaba, ambalaba
Tu mouses mon salade, ambalaba
<<<
Moi ti n'a mon bateau ~MarieThérèse
Ti n'a l'hameçon numéro un
Moi ti n'a la ligne à pendants
Qui pêche poissons dans les brisants
Tout c'que ti besoin moi donne toi
Ti robe à fleurs, moi donne toi
Chapeau la paille, tu peux gagner
Tu fais toucatacata dans mon la case
<<<
Ambalaba, ambalaba, ambalaba
Tu mouses mon salade, ambalaba
Ambalaba, ambalaba, ambalaba
Tu mouses mon salade, ambalaba
<<<
Moi ti n'a mon ti femme dans mon la case
Moi ti n'a princesse, tu vas guetter
Dans ma tête, j'entends le grand ciné
Avec son gros anneau dans son zoreille
Tout c'que ti besoin, moi donne toi
Ti robe à fleurs, moi donne toi
Chapeau la paille, tu peux gagner
Tu fais toucatacata dans mon la case
<<<
Ambalaba, ambalaba, ambalaba
Tu mouses mon salade, ambalaba
Ambalaba, ambalaba, ambalaba
Tu mouses mon salade, ambalaba
<<<
//Paul Simon//
"Let us be lovers we'll marry our fortunes together"
"I've got some real estate here in my bag"
So we bought a pack of cigarettes and Mrs. Wagner pies
And we walked off to look for America
"Kathy," I said as we boarded a Greyhound in Pittsburgh
"Michigan seems like a dream to me now"
It took me four days to hitchhike from Saginaw
I've gone to look for America
Laughing on the bus
Playing games with the faces
She said the man in the gabardine suit was a spy
I said "Be careful his bowtie is really a camera"
"Toss me a cigarette, I think there's one in my raincoat"
"We smoked the last one an hour ago"
So I looked at the scenery, she read her magazine
And the moon rose over an open field
"Kathy, I'm lost," I said, though I knew she was sleeping
I'm empty and aching and I don't know why
Counting the cars on the New Jersey Turnpike
They've all gone to look for America
All gone to look for America
All gone to look for America
"Let us be lovers we'll marry our fortunes together"
"I've got some real estate here in my bag"
So we bought a pack of cigarettes and Mrs. Wagner pies
And we walked off to look for America
"Kathy," I said as we boarded a Greyhound in Pittsburgh
"Michigan seems like a dream to me now"
It took me four days to hitchhike from Saginaw
I've gone to look for America
Laughing on the bus
Playing games with the faces
She said the man in the gabardine suit was a spy
I said "Be careful his bowtie is really a camera"
"Toss me a cigarette, I think there's one in my raincoat"
"We smoked the last one an hour ago"
So I looked at the scenery, she read her magazine
And the moon rose over an open field
"Kathy, I'm lost," I said, though I knew she was sleeping
I'm empty and aching and I don't know why
Counting the cars on the New Jersey Turnpike
They've all gone to look for America
All gone to look for America
All gone to look for America
//Pink Floyd - The wall//
We don't need no education
We don't need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave the kids alone
Hey teacher leave us kids alone
All in all it's just another brick in the wall
All in all you're just another brick in the wall
(chorus at end by pupils from the Fourth Form Music Class Islington Green School, London)
We don't need no education
We don't need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave the kids alone
Hey teacher leave us kids alone
All in all you're just another brick in the wall
All in all you're just another brick in the wall
//Simon & Garfunkel - Sounds of Silence, 1966//
April come she will
When streams are ripe and swelled with rain;
May, she will stay,
Resting in my arms again.
June, she'll change her tune,
In restless walks she'll prowl the night;
July, she will fly
And give no warning to her flight.
August, die she must,
The autumn winds blow chilly and cold;
September I'll remember
A love once new has now grown old.
//paroles : Boris Vian
musique : Louis Bessières, arr. Alain Goraguer
1958//
Ce fut un forfait parfait,
Un vrai forfait bien fait,
Car on est des fortiches.
Le client était futé,
Alors on l'a buté
Pour faucher ses potiches.
C'est Arthur qui fut chargé
De se débarrasser
De son cadavre moche
Mais Arthur a rappliqué
En murmurant: "Ça cloche!
Je sais pas où il est passé."
//Hein?//
<<<
Arthur, où t'as mis le corps?", qu'on s'est écrié en choeur.
"Ben je sais pus où je l'ai foutu, les mecs."
"Arthur réfléchis non de d'là! Ça une certaine importance."
"Ce que je sais, c'est qu'il est mort,
Ça les gars je vous le garantis,
Mais bon sang c'est trop fort
Je m'rappelle pas où que je l'ai mis!"
<<<
//C'est pas vrai, Arthur!//
Mais le marchant d'antiquités
Avant d'être liquidé
Avait pris le bigophone
Et nous voilà dans la brousse,
Un car de flics aux trousses.
On la trouvait moins bonne.
On a loupé un tournant
Et on se retrouve en plan
Au milieu d'une vitrine.
Les poulets s'amènent en tas
Et puis ils nous cuisinent
Dans la petite pièce du bas.
//Ouille!//
<<<
"Arthur, où t'as mis le corps?" s'écriaient les inspecteurs.
"Ben je sais plus où je l'ai foutu, les mecs."
"Arthur réfléchis non de d'là! Ça une certaine importance."
"Ce que je sais, c'est qu'il est mort,
Ça les gars je vous le garantis,
Mais bon sang c'est trop fort
Je m'rappelle pus où que je l'ai mis!"
<<<
//Alors ya pus d'preuves, hein, ya pus d'preuves!//
On a écopé dix ans.
C'est plus que suffisant
Pour apprendre la belote.
On ne pouvait pas s'empêcher
De toujours questionner
Notre malheureux pote.
Comme il maigrissait beaucoup
On cognait plutôt mou,
Pour pas trop qu'il s'étiole.
Mais en nous-mêmes on pensait:
Arthur se paye notre fiole.
Il nous fait tous marcher.
//Tu vas causer oui?//
<<<
"Arthur, où t'as mis le corps?", tous les jours on lui d'mandait.
Arthur, il en est mort et on sait pas où il est passé!
//Ah mince alors, Arthur!//
"Allons mes enfants, votre copain Arthur où l'avez-vous mis, hein?
Dîtes-le à votre bon petit directeur!"
<<<
Aucun de nous ne se rappelait plus
Ce qu'on avait foutu
De cet Arthur de merde
Et le directeur furax
Attrapait des anthrax
À l'idée qu'il se perde.
On a fait venir un devin
Qui lisait dans les mains
Et même dans les oreilles
Mais comme tout ça n'donnait rien
Un beau soir on essaye
Le spiritisme ancien.
//Ça tourne les enfants ça tourne!//
<<<
"Arthur, es-tu là?"
"Oui les gars."
"Arthur, où t'as mis ton corps?"
"Mais j'ai pus de corps, les gars."
"Arthur, as-tu du coeur?"
"Belote, les gars, rebelote et dix de der."
"Ah..."
<<<
Et on a enfin compris
que ce salaud d'Arthur
était au paradis.
//Ah la vache, Arthur...//
//Ange//
Echec et mat et ronds de cuir,
Des automates tout en cachemire,
Ca bourdonne comme la guêpe
Dans le grand plastron de l'ennui!
Inutile essaim de guêpes
Au Café du Colibri!
On ne tient pas les loups en laisse,
C'est encore pire si tu les blesses;
Fais attention à ta "reine",
Elle est dans ton verre de vin cuit!...
Un orage se déchaîne
Au Café du Colibri!
Si vous voulez nous faire la course,
Les surins sont cotés en bourse!
Faut savoir choisir ses pions
Quand on a l'esprit d'un dandy!
Avec l'homme de ~Cro-Magnon,
C'est la fête au Colibri!
Ne rotez plus, ne bougez plus! Pas un geste!
Dorian connaît la musique!
Admire, admirez messieurs-dames,
C'est môssieur ~Fier-à-Bras qui orchestre!
Gallinacées des fières basses-cours,
Votre monnaie n'aura plus cours!
Oh ! Pour qu'un linceul d'esclaves
Vienne partager mon repas.
C'est que dans mon coeur cave
Il devait y faire bien froid!
//Ange//
//Grimaud le Loup ://
Je suis Grimaud le Loup !
Je suis Grimaud le Fou !
Vis depuis deux mille ans
Aux crochets du néant !
//Bernard l'Hermite ://
Je suis Bernard l'Hermite !
Petit fils d'Aphrodite !
Cortège d'algues marines
Pénètrent mes clarines !
//Flo l'Écureuil ://
Je suis Flo l'Écureuil !
Noisettes que je cueille
Iront égratigner
Les semailles oubliées !
//Godevin ://
Au-delà de mon délire s'en vient l'aurore
Des matins bleus
Aux écureuils immaculés
Qui donnent festin dans mes cheveux !
Au-delà de mon sourire éclate une huitre
Gonflée de perles
Fixant mon jardin à l'Eden
Par son collier miraculeux !
Au-delà de mes soupirs, je n'entends plus
Le vent du Nord
Mimant à l'envers du décor
Les marionnettes de mes aïeux !
Au-delà de mon délire
J'irai bouffer la terre nouvelle,
J'irai gifler mes ancêtres
Pour que vestiges ne repoussent plus !
Je suis Maître Godevin !
Le dernier des humains !
Premier Noé sans eaux,
Le roi des animaux !
En attendant mieux, deux solutions :
* taper le nom dans la case de recherche
* aller voir l'onglet Tags dans le panneau de droite
//Ange//
Dès les premiers instants du soir
Douces flammes viennent lécher le noir;
Autour du feu de bois mort
Tu te dessines... une étoile!
Et le toit de la nuit fait le beau;
Les grenouilles éclatent un crescendo;
Autour du feu, j'ai chaussé
Les escarpins... du Bon Dieu!
Déjà le sommeil nous supplie à genoux,
La braise susurre une histoire de fou;
Autour du feu de bois mort,
Tu t'endors...
//Gerry Rafferty - 1978
saxophone solo : Raphael Ravenscroft, guitar solo : Hugh Burns//
Windin' your way down on Baker Street
Light in your head and dead on your feet
Well another crazy day
You'll drink the night away
And forget about everything
This city desert makes you feel so cold.
It's got so many people but it's got no soul
And it's taking you so long
To find out you were wrong
When you thought it had everything
You used to think that it was so easy
You used to say that it was so easy
But you're tryin'
You're tryin' now
Another year and then you'll be happy
Just one more year and then you'll be happy
But you're cryin'
You're cryin' now
Way down the street there's a lad in his place
He opens the door he's got that look on his face
And he asks you where you've been
You tell him who you've seen
And you talk about anything
He's got this dream about buyin' some land
He's gonna give up the booze and the one night stands
And then he'll settle down there's a quiet little town
And forget about everything
But you know he'll always keep movin'
You know he's never gonna stop movin
Cus he's rollin'
He's the rollin' stone
And when you wake up it's a new mornin'
The sun is shinin' it's a new morning
You're goin'
You're goin' home.
Interprète : Maxime Le Forestier
Paroles et musique: Michel Rivard, Maxime Le Forestier
Un bateau de bois
Emporte papa
Tout au bout d'la terre.
Il verra la Chine
Et les îles opalines
Où les gens vivent nus.
Moi, j'deviendrai un homme,
Mes notes seront bonnes,
Il sera fier de moi.
<<<
Il me rapportera une bille de verre
Et un ver à soie.
<<<
Si la nuit m'fait peur
J'lui dirai que mon cœur
Est au bout d'la terre
Où les enfants des rois
Ont des sabres qui coupent
Et des chevaux vivants.
Moi, je ferai l'grand,
Je défendrai maman
Contre les voleurs.
<<<
Il me rapportera une bille de verre
Et un ver à soie.
<<<
Plus tard il y aura les caresses des femmes,
Les secrets qui planent
Aux oreilles des grands,
Les départs à minuit, les tempêtes, les drames,
L'océan...
<<<
Et quelqu'un qui attend une bille de verre
Et un ver à soie.
<<<
Un bateau de bois
Emporte papa
Tout au bout d'la terre.
Il chass'ra le fauve
Au fond des jungles mauves
Où le jour n'entre pas.
Je cach'rai ma peine.
J'attendrai qu'il revienne.
Il sera fier de moi.
<<<
Il me rapportera une bille de verre
Et un ver à soie.
Il me rapportera une bille de verre...
Il me rapportera une bille de verre
Et un ver à soie.
<<<
//Auteur et interpète : Serge Llado
Chansons contrepétrique dont une version a été chantée au petit théâtre de Bouvard en 1986.//
//Une "bleuette" est une chanson d'amour. On les a longtemps appelées ainsi parce qu'un certain Michel dit "Le Picard", les vendait à Paris à la fin du ~XVIIIeme, sur de modestes cahiers à couvertue bleue.//
Bergère, toi qui prétends que mon (paf est très long) ton pâtre est félon
N'aimes tu point (la vue de ma bite...) l'avis de ma butte
Je suis bavard mais pour me faire
(sucer pendant une minette) Cesser pendant une minute
(Maria fais moi donc un pomp....) Marion fais moi donc un papier
Afin d'éviter la (flatulence du péteur) pétulance du flatteur,
J'offre ma (verge aux femme voyeuses) verve aux femmes joyeuses
Qui bronzent leur (trou à Deauville) dos à Trouville
Eh ! (tiens je plaîs même aux baiseuses)
Eh bien je plais même aux taiseuses
Moi qui ai (tout l'air d'un bandeur) tant l'air d'un boudeur...
Viens donc à l'auberge on y trouve
Des (membres au choix) chambres au mois
Et des (grands vagins) granges à vin près des cuisines
C'est la patronne qui contrôle
(la fellation de chaque pine) L'appellation de chaque fine
En (mouillant son bouton ) bouillant son mouton parfois
Son mari s'amuse à prendre la (rose en chiant) chose en riant
Il ramone les (vulves affamées) valves à fumée
Leur fille (s'astique la motte) mastique, la sotte !
Elle est (humide et trop bitée ) timide et trop butée
Mais elle aime le (bout du gland) goût du blanc.
Elle attrape au vol (les roubignoles du carrossier) les rossignols du caroubier
S'extasie devant un (peu de foutre) feu de poutre
Elle a souvent connu ma chère
(L'amertume de la biroute) L'amère bitume de la route
Et vu des (marioles s'enculer) carrioles sans mulet
Un savant qui dans (l'érection cherchait un vagin) les régions cherchait un vaccin
Lui fit (dérider ses testicules) des tests - c'est ridicule !
Il dit en (injectant le sperme) inspectant le germe
Et (comparant ses testicules) contestant ces particules
J'aimerais (franchement voir ton vagin) vachement voir ton frangin !
[>img[fabrizio_de_andre.jpg]]
//Fabrizio De André - [[Live dal Teatro Brancaccio 1998|https://www.youtube.com/watch?v=F7hWpZUQxZ0]]//
La chiamavano Bocca di Rosa
Metteva l'amore, metteva l'amore
La chiamavano Bocca di Rosa
Metteva l'amore sopra a ogni cosa
Appena scesa alla stazione
Del paesino di Sant'Ilario
Tutti s'accorsero con uno sguardo
Che non si trattava d'un missionario
C'è chi l'amore lo fa per noia
Chi se lo sceglie per professione
Bocca di Rosa nè l'uno, né l'altro
Lei lo faceva per passione
Ma la passione spesso conduce
A soddisfare le proprie voglie
Senza indagare se il concubito
Ha il cuore libero oppure ha moglie
E fu così che da un giorno all'altro
Bocca di Rosa si tirò addosso
L'ira funesta delle cagnette
A cui aveva sottratto l'osso
Ma le comari d'un paesino
Non brillano certo in iniziativa
Le contromisure fino a quel punto
Si limitavano all'invettiva
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[intermezzo]
<<<
Si sa che la gente dà buoni consigli
Sentendosi come Gesù nel Tempio
Si sa che la gente dà buoni consigli
Se non può più dare cattivo esempio
Così una vecchia mai stata moglie
Senza mai figli, senza più voglie
Si prese la briga e di certo il gusto
Di dare a tutte il consiglio giusto
E rivolgendosi alle cornute
Le apostrofò con parole argute
"il furto d'amore sarà punito - disse-
Dall'Ordine Costituito"
E quelle andarono dal commissario
E dissero senza parafrasare:
"quella schifosa ha già troppi clienti
Più di un consorzio alimentare"
Ed arrivarono quattro gendarmi
Con i pennacchi, con i pennacchi
Ed arrivarono quattro gendarmi
Con i pennacchi e con le armi
Spesso gli sbirri e i carabinieri
Al proprio dovere vengono meno
Ma non quando sono in alta uniforme
E lo accompagnarono al primo treno
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[intermezzo]
<<<
Alla stazione c'erano tutti:
Dal commissario al sacrestano
Alla stazione c'erano tutti
Con gli occhi rossi e il cappello in mano
A salutare chi per un poco
Senza pretese, senza pretese
A salutare chi per un poco
Portò l'amore nel paese;
C'era un cartello giallo
Con una scritta nera
Diceva: "Addio Bocca di Rosa
Con te se ne parte la primavera"
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[intermezzo]
<<<
Ma una notizia un po' originale
Non ha bisogno di alcun giornale
Come una freccia dall'arco scocca
Vola veloce di bocca in bocca
Alla stazione successiva
Molta più gente di quando partiva
Chi manda un bacio, chi getta un fiore
Chi si prenota per due ore
Persino il parroco che non disprezza
Fra un Miserere e un'Estrema Unzione
Il bene effimero della bellezza
La vuole accanto in processione
E con la Vergine in prima fila
E Bocca di Rosa poco lontano
Si porta a spasso per il paese
L'amore sacro e l'amor profano
//Traduction ://
!!Bouche de Rose
On l’appelait Bouche de Rose
elle mettait l’amour, elle mettait l’amour
on l’appelait Bouche de Rose
elle mettait l’amour par-dessus tout.
A peine sortie de la gare
dans le petit village de Saint Hilaire
tout le monde s’aperçut au premier regard
qu'il ne s'agissait pas d'un missionnaire.
Il y en a qui font l'amour par ennui
d'autres qui le choisissent comme profession
pour Bouche de Rose ce n'était ni l'un ni l'autre
elle le faisait par passion.
Mais la passion souvent conduit
à satisfaire ses propres envies
sans chercher à savoir si le convoité
a le coeur libre ou s'il est marié.
Et ce fut ainsi que d'un jour à l'autre
Bouche de Rose s'attira
la colère funeste des petites chiennes
auxquelles elle avait soustrait leur os.
Mais les commères d’un petit village
ne brillent pas par leurs initiatives
les contre-mesures à ce stade
se limitaient aux invectives.
On sait que les gens donnent de bons conseils
en se prenant pour Jésus au temple,
on sait que les gens donnent de bons conseils
quand ils ne peuvent plus donner le mauvais exemple.
Ainsi une vieille qui n'avait jamais été mariée
sans enfant, et sans plus d'envies,
se donna la peine et elle y prit goût
de prodiguer à toutes le juste conseil.
Elle adressa aux cocues
les apostropha avec un discours brillant :
"Le vol d’amour sera puni-
dit-elle - par l'autorité constituée".
Celles-ci s’en allèrent chez le commissaire
et lui dirent sans paraphraser :
"Cette dégoûtante a déjà trop de clients
plus d'un consortium alimentaire".
Et il arriva quatre gendarmes,
avec leurs panaches, avec leurs panaches
et il arriva quatre gendarmes
avec leurs panaches, avec leurs armes.
Souvent les poulets et les gendarmes
manquent à leur propre devoir
mais pas quand ils sont en grand uniforme
et ils l'accompagnèrent au premier train.
Ils étaient tous à la gare
du commissaire au sacristain
ils étaient tous à la gare
les yeux rougis, le chapeau à la main.
A saluer qui, pendant un temps,
et sans prétention, sans prétention,
à saluer qui, pendant un temps,
avait apporté l'amour au pays.
Il y avait un carton jaune
avec une écriture noire
qui disait "Adieu Bouche de Rose
avec toi c'est le printemps qui part ".
Mais une nouvelle un peu originale
n’a pas besoin d’être dans un journal
comme une flèche d'arc décochée
elle vola vite de bouches en bouches.
Et à chaque nouvelle gare
il y avait plus de monde qu'au départ
ceux qui voulaient un baiser, ceux qui jetaient des fleurs
ceux qui s'inscrivaient pour deux heures.
Même le curé qui entre un miséréré
et une extrême-onction ne dédaigne pas
le bien éphémère de la beauté
la voulut dans sa procession.
Avec la Vierge en tête
et Bouche de Rose pas loin derrière
on emmena en promenade dans le pays
l'amour sacré et l'amour profane !
//Bohemian Rhapsody is track #1 on the album Live Magic (Live).
Songwriters : Freddie Mercury
Published by Lyrics © Sony/ATV Music Publishing LLC//
[>img[Queen - Bohemian Rhapsody|Bohemian_Rhapsody.png]]
Is this the real life?
Is this just fantasy?
Caught in a landslide
No escape from reality
Open your eyes
Look up to the skies and see
I'm just a poor boy, I need no sympathy
Because I'm easy come, easy go
A little high, little low
Anyway the wind blows, doesn't really matter to me, to me
Mama, just killed a man
Put a gun against his head
Pulled my trigger, now he's dead
Mama, life had just begun
But now I've gone and thrown it all away
Mama, ooo
Didn't mean to make you cry
If I'm not back again this time tomorrow
Carry on, carry on, as if nothing really matters
Too late, my time has come
Sends shivers down my spine
Body's aching all the time
Goodbye everybody - I've got to go
Gotta leave you all behind and face the truth
Mama, ooo - (anyway the wind blows)
I don't want to die
I sometimes wish I'd never been born at all
I see a little silhouetto of a man
Scaramouch, scaramouch will you do the fandango
Thunderbolt and lightning - very very frightening me
Gallileo, Gallileo,
Gallileo, Gallileo,
Gallileo Figaro - magnifico
But I'm just a poor boy and nobody loves me
He's just a poor boy from a poor family
Spare him his life from this monstrosity
Easy come easy go - will you let me go
Bismillah! No - we will not let you go - let him go
Bismillah! We will not let you go - let him go
Bismillah! We will not let you go - let me go
Will not let you go - let me go (never)
Never let you go - let me go
Never let me go - ooo
No, no, no, no, no, no, no -
Oh mama mia, mama mia, mama mia let me go
Beelzebub has a devil put aside for me
for me
for me
So you think you can stone me and spit in my eye
So you think you can love me and leave me to die
Oh baby - can't do this to me baby
Just gotta get out - just gotta get right outta here
Ooh yeah, ooh yeah
Nothing really matters
Anyone can see
Nothing really matters - nothing really matters to me
[>img[Françoise Sagan|Francoise_Sagan.jpg]]
//Paroles et musique Alain Souchon - 2005//
Comme
Je suis l'homme élégant
Pour conduire je mets les gants
Dans les bolides extravagants de Françoise Sagan
Dans ses romans dans ses nouvelles
Cette dame demoiselle mêle
De jolies mélancolies frêles
Et je chante ma ritournelle à la gloire d'elle
<<<
Bonjour
Tristesse
La chamade la laisse
De guerre
Lasse
Aimez-vous Brahms ?
<<<
Voyez le bonheur comme il passe
Allons voir ce qui le remplace
Au bristol palace
Au black jack au chemin de fer aux tours de passe-passe
Les jeunes filles un peu coquines
Que des messieurs plus âgés taquinent
Au bord de très jolies piscines
Dans les Jaguars sublimes et les Aston Martin
<<<
Bonjour
Tristesse
La chamade la laisse
Il fait beau
Jour et nuit
Le cheval évanoui
<<<
Que l'amour c'est du chinois
Les dames et leur jolis minois
Les messieurs aussi se noient
Dans le whisky, le rêve et l'alcool de noix
Il faut voir ce qu'ils endurent
Comme l'amour c'est dur
Qu'il laisse de profondes blessures
Dont on parle avec désinvolture
<<<
Bonjour
Tristesse
La chamade la laisse
Les yeux
Les yeux de soie
Bonheur impair et passe
<<<
Comme
Je suis l'homme élégant
Pour conduire je mets les gants
Bonjour tristesse
//Bruce Springsteen//
Born down in a dead man's town
The first kick I took was when I hit the ground
You end up like a dog that's been beat too much
'Til you spend half your life just covering up
[chorus:]
<<<
Born in the U.S.A.
Born in the U.S.A.
Born in the U.S.A.
Born in the U.S.A.
<<<
I got in a little hometown jam
And so they put a rifle in my hands
Sent me off to Vietnam
To go and kill the yellow man
[chorus]
Come back home to the refinery
Hiring man says "Son if it was up to me"
I go down to see the V.A. man
He said "Son don't you understand"
[chorus]
I had a buddy at Khe Sahn
Fighting off the Viet Cong
They're still there, he's all gone
He had a little girl in Saigon
I got a picture of him in her arms
Down in the shadow of the penitentiary
Out by the gas fires of the refinery
I'm ten years down the road
Nowhere to run, ain't got nowhere to go
I'm a long gone Daddy in the U.S.A.
Born in the U.S.A.
I'm a cool rocking Daddy in the U.S.A.
Born in the U.S.A.
//The Mamas and the Papas, 1965
[[le clip|https://www.youtube.com/watch?v=N-aK6JnyFmk]]//
[>img[The Mamas and the Papas|mamas_papas.jpg]]
[Chorus]
All the leaves are brown (all the leaves are brown)
And the sky is grey (and the sky is grey)
I've been for a walk (I've been for a walk)
On a winter's day (on a winter's day)
I'd be safe and warm (I'd be safe and warm)
If I was in L.A. (if I was in L.A.)
California dreamin' (California dreamin')
On such a winter's day
[Verse]
Stopped into a church
I passed along the way
Well, I got down on my knees (got down on my knees)
And I pretend to pray (I pretend to pray)
You know the preacher like the cold (preacher like the cold)
He knows I'm gonna stay (knows I'm gonna stay)
California dreamin' (California dreamin')
On such a winter's day
[Flute Solo]
[Chorus]
All the leaves are brown (all the leaves are brown)
And the sky is grey (and the sky is grey)
I've been for a walk (I've been for a walk)
On a winter's day (on a winter's day)
If I didn't tell her (if I didn't tell her)
I could leave today (I could leave today)
California dreamin' (California dreamin')
On such a winter's day (California dreamin')
On such a winter's day (California dreamin')
On such a winter's day
//Trad. écossais - Steeleye Span
la version qui me l'a faite découvrir : [[https://www.youtube.com/watch?v=xLBGqJAdY8k]]
un live de 1975 : [[https://www.youtube.com/watch?v=PKQp_w6GPaY]]
un live de 1976 : [[https://www.youtube.com/watch?v=ikvIk_6PtzI]]
un live de 1989 : [[https://www.youtube.com/watch?v=VHNOeTYq5FE]]
un live de 2004 : [[https://www.youtube.com/watch?v=SMbNGKYwuLc]] //
Cam ye o'er frae France? Cam ye down by Lunnon?
Saw ye Geordie Whelps and his bonny woman?
Were ye at the place ca'd the Kittle Housie?
Saw ye Geordie's grace riding on a goosie?
Geordie, he's a man there is little doubt o't;
He's done a' he can, wha can do without it?
Down there came a blade linkin' like my lordie;
He wad drive a trade at the loom o' Geordie.
Though the claith were bad, blythly may we niffer;
Gin we get a wab, it makes little differ.
We hae tint our plaid, bannet, belt and swordie,
Ha's and mailins braid -- but we hae a Geordie!
Jocky's gane to France and Montgomery's lady;
There they'll learn to dance: Madam, are ye ready?
They'll be back belyve belted, brisk and lordly;
Brawly may they thrive to dance a jig wi' Geordie!
Hey for Sandy Don! Hey for Cockolorum!
Hey for Bobbing John and his Highland Quorum!
Mony a sword and lance swings at Highland hurdie;
How they'll skip and dance o'er the bum o' Geordie!
//(Repeat first verse)//
Pour en savoir plus sur le contexte, les sens cachés, le vocabulaire : [[en.wikipedia.org/wiki/Cam_Ye_O'er_Frae_France|https://en.wikipedia.org/wiki/Cam_Ye_O'er_Frae_France]]
//David Gavurin, Harriet Wheeler - 1989//
[>img[Can't be sure|CantBeSure.jpg]]
Give me a story and give me a bed
Give me possessions
Oh love luck and money they go to my head like wildfire
It's good to have something to live for you'll find
Live for tomorrow
Live for a job and a perfect behind, high time
England my country the home of the free, such miserable weather
But England's as happy as England can be
Why cry
<<<
And did you know desire's a terrible thing
The worst that I could find
And did you know desire's a terrible thing
But I rely on mine, a-ah
<<<
England my country the home of the free, such miserable weather
But England's as happy as England can be
Why cry
<<<
And did you know desire's a terrible thing
The worst that I could find
And did you know desire's a terrible thing
But I rely on mine
Did you know desire's a terrible thing
It makes the world go blind
But if desire, desire's a terrible thing
You know that I really don't mind
<<<
And it's my life
And though I can't be sure what I want any more
It will come to me later
Well it's my life.... and it's my life
And though I can't be sure if I want any more
It will come to me later... ah, yeah
//Poème de Gaston Couté, musique de Gérard Pierron
[[enregistrement de Gérard Pierron, album "La chanson d'un gâs qu'a mal tourné"|https://www.youtube.com/watch?v=WP5ITOq-Ryc]]
[>img[cantique_paien.gif]]
Je suis parti sans savoir où
Comme une graine qu'un vent fou
Enlève et transporte :
A la ville où je suis allé
J'ai langui comme un brin de blé
Dans la friche morte
[Refrain]
<<<
Notre Dame des Sillons!
Ma bonne Sainte Vierge, à moi!
Dont les anges sont les grillons
O Terre! Je reviens vers toi!
<<<
J'ai dit bonjour à bien des gens
Mais ces hommes étaient méchants
Comme moi sans doute.
L'amour m'a fait saigner un jour
Et puis j'ai fait saigner l'Amour
Au long de ma route.
[Refrain]
Je suis descendu bien souvent
Jusqu'au cabaret où l'on vend
L'ivresse trop brève;
J'ai fixé le ciel étoilé
Mais le ciel, hélas! m'a semblé
Trop haut pour mon rêve.
[Refrain]
Las de chercher là-haut, là-bas
Tout ce que je n'y trouve pas
Je reviens vers celle
Dont le sang coule dans mon sang
Et dont le grand coeur caressant
Aujourd'hui m'appelle.
[Refrain]
Au doux terroir où je suis né
Je reviens pour me prosterner
Devant les miracles
De celle dont les champs sans fin
De notre pain de notre vin
Sont les tabernacles.
[Refrain]
Je reviens parmi les guérets
Pour gonfler de son souffle frais
Ma poitrine infâme,
Et pour sentir, au seuil du soir,
Son âme, comme un reposoir
S'offrir à mon âme.
[Refrain]
Je reviens, ayant rejeté
Mes noirs tourments de révolté
Mes haines de Jacques,
Pour que sa Grâce arrive en moi
Comme le dieu que l'on reçoit
Quand on fait ses Pâques.
[Refrain]
//Daniel Thibon, Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
Cartier, Cartier, ô Jacques Cartier,
Si t'avais navigué à l'envers de l'hiver,
Cartier, Cartier, si t'avais navigué
Du côté de l'été, aujourd'hui on aurait
Toute la rue Sherbrooke bordée de cocotiers
Avec, perchés dessus, des tas de perroquets
Et tout le ~Mont-Royal couvert de bananiers
Avec des petits singes qui se balanceraient.
Au bord du ~Saint-Laurent, on pourrait se baigner
Tout nus en plein hiver et puis se faire bronzer.
Cartier, Cartier, ô Jacques Cartier,
Si t'avais navigué à l'envers de l'hiver,
Cartier, Cartier, si t'avais navigué
Du côté de l'été, aujourd'hui on aurait
Le pont Victoria tout de lianes tressé.
On le traverserait en portant des paquets
Sur la tête, en riant, et sans chaussures aux pieds.
On jouerait du tam-tam et du ukulele
Et toute la rue Peel sentirait l'oranger,
L'amande, le jasmin, le lotus, l'orchidée.
Cartier, Cartier, ô Jacques Cartier,
Si t'avais navigué à l'envers de l'hiver,
Cartier, Cartier, si t'avais navigué
Du côté de l'été, aujourd'hui on aurait
Sur l'avenue des Pins des girafes étonnées
De voir des écureuils leur passer sous le nez,
De gros éléphants blancs dans la rue Delorimier
Et la Place ~Ville-Marie en forme de minaret,
Des tempêtes de sable tout chaud et tout doré
Sur lequel en janvier il ferait bon rêver.
Cartier, Cartier, ô Jacques Cartier,
Si t'avais navigué à l'envers de l'hiver,
Cartier, Cartier, si t'avais navigué
Du côté de l'été, aujourd'hui on aurait
Montréal à Dakar, Conakry ou Tanger,
Montréal à Tokyo, Kyoto ou Kobé,
Montréal à Aden, Fremantle ou Bombay,
Montréal à Java, Bornéo, Papeete,
Montréal à Phnom Penh, à Bangkok, à Hué,
Montréal à ~Hong-Kong, Canberra ou Sydney...
//Words & Music - Graham Nash//
Six o' clock
In the morning, I feel pretty good
So I dropped into the luxury of the Lords
Fighting dragons and crossing swords
With the people against the hordes
Who came to conquer.
Seven o'clock
In the morning, here it comes
I taste the warning and I am so amazed
I'm here today, seeing things so clear this way
In the car and on my way
To Stonehenge.
I'm flying in Winchester cathedral
Sunlight pouring through the break of day.
Stumbled through the door and into the chamber;
There's a lady setting flowers on a table covered lace
And a cleaner in the distance finds a cobweb on a face
And a feeling deep inside of me tells me
This can't be the place
I'm flying in Winchester cathedral.
All religion has to have its day
Expressions on the face of the Saviour
Made me say
I can't stay.
Open up the gates of the church and let me out of here!
Too many people have lied in the name of Christ
For anyone to heed the call.
So many people have died in the name of Christ
That I can't believe it all.
And now I'm standing on the grave of a soldier that died in 1799
And the day he died it was a birthday
And I noticed it was mine.
And my head didn't know just who I was
And I went spinning back in time.
And I am high upon the altar
High upon the altar, high.
I'm flying in Winchester cathedral,
It's hard enough to drink the wine.
The air inside just hangs in delusion,
But given time,
I'll be fine.
//Julos Beaucarne//
T’es partie sur l'coup d’une heure
En février, à la chandeleur
Et l'hiver a repris vigueur
Au fond d'mon coeur
Je suis resté seul sur le pont
avec nos deux p'tits moussaillons
I parait qu'on t'a vu passer
Dans les pays de l'autre côté
Ceux qui l'ont dit en ont menti
Car quand le soir est doux ici
Je sens ton sourire qui revient
Et la caresse de ta main
Je sens que tu es tout contre moi
Que ta fraîcheur pénètre en moi
Que tu me dis dedans l'oreille
Des mots d'amour doux comme le miel
Pourtant des fois quand j'y pense pas
Je m'dis que j'te reverrai pas
J't'entends alors rire aux éclats
De l'aut' côté de la paroi
Il est des amis du Québec
Qui te parlent parfois le soir
En même temps t'es à Carpentras
A Méthamis et à Java
La mort fait voyager son monde
Tu vas plus vite que le son
T'es partout sur la terre ronde
T'es devenue une chanson
[>img[Pierre Vassiliu|vassiliu.jpg]]
//Paroles et musique: P. et M. Vassiliu, 1963//
Quand j'habitais dans la Creuse
Les gosses les gueuses venaient chez moi
On y trouvait des vareuses
Des assiettes creuses et du lilas
Je vends des nouilles [J'vends des enclumes] à la sauvette
Les jours de fête dans le métro
Je vends des culottes [des nouilles] des castagnettes
Des salopettes des sacs à dos
Je peux pas dormir sans qu'on cogne
Et sans vergogne à mon chez moi
<<<
Toc toc toc qui qu'est là
Qui qui frappe à ma porte
Est-ce toi la Charlotte
Est-ce toi ma bien aimée
Oui c'est moi la Charlotte
Je viens chercher ma culotte
On profite [Ouvre vite] beau culottier
Fait pas chaud dans ton quartier
<<<
Je vis dans une douce inquiétude
Je fais des études sur le nougat
Je lui dis de tirer la chevillette
Mais la pauvrette s'y prend les doigts
S'les sélectionne dans la poignure
A la jointure hurle à la mort
Disant q'chez moi y'a des sorcières
Qui par derrière lui jette des r'ssorts
L'est pas possible cette dragonne
Ah la pauvre bête je la fous dehors
<<<
Toc toc toc qui qu'est là
Qui qui frappe à ma porte
Que personne ne bouge
C'est p't-être le chaperon rouge
Non c'est moi la Charlotte
Je viens chercher ma culotte
Je sais qu'elle est dans la caisse
Qu'est sûrement entre tes pieds [Que t'as planquée sous l'évier]
<<<
Je voudrais regarder dans ma caisse
Oui mais drôlesse c'est fatiguant
Et comme j'ai des varices
Des rhumatisses c'est imprudent
Vas voir chez la petite Yvette [mère Paulette]
Dans la casquette elle est petite main [elle se défend]
Tu trouveras bien une liquette [mitaine]
Un peu coquette qui t'ira bien [Au bord de l'Aisne c'est élégant]
Dans mon labeur je suis à la bourre
Et puis en amour je suis incertain [Et pour fair' l'amour j'y mets des gants]
<<<
Toc toc toc qui qu'est là
Qui qui frappe à ma porte
Ce n'est pas la Charlotte
Mais René son [mon] bien aimé
Assieds-toi ma cocotte
Tu m'as l'air un peu pâlotte
Entre vite mon beau René
Nous avons à tricoter [bricoler]
Et cric crac je suis chez moi
Et personne n'a droit d'entrer
Allez vous faire rhabiller
Car mon camarade est là
Toc toc toc qui qu'est là...
<<<
//Chanson Plus Bifluorée//
//Musique : Jean Vilar//
Chômage au fond de la vallée
C'est là la vraie fatalité
Voici qu'en la nuit étoilée
Un sans-emploi nous est donné
Séraphin Dedroit il se nomme
Il était cadre et respecté
Aujourd'hui, pauvre petit homme
Voilà que tu es licencié
<<<
Quand la cloche sonne sonne
C'est à l'Armée du Salut
Que se rassemblent les hommes
Les hommes qu'ont tout perdu
Armée froide qui résonne
En haillons et peu vêtus
Plus de trois millions entonnent
Le chant triste et monotone
C'est la chanson du chôm'du
<<<
Chômage au fond de la vallée
Peu de familles sont épargnées
Voilà qu'après dix-neuf années
Le Séraphin est remercié
Qu'arrive-t-il, ah quel marasme!
Sa femme geint près de l'évier
Ses deux fillettes font de l'asthme
Son vieux chien est paralysé
<<<
Quand la cloche sonne sonne
C'est la douleur des vaincus
Qui au fond des coeurs résonne
Comme un cri d'amour perdu
Et l'assistante sociale
Ne pourra rien y changé
Séraphin est au plus mal
Part à la banque locale
Avec un grand pistolet
<<<
Chômage au fond de la vallée
Un drame horrible est arrivé
Hier un homme a pris en otage
Le patron du Crédit [censuré]
Séraphin Dedroit il se nomme
Il était cadre et respecté
Aujourd'hui, pauvre petit homme
Les policiers l'ont arrêté
<<<
Quand la cloche sonne sonne
C'est chaque jour à midi
Que se rassemblent les hommes
Pour un repas entre amis
Séraphin est tout sourire
Plus besoin de RMI
A l'atelier on l'admire
On assure son avenir
A la prison de Fleury
A la prison de Fleury
<<<
Background: #fff
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SecondaryPale: #ffc
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SecondaryDark: #7ba
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TertiaryMid: #999
TertiaryDark: #666
Error: #fc00
//Donovan, album "Fairytale" (1965) - [[en duo par Joan Baez et Donovan|https://www.youtube.com/watch?v=0O87fFRizZY]] //
Yellow is the color of my true love's hair
In the mornin', when we rise
In the mornin', when we rise
That's the time, that's the time
I love the best
Blue's the color of the sky
In the mornin', when we rise
In the mornin', when we rise
That's the time, that's the time
I love the best
Green's the color of the sparklin' corn
In the mornin', when we rise
In the mornin', when we rise
That's the time, that's the time
I love the best
Mellow is the feelin' that I get
When I see her, mm hmm
When I see her, uh huh
That's the time, that's the time
I love the best
Freedom is a word I rarely use
Without thinkin', mm hmm
Without thinkin', uh huh
Of the time, of the time
When I've been loved
//Fabrizio De André - de l'album éponyme (1984), entièrement écrit en ligurien
[[Live dal Teatro Brancaccio 1998|https://www.youtube.com/watch?v=78YNQ7zzxvQ]]//
[>img[creuza_de_ma.jpg]]
Umbre de muri muri de mainé
dunde ne vegnì duve l'è ch'ané
da 'n scitu duve a l'ûn-a a se mustra nûa
e a neutte a n'à puntou u cutellu ä gua
e a muntä l'àse gh'é restou Diu
u Diàu l'é in çë e u s'è gh'è faetu u nìu
ne sciurtìmmu da u mä pe sciugà e osse da u Dria
e a funtan-a di cumbi 'nta cä de pria
E 'nt'a cä de pria chi ghe saià
int'à cä du Dria che u nu l'è mainà
gente de Lûgan facce da mandillä
qui che du luassu preferiscian l'ä
figge de famiggia udù de bun
che ti peu ammiàle senza u gundun
E a 'ste panse veue cose ghe daià
cose da beive, cose da mangiä
frittûa de pigneu giancu de Purtufin
çervelle de bae 'nt'u meximu vin
lasagne da fiddià ai quattru tucchi
paciûgu in aegruduse de lévre de cuppi
E 'nt'a barca du vin ghe naveghiemu 'nsc'i scheuggi
emigranti du rìe cu'i cioi 'nt'i euggi
finché u matin crescià da puéilu rechéugge
frè di ganeuffeni e dè figge
bacan d'a corda marsa d'aegua e de sä
che a ne liga e a ne porta 'nte 'na crêuza de mä
//Traduction ://
!!Sentier de mer^^¹^^
Ombres de figures figures de marins
d'où venez-vous et où allez-vous ?
d'un endroit où la lune se montre nue
et la nuit nous a pointé un couteau sous la gorge
et Dieu est resté à monter l'âne
le Diable est au ciel il s'y est fait son nid,
nous sortons de la mer pour sécher les os de l'Andrea
à la fontaine des colombes et dans la maison de pierre.
Et dans la maison de pierre qui sera là
dans la maison de l'Andrea qui n'est pas marin ?
des gens de Lugano figures de tire-laine^^2^^
ceux qui préfèrent l'aile au loup de mer
des filles de famille, odeur de bon
que tu peux regarder sans préservatif.
Et à ces ventres vides que donnera-t-on
que donner à boire que donner à manger ?
friture de petits poissons, blanc de Portofino
cervelle d'agneau dans le même vin
lasagnes à couper aux quatre sauces
pâté aigre-doux de lièvre de tuiles .
Et nous naviguerons dans le bateau du vin
sur les rochers émigrants de la rigolade
avec des clous dans les yeux
tant que le matin grandira pour pouvoir le recueillir
frère des œillets et des filles
patron de la corde pourrie d'eau et de sel
qui nous lie et nous mène à un sentier de mer.
//
1. "Crêuza de Mä" c'est, dans le dialecte de Gênes, un petit chemin suburbain qui passe entre deux murs délimitant en général les propriétés.
2. happe-bourse, voleur à la tire
//
//Leonard Cohen, album "Various Positions", 1984
version [[live sur Youtube|https://www.youtube.com/watch?v=2zjLBWnZGTU]] avec Julie Christensen et Perla Batalla//
Dance me to your beauty with a burning violin
Dance me through the panic till I'm gathered safely in
Lift me like an olive branch and be my homeward dove
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
Oh let me see your beauty when the witnesses are gone
Let me feel you moving like they do in Babylon
Show me slowly what I only know the limits of
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
Me to the wedding now, dance me on and on
Dance me very tenderly and dance me very long
Were both of us beneath our love, were both of us above
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
Dance me to the children who are asking to be born
Dance me through the curtains that our kisses have outworn
Raise a tent of shelter now, though every thread is torn
Dance me to the end of love
Dance me to your beauty with a burning violin
Dance me through the panic till I'm gathered safely in
Touch me with your naked hand or touch me with your glove
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
//Gianmaria Testa//
[>img[Gianmaria Testa|gianmaria_testa3.jpg]]
Dentro la tasca di un qualunque mattino
dentro la tasca ti porterei
nel fazzoletto di cotone e profumo
nel fazzoletto ti nasconderei
Dentro la tasca di un qualunque mattino
dentro la tasca ti nasconderei
e con la mano, che non veda nessuno
e con la mano ti accarezzerei
Salirà il sole del mezzogiorno
passerà alto sopra di noi
fino alla tasca del pomeriggio
ti porto ancora
se ancora mi vuoi
Salirà il sole del mezzogiorno
e passerà alto, molto sopra di noi
fino alla tasca del pomeriggio
dall'altra tasca ti porto
se vuoi
Dentro la tasca di un qualunque mattino
dentro la tasca ti porterei
col fazzoletto di seta e profumo
col fazzoletto ti coprirei
Dentro la tasca di un qualunque mattino
dentro la tasca ti nasconderei
e con la mano, che non veda nessuno
e con la mano ti accarezzerei
e con la mano, che non veda nessuno
con questa mano ti saluterei
//Anna Calvi//
I wanna go to the sun
Hold my life like I've never done
But it's just the devil in me
The devil that's calling as I come undone
The sky is getting dark tonight
Darker then the fear that's gonna pull us apart
The beating is the sound of love
The sound of love is beating like a fevered heart
<<<
And it's the fire, the fire, the fire
It's heavenly, heavenly
Desire, desire
Desire, desire
<<<
I wanna lay in the dust
The dust is gonna fall here when i lie
God know it's just the devil in me
The devil that's taking my hand to the fire
I never wanna leave you now
Leave you like the sun is gonna disappear
But it's just believing now
Believing in my heart is what I've come to fear
<<<
And it's the fire, the fire, the fire
It's heavenly, heavenly
Desire, desire
Desire, desire
I've got desire, desire
I've got desire, desire
<<<
And only the lonely
Only the lonely fall
Only the lonely
Only the lonely fall
Fall
Oh, and I go to the fire
But God know the sound of, it's the sound of love
It's the beat of my heart that you
Finally beating, it's coming, coming, coming for you
And it's just the devil in me
It's just a door to the devil gathered in disguise
Taking me by the hand
And leading me, leading me off to the fire
<<<
And it's the fire, the fire, the fire
It's heavenly, heavenly
Desire, desire
Desire, desire
<<<
You don't have to be lost
(Desire, desire)
You don't have to be lost
(Desire, desire)
You don't have to be lost
(Desire, desire)
//Paul Simon - Graceland, 1986//
[>img[Graceland|Paul-Simon-with-Ladysmith.jpg]]
(a-wa) O kodwa u zo-nge li-sa namhlange
(a-wa a-wa) Si-bona kwenze ka kanjani
(a-wa a-wa) Amanto mbazane ayeza
She's a rich girl
She don't try to hide it
Diamonds on the soles of her shoes
He's a poor boy
Empty as a pocket
Empty as a pocket with nothing to lose
Sing Ta na na
Ta na na na
She got diamonds on the soles of her shoes
She got diamonds on the soles of her shoes
Diamonds on the soles of her shoes
Diamonds on the soles of her shoes
People say she's crazy
She got diamonds on the soles of her shoes
Well that's one way to lose these
Walking blues
Diamonds on the soles of her shoes
She was physically forgotten
Then she slipped into my pocket
With my car keys
She said you've taken me for granted
Because I please you
Wearing these diamonds
And I could say Oo oo oo
As if everybody knows
What I'm talking about
As if everybody would know
Exactly what I was talking about
Talking about diamonds on the soles of her shoes
She makes the sign of a teaspoon
He makes the sign of a wave
The poor boy changes clothes
And puts on after-shave
To compensate for his ordinary shoes
And she said honey take me dancing
But they ended up by sleeping
In a doorway
By the bodegas and the lights on
Upper Broadway
Wearing diamonds on the soles of their shoes
And I could say Oo oo oo
As if everybody here would know
What I was talking about
I mean everybody here would know exactly
What I was talking about
Talking about diamonds
People say I'm crazy
I got diamonds on the soles of my shoes
Well that's one way to lose
These walking blues
Diamonds on the soles of our shoes
//Trad. - Phil Coulter - The Dubliners, etc.
le version des Barleycorn : [[https://www.youtube.com/watch?v=AK31-rzhfIE]]//
I remember the night that he came in from the wintery
Cold and damp
A giant of a man in an oilskin coat, and a bundle that
Told he was a tramp
He stood at the bar and he called a pint, then turned
And gazed at the fire
On a night like this, to be save and dry is my one and
Only desire
<<<
So here's to those that are dead and gone, the friends
That I loved dear
And here's to you and I'll bid you adieu, sayin'
"Donegal Danny's been here, me boys
Donegal Danny's been here"
<<<
Then in a voice that was hushed and low he said
"Listen, I'll tell you a tale"
How a man of the sea became a man of the road and never
More will set sail
I fished out of Howth and Killybegs, Ardglass and
Baltimore
But the cruel sea has beat'n me and I'll end my days on
The shore
<<<
//Chorus//
<<<
One fateful night in the wind and the rain we set sail
From Killybegs town
There were five of us from sweet Donegal and one from
County Down
We were fishermen who worked the sea and never counted
The cost
But I never thought 'ere that night was done, that my
Fine friends would all be lost
<<<
//Chorus//
<<<
Then the storm it broke and drove the boat, to the
Rocks about ten miles from shore
As we fought the tide, we hoped inside to see our homes
Once more
Then we struck a rock and holed the bow and all of us
Knew that she'd go down
So we jumped right into the icy sea and prayed to God
We wouldn't drown
But the ragin' sea was risin' still as we struck out
For the land
And she fought with all her cruelty to claim that
Gallant band
By Saint John's point in the early dawn I dragged
Myself on the shore
And I cursed the sea for what she'd done and vowed to
Sail her never more
<<<
//Chorus//
<<<
Ever since that night I've been on the road, travelin'
And tryin' to forget
That awful night I lost all my friends, I see their
Faces yet
And often at night when the sea is high and the rain is
Tearing at my skin
I hear the cries of drowning men, floating over on the
Wind
<<<
//Chorus x 2//
<<<
//Guillaume Dufay//
<<<
Donnés l'assault a la fortresse
De ma gratieuse maistresse,
Hault dieu d'amors, je vous supplie;
Boutés hors m'adverse partie
Qui languir me fait en destresse.
<<<
C'est d'Anuy, qui par sa rudesse
De moy grever point ne se cesse
Envers ma dame gente et lye.
<<<
Donnés l'assault a la fortresse
De ma gratieuse maistresse,
Hault dieu d'amors, je vous supplie.
<<<
Faictes venir tost en l'adresse
Au secours, par vostre noblesse,
Pitié, Mercy et Courtoysie.
La belle soit par vous saisye,
Car le tarder trop si me blesse.
<<<
Donnés l'assault a la fortresse
De ma gratieuse maistresse,
Hault dieu d'amors, je vous supplie;
Boutés hors m'adverse partie
Qui languir me fait en destresse.
<<<
//Danyel Gérard, Richard R. Béranger - 1975//
[[écouter|http://www.dailymotion.com/video/xaiz8t_danyel-gerard-en-ce-temps-la-monsie_creation]]
[img[Danyel Gérard|danyel_gerard.jpg]]
Je vais vous dire, Monsieur,
Quand j'étais Attila, César ou Pharaon
Et que Jérusalem tremblait sous mes légions
Quand j'étais Templier chez les Chrétiens de France
Et que mes étendards faisaient plier Byzance
En ce temps-là Monsieur,
En ce temps là, j'étais un homme
<<<
Du temps des hommes
C'était un homme
<<<
//Et maintenant le soir,
Descendant la poubelle
Doucement dans le noir,
Je rêve encore à elles...//
A ~Marie-Jacobée, aux bains de Césarée
A Sara l'Egyptienne, à ses seins parfumés,
A leurs yeux à leurs larmes
Quand par le sort des armes
Un soir je m'en allais
D'une glorieuse mort
Toi ~Marie-Jacobée, tes bains de Césarée
Toi Sara l'Egyptienne, et tes seins parfumés...
Je vais vous dire, Monsieur,
Quand j'étais de Venise, de Gênes ou de Porto
Et que cent fois par vie je brûlais mes vaisseaux
Quand je signais Colomb, Pizarre, Marco Polo
Que mon nom s'accrochait à des pays nouveaux
En ce temps là, Monsieur, j'étais un homme
<<<
Du temps des hommes
C'était un homme
<<<
//Maintenant le soir,
Descendant la poubelle
Doucement dans le noir,
Je rêve encore à elles...//
A Soizic d'Irlande, aux nuits de Samarcande
A ~Marie-Soledad, qui d'amour me fit pendre,
Elle qui était si belle lorsque mes caravelles
Au vent d'Est partaient baptiser d'autres ports
Toi Soizic d'Irlande, tes nuits de Samarcande
Toi ~Marie-Soledad, qui d'amour me fit pendre...
Je vais vous dire, Monsieur,
Quand j'étais Robespierre, Lafayette ou Danton,
Et que mon nom en rouge criait "Révolution"
Quand j'étais général dans les Dragons d'Empire
Et qu'au seuil de ma tente se courbaient les émirs,
En ce temps là, Monsieur,
En ce temps là, j'étais un homme
//Et maintenant le soir,
Remontant la poubelle
Doucement dans le noir,
Je rêve encore à elles...//
A Gertrude de Flandres, aux blés de Wallonie
Aux troïkas d'Ukraine, Sonia de Varsovie
~Marie-Jacobée, à Soizic d'Irlande
A Sara l'Egyptienne, aux nuits de Samarcande
Au matin de Varenne, aux tambours d'Italie
A Ursula de Vienne, au port d'Alexandrie
A ~Marie-Soledad, à ses seins parfumés
Aux jardins d'Alicante, aux bains de Césarée
A Sara l'Egyptienne, aux nuits de Samarcande
A ~Marie-Jacobée, et Soizic d'Irlande
Au matin de Varenne, aux tambours d'Italie
A Ursula de Vienne, au port d'Alexandrie
A ~Marie-Soledad, à ses seins parfumés
Aux jardins d'Alicante, aux bains de Césarée
A Sara l'Egyptienne, aux nuits de Samarcande
A ~Marie-Jacobée, et Soizic d'Irlande
A Jeanne de Pantin, à la mort des Bastilles
Aux cloches de Florence, aux roses de Castille
A Gertrude de Flandres, aux blés de Wallonie
Aux troïkas d'Ukraine, Sonia de Varsovie
A ~Marie-Jacobée, à Soizic d'Irlande
A Sara l'Egyptienne, aux nuits de Samarcande
Ursula de Vienne, Marie-Soledad
Aux jardins dAlicante, à Sara l'Egyptienne...
//Paroles et musique Alain Souchon - 2005//
De l'intérieur
Du téléviseur
En collant l'oreille sur l'appareil
On entend les gens chanter
Leurs chants désenchantés
Comme une plainte dans les enceintes
Derrière la fille jolie tête et qui rit
Sous sa casquette Ferrari
Derrière les gens aux mines splendides
Et plein d'idées, jamais ridés
Derrière le futur président qui sourit tant
Qu'on lui voit le couteau entre les dents
En collant l'oreille sur l'appareil
Comme une plainte dans les enceintes
<<<
Nous les assis devant
Nous le parterre
Nous les ci-devant
Damnés de la terre
On voudrait la vie meilleure
On voudrait le monde mieux
On voudrait la vie meilleure
On voudrait le monde mieux
<<<
De l'intérieur
Du téléviseur
En collant l'oreille sur l'appareil
On entend les gens chanter
Leurs chants désenchantés
Comme une plainte dans les enceintes
Derrière les poses qu'ils osent
Derrière ces décors à l'eau de rose
Derrière le sanguinolent exprès
Pour vendre l'Audi, le Pepsi après
L'autre il a jeté le couteau
Il a mis le beau manteau
En collant l'oreille sur l'appareil
Comme une plainte dans les enceintes
<<<
Nous les assis devant
Nous le parterre
Nous les ci-devant
Damnés de la terre
Un monde moins brutal
Et plus velouté
Plutôt que ce monde à deux balles
Et sans volonté
<<<
En collant l'oreille sur l'appareil
Comme une plainte dans les enceintes
<<<
Nous les assis devant
Nous le parterre
Nous les ci-devant
Damnés de la terre
On voudrait la vie meilleure
On voudrait le monde mieux
On voudrait la vie meilleure
On voudrait le monde mieux
Nous les assis devant
Nous le parterre
Nous les ci-devant
Damnés de la terre
Un monde moins brutal
Et plus velouté
Plutôt que ce monde à deux balles
Et sans volonté
<<<
En collant l'oreille sur l'appareil
En collant l'oreille sur l'appareil
//Julos Beaucarne//
Entre toi et moi
Si tu voulais
Il y aurait quelque chose
Peut-être rien d'grand'chose
Peut-être pas beaucoup
Peut-être un soleil
Couchant dans les loins roses
Peut-être une pause
Dans cette vie de fous
Peut-être une pause
Dans cette vie de loups
Des loups y'en a plus
En forêt d'Ardennes
Restent les renards et les sangliers
Parfois on entend
Quand le soir se traîne
Hululer le hibou
Dans les fonds tout au bout
Où sont les chemins
Où aller ensemble
La feuille du tremble
Se penche sur nous
Excepté toi et moi
Tous les oiseaux du monde
Ont depuis longtemps
Commencé leur nid
Excepté toi et moi
Tous les oiseaux du monde
Ont depuis longtemps
Commencé leur nid
Entre toi et moi
Si tu voulais
Il y aurait quelque chose
Peut-être rien d'grand'chose
Peut-être pas beaucoup...
//Chanson issue du disque "L'Avenir c'était plus beau hier", sorti en 1977, très inspiré SF, et qualifié de "petit astéroïde musical" par le blog [[Duclock|https://duclock.blogspot.com/2010/10/etoiles-garde-vous-guy-beart-encore.html]]
L'écouter sur [[YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=GnDyhX9M-jk]]//
[>img[L'Avenir|guybeart_lavenir.jpg]]
Vers Cassiopée
Vers Aldebaran
Nous avons bu mille lampées
Les soldats errants
Les hommes en rang
Dans l'espace vont porter l'épée (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
Le monde est en flammes,
Le fer est partout;
Le monde est en flammes,
Le fer est partout.
<<<
Mille années-lumière
Entre deux combats
Et cent millions de mercenaires
Qui chantent tout haut
Qui meurent tout bas
Pieds au ciel et face contre terre (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
Notre Dame vierge,
Sauvegardez-nous.
Notre Dame vierge,
Sauvegardez-nous.
<<<
Dans l'espace en faute
C'est le grand tocsin
Une étoile à travers les côtes
Une flèche au sein
Dort le fantassin
Qui a vaincu les fiers cosmonautes (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
Reprenons nos flèches,
Les fusées au clou.
Reprenons nos flèches,
Les fusées au clou.
<<<
Diamants, étoffes, rivières d'or
C'est la voie lactée qui nous offre
L'éclatant trésor
Des Imperators
Les têtes coupées sont dans les coffres (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
Découpons les astres,
Pillons ces cailloux.
Découpons les astres,
Pillons ces cailloux.
<<<
Filles de Méandre
Goûles d'Orion
Les jambes nues à nous attendre
Quand nous nous aimions
Vêtus de rayons
Nos baisers déjà étaient de cendre (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
Nous avons chanté
Des vers à vos genoux.
Nous avons chanté
Des vers à vos genoux.
<<<
Etoiles filantes
Vous êtes l'éclair
De l'humanité violante
Qui frappe le fer
Demain comme hier
Des fils d'Altaïr aux Atalantes (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
L'homme des planètes
Pour l'homme est un loup.
L'homme des planètes
Pour l'homme est un loup.
<<<
Dans la nuit mortelle
Qui protégera
Le vol rouge des hirondelles
Les hommes sans bras
Rejoindront les rats
Car Jacob a tiré son échelle (bis)
<<<
Etoiles garde-à-vous
Quand retournerai-je
A Canaan chez nous.
Quand retournerai-je
A Canaan chez nous.
<<<
[>img[emmylou_harris.jpg]]
//Written by Robbie Robertson
[[Emmylou Harris signs with The Band, in "The Last Waltz"|https://www.youtube.com/watch?v=hqDqzGG8ba0]]//
She stands on the banks of the mighty Mississippi
Alone in the pale moonlight
Waitin' for a man, a riverboat gambler
Said that he'd return tonight
They used to waltz on the banks of the mighty Mississippi
Lovin' the whole night through
He was a riverboat gambler off to make a killin'
And bring it on back to you
<<<
Evangeline Evangeline
Curses the soul of the Mississippi Queen
That pulled her man away
<<<
//Solo//
Bayou Sam from South Louisian'
Had gamblin' in his veins
Evangeline from the maritime
Was slowly goin' insane
High on the top of a Hickory Hill
She stands in the lightning and thunder
Down on the river the boat was a sinkin'
She watched that Queen go under
<<<
Evangeline Evangeline
Curses the soul of the Mississippi Queen
That pulled her man away
Evangeline Evangeline
Curses the soul of the Mississippi Queen
That pulled her man away
<<<
//Lyrics : David Lynch, Music : Angelo Badalamenti
BO de la série "Twin Peaks"//
Don't let yourself be hurt this time
Don't let yourself be hurt this time
Then I saw your face
Then I saw your smile
The sky is till blue
The clouds come and go
Yet something is different
Are we falling in love?
Don't let yourself be hurt this time
Don't let yourself be hurt this time
Then your kiss so soft
Then your touch so warm
The stars still shine bright
The mountains still high
Yet something is different
Are we falling in love?
Falling
Falling
Are we falling in love?
//ABBA//
Can you hear the drums Fernando?
I remember long ago another starry night like this
In the firelight Fernando
You were humming to yourself and softly strumming your guitar
I could hear the distant drums
And sounds of bugle calls were coming from afar
They were closer now Fernando
Every hour every minute seemed to last eternally
I was so afraid Fernando
We were young and full of life and none of us prepared to die
And I’m not ashamed to say
The roar of guns and cannons almost made me cry
<<<
There was something in the air that night
The stars were bright, Fernando
They were shining there for you and me
For liberty, Fernando
Though I never thought that we could lose
There’s no regret
If I had to do the same again
I would, my friend, Fernando
<<<
Now we’re old and grey Fernando
And since many years I haven’t seen a rifle in your hand
Can you hear the drums Fernando?
Do you still recall the frightful night we crossed the Rio Grande?
I can see it in your eyes
How proud you were to fight for freedom in this land
<<<
There was something in the air that night
The stars were bright, Fernando
They were shining there for you and me
For liberty, Fernando
Though I never thought that we could lose
There’s no regret
If I had to do the same again
I would, my friend, Fernando
There was something in the air that night
The stars were bright, Fernando
They were shining there for you and me
For liberty, Fernando
Though I never thought that we could lose
There’s no regret
If I had to do the same again
I would, my friend, Fernando
Yes, if I had to do the same again
I would, my friend, Fernando...
<<<
//Fabrizio De André - [[Live dal Teatro Brancaccio 1998|https://www.youtube.com/watch?v=YSSRD40upac]]//
Si son presi il nostro cuore sotto una coperta scura
sotto una luna morta piccola dormivamo senza paura
fu un generale di vent'anni
occhi turchini e giacca uguale
fu un generale di vent'anni
figlio d'un temporale
c'è un dollaro d'argento sul fondo del Sand Creek.
I nostri guerrieri troppo lontani sulla pista del bisonte
e quella musica distante diventò sempre più forte
chiusi gli occhi per tre volte
mi ritrovai ancora lì
chiesi a mio nonno è solo un sogno
mio nonno disse sì
a volte i pesci cantano sul fondo del Sand Creek
Sognai talmente forte che mi uscì il sangue dal naso
il lampo in un orecchio nell'altro il paradiso
le lacrime più piccole
le lacrime più grosse
quando l'albero della neve
fiorì di stelle rosse
ora i bambini dormono nel letto del Sand Creek
Quando il sole alzò la testa tra le spalle della notte
c'erano solo cani e fumo e tende capovolte
tirai una freccia in cielo
per farlo respirare
tirai una freccia al vento
per farlo sanguinare
la terza freccia cercala sul fondo del Sand Creek
Si son presi i nostri cuori sotto una coperta scura
sotto una luna morta piccola dormivamo senza paura
fu un generale di vent'anni
occhi turchini e giacca uguale
fu un generale di vent'anni
figlio d'un temporale
ora i bambini dormono sul fondo del Sand Creek
//Traduction ://
!!Le fleuve Sand Creek
Ils ont pris nos cœurs sous une sombre couverture
sous une lune morte petite nous dormions sans peur
ce fut un général de vingt ans
aux yeux aussi bleus que sa veste
ce fut un général de vingt ans
fils d'un orage
il y a un dollar en argent au fond du Sand Creek
Nos guerriers trop éloignés sur la piste des bisons
et cette musique distante se fit de plus en plus forte
je fermai les yeux trois fois
je me retrouvai toujours là
je demandai à mon grand-père n'est-ce qu'un rêve
mon grand-père répondit que oui
les poissons chantent parfois au fond du Sand Creek
Je rêvai si fort que le sang coula de mon nez
l'éclair dans une oreille, dans l'autre le paradis
les plus petites larmes
les plus grosses larmes
lorsque sur l'arbre à neige
fleurirent des étoiles rouges
maintenant les enfants dorment dans le lit du Sand Creek
Lorsque le soleil leva la tête entre les épaules de la nuit
il n'y avait plus que des chiens de la fumée et des tentes renversées
je décochai une flèche au ciel
pour qu'il puisse respirer
je décochai une flèche au vent
pour qu'il puisse saigner
la troisième flèche, cherche-la au fond du Sand Creek
Ils ont pris nos cœurs sous une sombre couverture
sous une lune morte petite nous dormions sans peur
ce fut un général de vingt ans
aux yeux aussi bleus que sa veste
ce fut un général de vingt ans
fils d'un orage
maintenant les enfants dorment au fond du Sand Creek
//Lyrics : David Lynch, Music : Angelo Badalamenti//
When you told your secret name
I burst in flame and burned
Im floating
Love has set our hearts aflame
Burn like the sun
Were floating as one...
Floating
Floating
Floating with you.
Ever since you kissed my eyes
I find myself alive
Im floating
Ever since I held your face
I soar through space,
Im floating with you...
Floating
Floating
Floating with you.
(spoken)
Why dont you come over to my house?
Please...
Love has set our hearts aflame
Burn like the sun
Were floating as one...
Floating
Floating
Floating with you.
//Paolo Conte, 1979//
[>img[Paolo Conte|paolo_conte.jpg]]
Un gelato al limon
gelato al limon
gelato al limon
sprofondati in fondo a una città
un gelato al limon
è vero limon.
Ti piace?
Mentre un`altra estate passerà
Libertà e perline colorate
ecco quello che io ti darò
e la sensualità delle vite disperate
ecco il dono che io ti farò
donna che stai entrando nella mia vita
con una valigia di perplessità
ah, non avere paura che sia già finita
ancora tante cose quest'uomo ti darà.
E un gelato al limon
gelato al limon
gelato al limon
sprofondati in fondo a una città
un gelato al limon
gelato al limon
gelato al limon
mentre un'altra estate se ne va
Ti offro una doccia ai bagni diurni
che son degli abissi di tiepidità
dove come oceani notturni
rimbombano le voci della tua città
e ti offro la luna del pomeriggio
per il sogno arabo che ami tu
e una stretta forte della mia mano
per te donna che non mi scappi più
E un gelato al limon
gelato al limon,
gelato al limon
E ti offro l'intelligenza degli elettricisti
cosi almeno un pò di luce avrà
la nostra stanza negli alberghi tristi
dove la notte calda ci scioglierà.
Come un gelato al limon,
gelato al limon,
gelato al limon
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//Chanson de Tom Paxton découverte (et décodée) en cours d'anglais à l'IUT en 1978 ou 79 sous la houlette de Pierre Fauré.//
[img[Tom Paxton|tom_paxton.jpg]]
The summer sun was beating down. No pity would it show.
George Chester's office air-conditioner would no longer go.
As pools of sweat rolled off his brow, he had one reverie.
He saw himself with his wife and kids in his cottage by the sea.
He paid for his car at the parking lot, which gave the poor man chills.
The attendant laughed and walked away, thumbing a roll of bills.
He started his engine with trembling hands at the end of a long hard day,
And placing himself in the hands of God, he drove to the long freeway.
The traffic stretched far as the eye can see as bumper to bumper they sped.
They drove at supernatural speeds, which filled his heart with dread.
Sometimes they'd stop for an hour or more and a thousand horns would blow.
George Chester's eyes rolled back in his head, and his poor brain started to go.
He came at last to the turnpike gate and he laid his money down.
He took the first turn to the right and followed the curve around.
He took each bend of the cloverleaf, he followed every sign,
And when he came back to the same toll gate, he gave them another dime.
His hands were tied on the steering wheel, his lips and throat were dry.
He swore by all that he held dear, he'd make it through or die.
He took the first turn to the right, the cloverleaf to go through.
He was quite sure of his success, till the tollgate hove in view.
And now they say when the moon is full, and the cloverleaf is still,
The sound of an engine can be heard laboring up the hill.
A dime drops in the toll machine in the cool of the summer's night,
And eternally that poor car takes the first turn to the right.
//Trad.
version originale (?) : [[Get Up, Get Out|http://www.youtube.com/watch?v=hUogk0VhaQQ]] par [[Matt McGinn|http://en.wikipedia.org/wiki/Matt_McGinn]] (1928-1977)
reprise du thème dans ''Get Up'' par Chinese Man (2011) - [ [[clip|http://www.dailymotion.com/video/xjxhw9_get-up-chinese-man-feat-ex-i-lush-one-plex-rock-live-content-video_music]], [[live|http://www.youtube.com/watch?v=7N8N0ugix9U]] ]//
[img[Matt McGinn|matt_mcginn.jpg]]
When I was young and under ten
A silly wee fool was I
The morning that I left the school
I heard my mother cry
<<<
Get up, get out, you lazy lout
Get into your working clothes
Up to your knees in oil and grease
And a grindstone to your nose
<<<
I bought me a clock, a pretty good clock
To help me to tell the time
It awakened me every morning
With a very poetic rhyme
I married me a wife, a pretty good wife
And kept her many a year
Come what may, she`d begin each day
By whispering in my ear
Now some get to lie as long as they like
They`re luckier men than me
I never get to lie very long
I`m only four foot three
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//Fleetwood Mac, album Rumours, 1977
paroles et musique : Lindsey Buckingham//
Loving you
Isn't the right thing to do
How can I ever change things
That I feel
If I could
Maybe I'd give you my world
How can I
When you won't take it from me
<<<
You can go your own way
Go your own way
You can call it
Another lonely day
You can go your own way
Go your own way
<<<
Tell me why
Everything turned around
Packing up
Shacking up is all you wanna do
If I could
Baby I'd give you my world
Open up
Everything's waiting for you
<<<
You can go your own way
Go your own way
You can call it
Another lonely day
You can go your own way
Go your own way
<<<
//Auteur-compositeur : Gilbert Laffaille
album : Nettoyage de printemps (1978)//
[>img[Gilbert Laffaille en 1979|LAFFAILLE-Gilbert-en-1979-Photo-c-Gérard-Krawczyk.jpg]]
Je cherche le service que je dois demander
Pour trouver le bureau qui pourra m'indiquer
Le guichet où je peux retirer, s'il vous plaît
Une demande de dossier, j'ai perdu mes papiers.
Continuez ce couloir et prenez l'escalier
Vous montez tout en haut, après vous demandez
Si jamais y'a personne, ce sera indiqué
Au panneau d'affichage, près du bâtiment B
<<<
Près du bâtiment B, près du bâtiment B
Près du bâtiment, bâtiment, bâtiment B
Près du bâtiment B, près du bâtiment B
Près du bâtiment, bâtiment, bâtiment B.
J'ai rêvé d'une île comme on rêve une île
Ananas à croquer, hamac et bananiers
Béat, les bras ballants, doucement balancés
Rêvassant nonchalant, vanille et vahiné.
<<<
Poussez pas, poussez pas, ça fait pas avancer
Dites, madame, s'il vous plaît, j'ai perdu mes papiers
Ah, le chef de service est parti déjeuner
Demandez donc en bas, tout en bas dans l'entrée.
Pour y aller, c'est tout bête, vous verrez, c'est marqué
Mais passez par derrière, par devant, c'est fermé
Vous tombez tout au bout du premier rez-de-chaussée
Et c'est la dernière porte, pouvez pas la manquer
<<<
Pouvez pas la manquer, pouvez pas la manquer
La manquer, la manquer, pouvez pas
Pouvez pas la manquer, pouvez pas la manquer
La manquer, la manquer, pouvez pas.
J'ai rêvé d'une île, loin des clubs à bronzer,
Sans géo débile ni PDG blasé
Nager dans une eau d'huile, mais pas d'huile à cargos
Et mâchouiller tranquille figues et mangues à gogo.
<<<
Dépêchez, dépêchez, on va bientôt fermer
Hé, dites donc! Vous devant là! Faut pas vous gêner!
J'ai ma femme qui m'attend, bah, moi j'suis mal garé
Z’êtes pas l'seul qu'est pressé, z’êtes pas l'seul à bosser
Non, prénom, profession? Papiers d'identité?
Crusoé Robinson, j'ai perdu mes papiers
Ah, vous, dites-moi tout d'suite, de qui vous vous foutez?
Des p'tits malins comme vous, nous on sait les mater.
<<<
Nous on sait les mater, nous on sait les mater
Les mater, les mater, nous on sait
Nous on sait les mater, nous on sait les mater
Les mater, les mater, nous on sait.
<<<
//Steeleye Span//
Young women, they run like hares on the mountain.
And if I was a young man, I'd soon go a-hunting
With me right fol-de diddle de-ro right fol-de diddle-day
Young women, they sing like birds in the bushes.
If I was a young man I'd go beat them bushes
With me right fol-de diddle de-ro right fol-de diddle-day
Young women, they swim like ducks in the water.
If I was a young man I'd soon go swim after
With me right fol-de diddle de-ro right fol-de diddle-day
//(Repeat first verse)//
//The Knife//
* la version originale par [[The Knife|https://www.youtube.com/watch?v=pPD8Ja64mRU]]
* une très belle reprise par [[José Gonzales|https://www.youtube.com/watch?v=HxJhYpTIrl8]]
One night to be confused
One night to speed up truth
We had a promise made
Four hands and then away
Both under influence
We had divine sense
To know what to say
Mind is a razorblade
<<<
To call for hands of above to lean on
Wouldn't be good enough for me, no
<<<
One night of magic rush
The start - a simple touch
One night to push and scream
And then relief
Ten days of perfect tunes
The colors red and blue
We had a promise made
We were in love
<<<
To call for hands of above to lean on
Wouldn't be good enough for me, no
To call for hands of above to lean on
Wouldn't be good enough for me, oh
<<<
And you, you knew the hand of a devil
And you kept us awake with wolves teeth
Sharing different heartbeats in one night
<<<
To call for hands of above to lean on
Wouldn't be good enough for me, no
To call for hands of above to lean on
Wouldn't be good enough for me, oh
//Gilbert Bécaud, 1971//
[>img[Gilbert Bécaud|becaud.jpg]]
On ira où tu voudras
Sur mon cheval de bois
Il court vite il vole haut
Hi haï ho
On partira samedi
Ca te dit ça me dit
Pour les îles Wanmancho
Hi haï ho
On fera sûrement escale
Dans une ou deux étoiles
Pour y faire le plein d'oiseaux
Hi haï ho
Si t'as peur de t'ennuyer
On pourrait emmener
Aznavour et Adamo
Hi haï ho
<<<
N'oublie pas tes jeans en organdi
Et n'oublie pas mes baskets vernies
Y a de grandes soirées sur la voie lactée
Si tu prends pas ta stéréo
Je pourrai p'têt' prendre mon piano
J'aurai plein d'idées là-haut
<<<
Hop hop là, nous v'là partis,
Regarde, regarde comme c'est petit
Quand on voit Paris d'en haut
Hi haï ho
Les orchestres galaxiens
Les martiens musiciens
Chantent déjà
Hi haï ho
La la la la la la la
Hi haï ho
//Patsy Cavanagh - interp. Skerryvore//
The lights of London, are far behind
The thoughts of homeland are crowding my mind
Familiar places, come in to view
I see my home now, soon I'll see you.
<<<
Chorus:
This is my homeland, the place I was born in
No matter where I go it's in my soul
My feet may wander a thousand places
But my heart will lead me back home to my Donegal.
<<<
We'll talk to the old folk, they're getting on
Treat them to late nights, sing a few songs
We'll talk of the neighbours and life in the town
There's so much to tell them, the days fly around.
<<<
(Chorus)
<<<
And then tomorrow we'll take a walk
Down to St. Marys to a sheltered spot
We'll kneel and pray there for the ones that're gone
And hope they're proud of, their wandering son.
<<<
(Chorus) x 2
<<<
Yes, my heart will lead me back home to my Donegal...
//Paul Simon, Joseph Shabalala / Ladysmith Black Mambazo - Graceland, 1986//
Emaweni webaba
Silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Webaba silale maweni
Homeless, homeless
Moonlight sleeping on a midnight lake
Homeless, homeless
Moonlight sleeping on a midnight lake
We are homeless, we are homeless
The moonlight sleeping on a midnight lake
And we are homeless, we are homeless
The moonlight sleeping on a midnight lake
Zio yami, Zio yami, nhliziyo yami
Nhliziyo yami amakhaza asengi bulele
Nhliziyo yami, Nhliziyo yami
Nhliziyo yami, angibulele amakhaza
Nhliziyo yami, Nhliziyo yami
Nhliziyo yami somandla angibulele mama
Zio yami, Nhliziyo yami
Nhliziyo yami, Nhliziyo yami
Too loo loo, too loo loo
Too loo loo loo loo loo loo loo loo loo
Too loo loo, too loo loo
Too loo loo loo loo loo loo loo loo loo
Strong wind destroy our home
Many dead tonight, it could be you
Strong wind, strong wind
Many dead tonight, it could be you
And we are homeless, homeless
Moonlight sleeping on a midnight lake
Homeless, homeless
Moonlight sleeping on a midnight lake
Homeless, homeless
Moonlight sleeping on a midnight lake
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody sing hello, hello, hello
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody cry why, why why?
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody sing hello, hello, hello
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody cry why, why why
Somebody say ih hih ih hih ih
Yitho omanqoba (ih hih ih hih ih) yitho omanqoba
Esanqoba lonke ilizwe
(ih hih ih hih ih) Yitho omanqoba (ih hih ih hih ih)
Esanqoba phakathi e England
Yitho omanqoba
Esanqoba phakathi e London
Yitho omanqoba
Esanqoba phakathi e England
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody sing hello, hello, hello
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody cry why, why why?
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody sing hello, hello, hello
Somebody say ih hih ih hih ih
Somebody cry why, why why?
Kulumani
Kulumani, Kulumani sizwe
Singenze njani
Baya jabula abasi thanda yo
Ho
//Simon & Garfunkel - Parsley, Sage, Rosemary and Thyme, 1966//
[>img[Simon & Garfunkel|Simon-Garfunkel2.jpg]]
I'm sitting in the railway station.
Got a ticket for my destination.
On a tour of one-night stands
My suitcase and guitar in hand.
And ev'ry stop is neatly planned
For a poet and a one-man band.
<<<
Homeward bound,
I wish I was,
Homeward bound,
Home where my thought's escaping,
Home where my music's playing,
Home where my love lies waiting
Silently for me.
<<<
Ev'ry day's an endless stream
Of cigarettes and magazines.
And each town looks the same to me,
The movies and the factories
And ev'ry stranger's face I see
Reminds me that I long to be,
<<<
Homeward bound,
I wish I was,
Homeward bound,
Home where my thought's escaping,
Home where my music's playing,
Home where my love lies waiting
Silently for me.
<<<
Tonight I'll sing my songs again,
I'll play the game and pretend.
But all my words come back to me
In shades of mediocrity
Like emptiness in harmony
I need someone to comfort me.
<<<
Homeward bound,
I wish I was,
Homeward bound,
Home where my thought's escaping,
Home where my music's playing,
Home where my love lies waiting
Silently for me.
Silently for me.
<<<
//Andy Grammer//
[[clip|https://www.youtube.com/watch?v=Go7gn6dugu0]]
Nah nah honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I got somebody at home
//[Verse 1:]//
It’s been a long night here, and a long night there
And these long long legs are damn near everywhere
(hold up now)
You look good, I will not lie
But if you ask where I’m staying tonight
I gotta be like oh, baby, no, baby, you got me all wrong, baby
My baby’s already got all of my love
//[Chorus:]//
So nah nah honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I got somebody at home,
And if I stay I might not leave alone
No, honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I gotta bid you adieu
To another I will stay true
(ooh ooh I will stay true)
(ooh ooh I will stay true)
//[Verse 2:]//
Now better men, than me have failed
Drinking from that unholy grail
(Now check it out)
I got her, and she got me
And you’ve got that ass, but I kindly
Gotta be like oh, baby, no, baby, you got me all wrong, baby
My baby’s already got all of my love
//[Chorus:]//
So nah nah honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I got somebody at home,
And if I stay I might not leave alone
No, honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I gotta bid you adieu
To another I will stay true
(ooh ooh I will stay true)
(ooh ooh I will stay true)
//[Bridge:]//
Oh, I’m sure ya, sure ya will make somebody’s night
But, oh, I assure ya, assure ya, it sure as hell's not mine
Oh, no, honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I got somebody at home
And if I stay I might not leave alone
No, honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I gotta bid you adieu
To another I will stay true
//[Chorus:]//
No, no, honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I got somebody at home
And if I stay I might not leave alone
No, honey, I’m good
I could have another but I probably should not
I gotta bid you adieu
To another I will stay true
True ooo, ooo
//[4x]//
I will stay true
//[4x]//
Sing it now
Oh whoa oh
I will stay true
//Eagles - 1976
Writer(s) Don Felder, Glenn Frey, Don Henley//
[>img[Steely Knifes|SteelyKnifes.jpg]]
On a dark desert highway, cool wind in my hair
Warm smell of colitas, rising up through the air
Up ahead in the distance, I saw a shimmering light
My head grew heavy and my sight grew dim
I had to stop for the night
There she stood in the doorway;
I heard the mission bell
And I was thinking to myself,
'This could be Heaven or this could be Hell'
Then she lit up a candle and she showed me the way
There were voices down the corridor,
I thought I heard them say...
<<<
Welcome to the Hotel California
Such a lovely place
Such a lovely face
Plenty of room at the Hotel California
Any time of year, you can find it here
<<<
Her mind is Tiffany-twisted, she got the Mercedes Benz
She got a lot of pretty, pretty boys, that she calls friends
How they dance in the courtyard, sweet summer sweat.
Some dance to remember, some dance to forget
So I called up the Captain,
'Please bring me my wine'
He said, 'We haven't had that spirit here since nineteen sixty nine'
And still those voices are calling from far away,
Wake you up in the middle of the night
Just to hear them say...
<<<
Welcome to the Hotel California
Such a lovely place
Such a lovely face
They livin' it up at the Hotel California
What a nice surprise, bring your alibis
<<<
Mirrors on the ceiling,
The pink champagne on ice
And she said 'We are all just prisoners here, of our own device'
And in the master's chambers,
They gathered for the feast
They stab it with their steely knives,
But they just can't kill the beast
Last thing I remember, I was
Running for the door
I had to find the passage back
To the place I was before
'Relax,' said the night man,
We are programmed to receive.
You can checkout any time you like,
but you can never leave!
//Fabrizio De André - [[Live dalla RAI|https://www.youtube.com/watch?v=ElMZp51aGXc]]//
E se vai all'Hotel Supramonte e guardi il cielo
Tu vedrai una donna in fiamme e un uomo solo
E una lettera vera di notte, falsa di giorno
E poi scuse e accuse e scuse senza ritorno
E ora viaggi, ridi, vivi, o sei perduta
Col tuo ordine discreto dentro il cuore
Ma dove, dov'è il tuo amore?
Ma dove è finito il tuo amore?
Grazie al cielo ho una bocca per bere e non è facile
Grazie a te ho una barca da scrivere, ho un treno da perdere
E un invito all'Hotel Supramonte, dove ho visto la neve
Sul tuo corpo, così dolce di fame, così dolce di sete
Passerà anche questa stazione senza far male
Passerà questa pioggia sottile come passa il dolore
Ma dove, dov'è il tuo cuore?
Ma dove è finito il tuo cuore?
E ora siedo sul letto del bosco che ormai ha il tuo nome
Ora il tempo è un signore distratto, è un bambino che dorme
Ma se ti svegli e hai ancora paura ridammi la mano
Cosa importa se sono caduto, se sono lontano
Perché domani sarà un giorno lungo e senza parole
Perché domani sarà un giorno incerto di nuvole e sole
Ma dove, dov'è il tuo amore?
Ma dove è finito il tuo amore?
//Traduction : //
!!L'hôtel Supramonte
Et si tu vas à l'hôtel Supramonte et que tu regardes le ciel
tu verras une femme en flammes et un homme seul
et une lettre vraie la nuit, fausse le jour
et puis des excuses et des accusations et des excuses sans retour
maintenant tu voyages, tu ris, tu vis, ou tu es perdue
avec ton organisation discrète au fond du cœur
mais où, où est ton amour, mais où est parti ton amour ?
Grâce au ciel j'ai une bouche pour boire et ce n'est pas facile
grâce à toi j'ai un tas de choses à écrire, j'ai un train à perdre
et une invitation à l'hôtel Supramonte où j'ai vu la neige
sur ton corps tellement doux de faim tellement doux de soif.
Cette gare passera aussi sans faire mal
cette pluie fine passera comme passe la douleur
mais où, où est ton cœur,
mais où as tu laissé ton cœur ?
Et maintenant je suis assis sur le lit du bois qui désormais porte ton nom
maintenant le temps c'est un homme discret, c'est un enfant qui dort
mais si tu te réveilles et que tu as encore peur redonne-moi la main
qu'importe si je suis tombé si je suis loin.
Parce que demain sera un longue journée sans paroles
parce que demain sera une journée incertaine de nuages et de soleil
mais où, où est ton amour,
mais où est parti ton amour ?
//Ange//
A. CANTIQUE
Ô toi la Vie
Plus d'un oiseau siffle ton image,
À toi la Vie
L'homme a donné corps en ton sillage
File ta laine à travers ma peau
Chasse ma haine et mon ennui !
Souffle la honte aux poils des roseaux
Pour qu'elle devienne rosée après la nuit !
De toi la Vie
Plus d'un poisson me frétille le charme,
Pour toi la Vie,
Le chant de la source monte une gamme
Une mousse légère orne les naseaux
D'un cheval en sabots d'argent,
Folle crinière déguise un manteau
Où vient se mirer le soleil levant
File ta laine à travers ma peau
Chasse ma haine et mon ennui !
Souffle la honte aux poils des roseaux
Pour qu'elle devienne rosée après la nuit !
À toi la Vie,
Plus d'un goéland vole ton âme,
Pour toi la Vie,
La mer a su aiguiser ses lames
Et de Calcutta à Nairobi,
Les mercenaires usent leurs voiles,
Comme l'oiseau construit son nid,
Une araignée tisse une toile
Ô toi la Vie,
Plus d'un oiseau siffle ton image,
À toi la vie,
L'homme a donné corps en ton sillage
B. PROCESSION
De lumière en lumière,
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu'à l'infini !
Quelle vie !
Fleur de Paradis
Elle invite le coeur à éponger les pleurs
Jusqu'à l'infini !
De lumière en lumière,
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu'à l'infini !
Quelle vie, quelle vie, quelle vie !
Fleur de Paradis (j'en ferai un bouquet)
Elle invite le coeur à éponger les pleurs
Jusqu'à l'infini !
De lumière en lumière,
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu'à l'infini !
Quelle vie, quelle vie, quelle vie !
Fleur de Paradis (je deviens bilboquet)
Elle invite les coeurs à éponger les pleurs
Jusqu'à l'infini !
{x2:}
Je suis fou !
Fou d'une autre vie
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux !
Je bois l'infini !
C. HYMNE
Quelle vie, fleur de paradis ! {x2}
Je suis fou !
Fou d'une autre vie !
//Blues interprété par [['Mississippi' Fred McDowell|https://www.youtube.com/watch?v=2jj7Etk64k4]], [[R.L. Burnside|https://www.youtube.com/watch?v=SZNfy2noeiY]], et une belle reprise par [[Phosphorescent|https://www.youtube.com/watch?v=cJQ7_BC7cV4]] alias Matthew Houck//
Oh, I wish I was in heaven sitting down
I wish this road we were taking
wasn't made for breaking down
I wish these nights of pleasure and these days of pain
weren't so tightly bound
and I wish I was in heaven sitting down.
<<<
They done kept me out here on this road so long
all my way back home she finally said "so long."
I tried to call her on some old telephone
but she's not around.
And I wish I was in heaven sitting down.
<<<
Oh, I wish I was in heaven sitting down
I wish this road we were taking
wasn't made for breaking down
I wish these nights of pleasure and these days of pain
weren't so tightly bound
and I wish I was in heaven sitting down.
<<<
I been out here so long, baby, my back and my shoulder
they're tired.
And my mind, though sound, has found itself so wired
but the wheels on this old thing, they keep turning around and around
and I wish I was in heaven sitting down
<<<
Oh, I wish I was in heaven sitting down
I wish this road we were taking
wasn't made for breaking down
I wish these nights of pleasure and these days of pain
weren't so tightly bound
and I wish I was in heaven sitting down.
oh, I wish I was in heaven sitting down.
Oh, I wish I was in heaven sitting down.
//Hervé Christiani//
Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
<<<
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
<<<
Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare
Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour
Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il leur raconte des histoires
Il les emmène par delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir
Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard
<<<
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
<<<
// Chanson de Guy Béart, Jacques Grello, Pierre Jean Gaston Garnot alias Trémolo, dans le disque "Il Fait Beau à Paris" (1975)//
* la chanson sur [[YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=KNEnJyTa6jg]]
* le disque complet sur [[Discogs|https://www.discogs.com/Guy-B%C3%A9art-Il-Fait-Beau-A-Paris/release/4495848]]
[>img[Il fait beau à Paris|ilfaitbeau.jpg]]
Quand le soleil s'est l'vé là-bas derrière Pantin
Ça n'a été qu'un cri dans le petit matin
"Il fait beau"
Les oiseaux de Paris filochant ventre à ciel
Aux quatre coins d'la ville ont porté la nouvelle
"Il fait beau"
D'la Muette à Pigalle, on se l'est répété
Une bonne nouvelle ça vaut l'coup d'en parler
"Il fait beau"
Et tout Paris bientôt fredonne obstinément
Ce refrain de trois mots monotone et charmant
"Il fait beau", tout l'monde est content
Puis le soleil joyeux montant un peu plus haut
En fin de matinée y a quel'qu' chose de nouveau
Il fait chaud
Ça s'aggrave d'heure en heure, bientôt nous étoufferons
On a un p'tit peu d'air quand il passe un avion
Il fait chaud
Les femmes sont adorables, comment peuvent-elles ranger
Dans si peu de tissu tant de choses à toucher ?
Il fait chaud
Partout dans les bistrots on prépare les grands verres
On a beau être content, on s'fait monter de la bière
Il fait chaud, faut jamais s'en faire
Délaissant avant l'heure son torride bureau
L'ami Gaston chez lui est rentré bien trop tôt
Il fait chaud
Il a trouvé sa femme seule avec un monsieur
A part le drap du d'ssus, ils n'avaient rien sur eux
Il fait chaud
Gaston restait sans voix, sa femme ne disait rien
Alors l'autre type a dit "Y a qu' comme ça qu'on est bien"
Il fait chaud
"Vous croyez ?" dit Gaston, "Je peux vous l'affirmer"
Gaston s'est dévêtu et tout s'est arrangé
Il fait chaud, on peut pas s'fâcher
Puis enfin c'est le soir, assis d'vant leur maison
Les concierges déclarent avec satisfaction
"Il fait bon"
Dans le ciel assombri, les hirondelles font,
En poussant des p'tits cris, une partie d'saute-mouch'rons
Il fait bon
Puis le soleil pressé disparaît vers ~Saint-Cloud
L'a l'tour du monde à faire, faut qu'il en mette un coup
Il fait doux
Il a pas d' temps à perdre s'il veut être rev'nu d'main
On compte sur lui d' bonne heure, là-bas derrière Pantin
Il f'ra beau,
Il f'ra beau
Ca nous plaira bien
//Fabrizio De André // - [[Live dal Teatro Brancaccio 1998|https://www.youtube.com/watch?v=ijEHZufmKU8]]////
All'ombra dell'ultimo sole
si era assopito un pescatore
e aveva un solco lungo il viso
come una specie di sorriso.
Venne alla spiaggia un assassino
due occhi grandi da bambino
due occhi enormi di paura
eran gli specchi di un'avventura.
lala lalalala lala la
E chiese al vecchio, "Dammi il pane
ho poco tempo e troppa fame"
e chiese al vecchio, "Dammi il vino
ho sete e sono un assassino".
Gli occhi dischiuse il vecchio al giorno
non si guardò neppure intorno
ma versò il vino e spezzò il pane
per chi diceva ho sete e ho fame.
lala lalalala lala la
E fu il calore di un momento
poi via di nuovo verso il vento
poi via di nuovo verso il sole
dietro alle spalle un pescatore.
Dietro alle spalle un pescatore
e la memoria è già dolore
è già il rimpianto di un aprile
giocato all'ombra di un cortile.
lala lalalala lala la
Vennero in sella due gendarmi
vennero in sella con le armi
chiesero al vecchio se lì vicino
fosse passato un assassino.
Ma all'ombra dell'ultimo sole
si era assopito il pescatore
e aveva un solco lungo il viso
come una specie di sorriso
e aveva un solco lungo il viso
come una specie di sorriso.
lala lalalala lala la
//Traduction ://
!!Le pêcheur
À l'ombre du dernier soleil
un pêcheur s'était assoupi
il avait un sillon le long du visage
comme une espèce de sourire
Il vint à la plage un assassin
avec deux grands yeux d'enfant
deux yeux énormes de peur
qui étaient les miroirs d'une aventure.
lala lala...
Il demanda au vieux donne moi du pain
j'ai peu de temps et j'ai trop faim
il demanda au vieux donne moi du vin
j'ai soif et je suis un assassin.
Il entrouvrit les yeux le vieux la journée
Ne regardait pas non plus autour de lui
mais il versa le vin, il rompit le pain
pour celui qui disait avoir soif et avoir faim.
lala lala...
Ce fut la chaleur d'un instant
puis il fila vite de nouveau vers le vent
le soleil toujours devant lui
et derrière lui un pêcheur.
Derrière lui un pêcheur
et la mémoire déjà douloureuse
déjà le regret d'un d'avril
joué à l'ombre d'une cour.
lala lala...
Deux gendarmes en selle arrivèrent
ils étaient à cheval et et armés
ils demandèrent au vieux si par ici
n'était pas passé un assasin.
Mais à l'ombre du dernier soleil
le pêcheur s'était assoupi
il avait un sillon le long du visage
comme une espèce de sourire
un sillon le long du visage
comme une espèce de sourire.
lala lala...
//poème "The Song of Hiawatha" : Henry Wadsworth Longfellow, 1855
musique : Mike Oldfield - chant : Maddy Prior//
[>img[Incantations|incantations.jpg]]
By the shores of Gitche Gumee
By the shining big-~Sea-Water
At the doorway of the wigwam
In the early summer morning
Hiawatha stood and waited
All the air was full of freshness
All the earth was bright and joyous
And before him, through the sunshine
Westward toward the neighboring forest
Passed in golden swarms the ahmo
Passed the bees, the honey-makers
Burning, singing in the sunshine
Bright above him shone the heavens
Level spread the lake before him
From its bosom leaped the sturgeon
Sparkling, flashing in the sunshine
On its margin the great forest
Stood reflected in the water
Every tree-top had its shadow
Motionless beneath the water
From the brow of Hiawatha
Gone was every trace of sorrow
As the fog from off the water
As the mist from off the meadow
With a smile of joy and gladness
With a look of exultation
As of one who in a vision
Sees what is to be, but is not
Stood and waited Hiawatha
Toward the sun his hands were lifted
Both the palms spread out toward it
And between the parted fingers
Fell the sunshine on his features
Flecked with light his naked shoulders
As it falls and flecks an oak-tree
Through the rifted leaves and branches
O'er the water floating, flying
Something in the hazy distance
Something in the mists of morning
Loomed and lifted from the water
Now seemed floating, now seemed flying
Coming nearer, nearer, nearer
Was it shingebis the diver?
Or the pelican, the shada?
Or the heron, the shuh-shuh-gah?
Or the white goose, waw-be-wana
With the water dripping, flashing
From its glossy neck and feathers?
It was neither goose nor diver
Neither pelican nor heron
O'er the water floating, flying
Through the shining mist of morning
But a birch canoe with paddles
Rising, sinking on the water
Dripping, flashing in the sunshine
And within it came a people
Can it be the sun descending
O'er the level plain of water?
Or the red swan floating, flying
Wounded by the magic arrow
Staining all the waves with crimson
With the crimson of its life-blood
Filling all the air with splendor
Filling all the air with plumage?
Yes; it is the sun descending
Sinking down into the water
All the sky is stained with purple
All the water flushed with crimson
No; it is the red swan floating
Diving down beneath the water
To the sky its wings are lifted
With its blood the waves are reddened
Over it the star of evening
Melts and trembles through the purple
Hangs suspended in the twilight
Walks in silence through the heavens
//"Chanson composée et chantée par Adamo en 1966. [...] Il a écrit le texte d'Inch'Allah avant qu'éclate la Guerre des Six Jours entre Israël et les États arabes en 1967 comme une chanson de paix. [...] Durant 1967, la chanson est interdite dans le monde arabe à cause des "sentiments pro-israéliens" dans la chanson selon la censure arabe." -- [[Wikipedia|https://fr.wikipedia.org/wiki/Inch%27Allah_(chanson_d%27Adamo)]]
[[le clip de 1966|https://www.youtube.com/watch?v=qIkrsBOymAY]]//
[>img[Jérusalem|jerusalem.jpg]]
J'ai vu l'Orient dans son écrin
Avec la Lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché
Ne vois-tu pas, humble chapelle
Toi qui murmures paix sur la terre
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu : Danger Frontière
<<<
Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi, Marie Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l'eau
Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah !
<<<
Et l'olivier pleurait son ombre
Sa tendre épouse, son amie
Qui reposait sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie
Sur une épine de barbelés
Le papillon guettait la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose
<<<
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d'Israël
Il y a des enfants qui tremblent
Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah !
<<<
Les femmes tombent sous l'orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé
Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché
<<<
Requiem pour six millions d'âmes
Qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui malgré le sable infâme
Ont fait pousser six millions d'arbres
Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah !
<<<
[>img[Adamo|adamo.jpg]]
{{firstletter{@@color:#7ba;Q@@}}}uand j'ai commencé ce carnet de chanson hypertexte il y a déjà quelques années (les plus anciennes rubriques remontent à 2007), c'était dans l'idée de sortir du support éditeur de texte qui rend tout classement vain et toute recherche impossible.
L'idée était de conserver les paroles de chansons que j'aime depuis longtemps, parfois au second degré, que j'ai découvertes récemment, ou que je rédecouvre avec une nostalgie non dissimulée.
Petit à petit, j'y ai ajouté des images, des liens ~YouTube, etc.
Aujourd'hui (2019), je me dis que le mettre en ligne sans le crier sur les toits, me permet de le partager avec la famille et les amis.
Du coup, j'en profite pour y ajouter une classification par genre, langue, et plus si affinités.
(à suivre...)
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La photo d'Adamo ci-contre est une référence à sa chanson [[Inch'Allah]] qui, enfant, me faisait bondir de ma chaise quand je l'entendais à la radio, poser mon pied sur un tabouret, et mimer le chanteur s'accompagnant à la guitare.
Elle a sans doute été déterminante dans mon goût pour le chant, les guitares et autres instruments à cordes pincées. Même si ce n'est que bien plus tard que j'ai perçu tout le sens des paroles de cette chanson qui m'envoûtait, et qui m'émeut toujours autant aujourd'hui.
<<<
[>img[Alain Souchon|souchon.jpg]]
//Paroles et musique Alain Souchon//
Refrain :
<<<
J'aimais mieux quand c'était toi
Quand sur ma bouche tu mettais tes doigts
En disant "Tais-toi"
"Mets ta main là et tais-toi"
J'aimais mieux quand c'était toi
J'aimais mieux toi
<<<
On va aux îles anglo-normandes
Et je leur fais arpenter les landes
À ces petites sœurs
On dort à l'hôtel près du phare
Le papier peint, le grand couloir
Où t'avais peur
On revient en bateau par Granville
Comme tu aimais
Je fais toujours beaucoup l'imbécile
Oui mais
Refrain
Je fais toujours beau parleur, baratineur
Que j'ai passé le Raz Blanchard en dériveur
Allongés sur le dos
On écoute chanter Dido
Au milieu des fleurs
Pour les tendresses épidermique
Je m'évertue, je m'applique
Et ça va
On me fait des baisers dans le cou
Mais je pense à toi beaucoup
Tu vois
Refrain
Elles ont aussi des avantages
Elles ont des jolis visages
Et tout ce que chez toi j'aimais
L'été où j'étais l'invité
De la principauté de ta beauté
Je passe des heures à la fenêtre
À regarder le vent peut-être
Y'en a même qui me disent "Je t'aime"
Moi je le dis jamais
<<<
"Mets ta main là et tais-toi"
J'aimais mieux quand c'était toi
J'aimais mieux toi
J'aimais mieux quand c'était toi
Quand sur ma bouche tu mettais tes doigts
En disant "Tais-toi"
"Mets ta main là et tais-toi"
<<<
//Au P’tit Bonheur//
Je suis resté qu’un enfant
Qu’aurait grandi trop vite
Dans un monde en super plastique
Moi j’veux retrouver… Maman !
Qu’elle me raconte des histoires
De Jane et de Tarzan
De princesses et de cerfs-volants
J’veux du soleil dans ma mémoire.
Refrain :
<<<
J’veux du soleil
J’veux du soleil
J’veux du soleil
J’veux du soleil
<<<
J’veux traverser des océans
Et devenir Monte Christo
Au clair de lune
M’échapper de la citadelle
J’veux devenir roi des marécages
Me sortir de ma cage
Un Père Noël pour Cendrillon
Sans escarpin…
J’veux faire danser Maman
Au son clair des grillons
J’veux retrouver mon sourire d’enfant
Perdu dans le tourbillon
Dans le tourbillon de la vie
Qui fait que l’on oublie
Que l’on est resté des mômes
Bien au fond de nos abris.
//Emily Loizeau, 2006//
Quand je dors tout' seule j'me dis Dieu ce s'rait bon
De partager mon lit avec un garçon
Quand je partage mon lit avec un garçon
J'me dis dormir toute seule Dieu ce s'rait bon
<<<
Ah non là vraiment
Je n'sais pas choisir
C'est bien embêtant
J'vous le fais pas dire
Ah non là vraiment
Je n'sais pas choisir
C'est tellement troublant
Laissez moi dormir
<<<
Quand chez l'indien je prend un poulet tika
Je me dis ca s'rait mieux un agneau corma
Quand finalement j'mange des gambas au raisin
J'me dis j'aurais dû prendre végétarien
<<<
//Refrain//
<<<
Quand je veux m'jeter du pont du Caroussel
Je me dis final'ment non la vie est belle
Quand quelqu'un me dit Dieu que la vie est belle
J'voudrais m'jeter du pont du Caroussel
<<<
//Refrain//
<<<
Quand je veux mourir le mercredi matin
Je me dis ça peut attendre jeudi matin
Quand je me réveille le matin du jeudi
J'me dis j'aurais dû mourir mercredi
<<<
//Refrain//
<<<
//poème : Victor Hugo - musique : Julos Beaucarne//
Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J'étais froid comme les marbres;
Je marchais à pas distraits;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son œil semblait dire : Après ?
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Moi, seize ans, et l'air morose.
Elle vingt; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblait
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.
Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Joli petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu
Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Je ne savais que lui dire;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
- Soit; n'y pensons plus ! dit-elle,
Depuis, j'y pense toujours.
Je ne songeais pas à Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
- Soit; n'y pensons plus ! dit-elle,
Depuis, j'y pense toujours.
//Daniel Thibon, Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Boeing bleu de mer
J'ai besoin de revoir l'hiver
Et ses aurores boréales
J'ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l'hiver
Des roses bleues, des roses d'or
Dans le silence de l'hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le cristal et le verre
Où viennent se poser des anges
Je reviendrai à Montréal
Écouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blanc de l'hiver
Je veux revoir le long désert
Des rues qui n'en finissent pas
Qui vont jusqu'au bout de l'hiver
Sans qu'il y ait trace de pas
J'ai besoin de sentir le froid
Courir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbons clairs
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Boeing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l'hiver
Me marier avec l'hiver
//The Les Humphries Singers - 1972
[[le clip de 1972|https://www.youtube.com/watch?v=0JCoBuZ9bWs]]//
Given the Chance and the Time, Jennifer Adam could be
Like the other girls why, don't she try,
She isn't really as bad as some people surmise
<<<
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Oh, name, ain't she sweet, her feet are all bare and she's nothing to wear
Given the chance and the Time, Jennifer Adam, could be mine
Jennifer Adam, Jennifer Adam, Jennifer Adam, Adam
<<<
Never before have I seen, Jennifer Adam is sleep when the other girls dream,
So it seems, she's in a world of her own and I know what it means
<<<
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Oh, name, ain't she sweet, her feet are all bare and she's nothing to wear
Given the chance and the Time, Jennifer Adam, Jennifer Adam, Adam
<<<
Looking the worse for the ware, Jennifer Adam don't notice at all when I’m there,
She don't care, she is that kind of a girl who has been every where
<<<
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Oh, name, ain't she sweet, her feet are all bare and she's nothing to wear
Given the chance and the Time, Jennifer Adam, could be mine
Jennifer Adam, Jennifer Adam, Jennifer Adam, Adam
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go,
Woooooowoo, Jennifer Adam, don't no where to go
//Anna Calvi
Album : Jezebel / Moulinette - Single 2010//
If ever a devil was born
Without a pair of horns
It was you, Jezebel, it was you
If ever an angel fell
Jezebel, it was you
Jezebel, it was you
If ever a pair of eyes
Promised me paradise
Deceiving me, grieving me
Leaving me blue
It was you, Jezebel, c'était toi
If ever a devil’s plan
Was made to torment man
It was you, Jezebel, it was you
Could be better had I never known
A lover such as you
Forsaking dreams and all
For the siren call of your arms
Like a demon, love possessed me
You upset me constantly
What evil star is mine
That my fate’s design should be
If ever a pair of eyes
Promised me paradise
Deceiving, believing, believing you
It was you, Jezebel, c'était toi
If ever a devil was born
Without a pair of horns
It was you, night and day, every way
Jezebel, Jezebel, Jezebel
//Chanson Plus Bifluorée//
//Musique : Gipsy Kings//
Depuis le temps que je fais les Bodega
Mon pauvre foie a subi de beaux dégâts
Je bois de tout, sangria y téquila
Je n'en peux plus de me casser la têta
<<<
Je suis jobard, je suis complètement jobard
Je suis jobard, je suis complètement jobard
<<<
Quand les couillons de l'aficion crient Olé
En titubant je vais au bar d'à côté
Moi, le taureau, je l'aime mieux dans le plat
La corrida, je ne connais que les abats
<<<
Au bar, au bar, je suis toujours fourré au bar
Au bar, au bar, je suis toujours fourré au bar
<<<
Finie la nuit, on est déjà au matin
Sur le trottoir, je suis couché comme un chien
Comme les bouteilles je suis bien cassé
La Feria, je n'en peux plus j'en ai assez
<<<
Je suis jobard, je suis complètement jobard
Je suis jobard, je suis complètement jobard
<<<
//Paroles : Van Halen
Musique : Eddie Van Halen//
Owwww!
I get up, and nothin' gets me down
You got it tough, I've seen the toughest around
And I know, baby, just how you feel
You got to roll with the punches and get to what's real
Ah, can't ya see me standin' here
I got my back against the record machine
I ain't the worst that you've seen
Ah, can't ya see what I mean?
Ah, might as well jump. Jump!
Might as well jump
Go ahead an' jump. Jump!
Go ahead and jump
Ow-oh! Hey, you! Who said that? Baby, how you been?
You say you don't know, you won't know until you begin
So can't ya see me standing here
I got my back against the record machine
I ain't the worst that you've seen
Ah, can't ya see what I mean?
Ah, might as well jump. Jump!
Go ahead and jump
Might as well jump. Jump!
Go ahead and jump
Jump!
//(Guitar Solo)//
Might as well jump. Jump!
Go ahead and jump
Get it in, jump. Jump!
Go ahead and jump
Jump! Jump! Jump! Jump!
//Simon & Garfunkel - Sounds of Silence, 1966//
[>img[Simon & Garfunkel|Simon-Garfunkel1.jpg]]
I hear the drizzle of the rain
Like a memory it falls
Soft and warm continuing
Tapping on my roof and walls
And from the shelter of my mind
Through the window of my eyes
I gaze beyond the rain-drenched streets
To England where my heart lies
My mind's distracted and diffused
My thoughts are many miles away
They lie with you when you're alseep
And kiss you when you start your day
And a song I was writing is left undone
I don't know why I spend my time
Writing songs I can't believe
With words that tear and strain to rhyme
And so you see I have come to doubt
All that I once held as true
I stand alone without beliefs
The only truth I know is you
And as I watch the drops of rain
Weave their weary paths and die
I know that I am like the rain
There but for the grace of you go I
//Fabrizio De André - [[Live dal Teatro Brancaccio 1998|https://www.youtube.com/watch?v=7BwZdO-SILY]]//
Il cuore rallenta la testa cammina
in quel pozzo di piscio e cemento
a quel campo strappato dal vento
a forza di essere vento
porto il nome di tutti i battesimi
ogni nome il sigillo di un lasciapassare
per un guado una terra una nuvola un canto
un diamante nascosto nel pane
per un solo dolcissimo umore del sangue
per la stessa ragione del viaggio viaggiare
Il cuore rallenta e la testa cammina
in un buio di giostre in disuso
qualche rom si é fermato italiano
come un rame a imbrunire su un muro
saper leggere il libro del mondo
con parole cangianti e nessuna scrittura
nei sentieri costretti in un palmo di mano
i segreti che fanno paura
finché un uomo ti incontra e non si riconosce
e ogni terra si accende e si arrende la pace
i figli cadevano dal calendario
Yugoslavia Polonia Ungheria
i soldati prendevano tutti
e tutti buttavano via
e poi Mirka a San Giorgio di maggio
tra le fiamme dei fiori a ridere a bere
e un sollievo di lacrime a invadere gli occhi
agli occhi cadere
ora alzatevi spose bambine
che é venuto il tempo di andare
con le vene celesti dei polsi
anche oggi si va a caritare
e se questo vuol dire rubare
questo filo di pane tra miseria e sfortuna
allo specchio di questa kampina
ai miei occhi limpidi come un addio
lo puó dire soltanto chi sa di raccogliere in bocca
il punto di vista di Dio
<<<
Cvava sero po tute
i kerava
jek sano ot mori
i taha jek jak kon kasta
<<<
Poserá la testa sulla tua spalla
e fará
un sogno di mare
e domani un fuoco di legna
<<<
vasu ti baro nebo
avi ker
kon ovla so mutavia
kon ovla
<<<
perché l'aria azzurra
diventi casa
chi sará a raccontare
chi sará
<<<
ovla kon ascovi
me gava palan ladi
me gava
palan bura ot croiuti
<<<
sará chi rimane
io seguiró questo migrare
seguiró
questa corrente di ali
//Traduction ://
!!Khorakhanè
Le coeur ralentit la tête marche
dans ce puits de pisse et de ciment
dans ce champ arraché par le vent
à force d'être vent.
Je porte le nom de tous les baptêmes
chaque nom un cachet sur un laissez-passer
pour un gué une terre un nuage un chant
un diamant caché dans le pain
pour une seule très douce humeur du sang
pour la raison même du voyage, voyager
Le coeur ralentit et la tête marche
dans l'obscurité d'un vieux manège
certains roms se sont arrêtés italien
à s'assombrir sur un mur tel des cuivres.
Savoir lire le livre du monde
avec des mots changeants et aucune écriture
dans les sentiers contraints d'une paume de main,
les secrets qui font peur
jusqu'à ce qu'un homme te rencontre et se reconnaisse
et que chaque terre s'allume et se rende à la paix.
Les enfants tombaient du calendrier
Yougoslavie Pologne Hongrie
les soldats prenaient tout le monde
et ils jetaient tout le monde.
Et puis Mirka pour la St Georges de mai
à rire à boire, entre les flammes des fleurs,
et des larmes de soulagement inondent les yeux
et en tombent.
Maintenant levez-vous épouses et filles
il est venu le temps de partir
avec les veines célestes des poignets
aujourd'hui aussi on cherche charité.
Et si ça veut dire voler
ce maigre bout de pain entre misère et malchance,
au miroir de cette Kampina
à mes yeux limpides comme un adieu
il n'y a que celui qui sait accueillir dans sa bouche
le point de vue de Dieu qui puisse le dire.
[...]
Je poserai la tête sur ton épaule
et ferai
un rêve de mer
et demain un feu de bois
pour que l'air azur
devienne maison
Qui pourra raconter
qui pourra
ce seront ceux qui restent
moi je suivrai cette migration
je suivrai
ce courant ailé.
//Pascal Danel//
Il n’ira pas beaucoup plus loin
La nuit viendra bientôt
Il voit là-bas dans le lointain
Les neiges du Kilimandjaro
<<<
Elles te feront un blanc manteau
Où tu pourras dormir
<<<
Dans son délire il lui revient
La fille qu’il aimait
Ils s’en allaient main dans la main
Il la revoit quand elle riait
<<<
Elles te feront un blanc manteau
Où tu pourras dormir
<<<
Voilà sans doute à quoi il pense
Il va mourir bientôt
Elles n’ont jamais été si blanches
Les neiges du Kilimandjaro
<<<
Elles te feront un blanc manteau
Où tu pourras dormir bientôt
<<<
//"Kilkelly, Ireland" is a song by Steven and Peter Jones. It tells the story of an Irish emigrant to America through a series of letters from his father back in Kilkelly. It has five verses covering the period between 1860 and 1892. [Wikipedia]//
Kilkelly, Ireland, 18 and 60, my dear and loving son John
Your good friend the schoolmaster Pat ~McNamara's so good
As to write these words down.
Your brothers have all gone to find work in England,
The house is so empty and sad
The crop of potatoes is sorely infected,
A third to a half of them bad.
And your sister Brigid and Patrick O'Donnell
Are going to be married in June.
Your mother says not to work on the railroad
And be sure to come on home soon.
Kilkelly, Ireland, 18 and 70, dear and loving son John
Hello to your Mrs and to your 4 children,
May they grow healthy and strong.
Michael has got in a wee bit of trouble,
I guess that he never will learn.
Because of the dampness there's no turf to speak of
And now we have nothing to burn.
And Brigid is happy, you named a child for her
And now she's got six of her own.
You say you found work, but you don't say
What kind or when you will be coming home.
Kilkelly, Ireland, 18 and 80, dear Michael and John, my sons
I'm sorry to give you the very sad news
That your dear old mother has gone.
We buried her down at the church in Kilkelly,
Your brothers and Brigid were there.
You don't have to worry, she died very quickly,
Remember her in your prayers.
And it's so good to hear that Michael's returning,
With money he's sure to buy land
For the crop has been poor and the people
Are selling at any price that they can.
Kilkelly, Ireland, 18 and 90, my dear and loving son John
I guess that I must be close on to eighty,
It's thirty years since you're gone.
Because of all of the money you send me,
I'm still living out on my own.
Michael has built himself a fine house
And Brigid's daughters have grown.
Thank you for sending your family picture,
They're lovely young women and men.
You say that you might even come for a visit,
What joy to see you again.
Kilkelly, Ireland, 18 and 92, my dear brother John
I'm sorry that I didn't write sooner to tell you that father passed on.
He was living with Brigid, she says he was cheerful
And healthy right down to the end.
Ah, you should have seen him play with
The grandchildren of Pat ~McNamara, your friend.
And we buried him alongside of mother,
Down at the Kilkelly churchyard.
He was a strong and a feisty old man,
Considering his life was so hard.
And it's funny the way he kept talking about you,
He called for you in the end.
Oh, why don't you think about coming to visit,
We'd all love to see you again.
//Carl Douglas, 1974
[[clip original|https://www.youtube.com/watch?v=jhUkGIsKvn0]]//
Everybody was kung-fu fighting
Those cats were fast as lightning
In fact it was a little bit frightning
But they fought with expert timing
They were funky China men from funky Chinatown
They were chopping them up and they were chopping them down
It's an ancient Chineese art and everybody knew their part
From a feint into a slip, and kicking from the hip
Everybody was kung-fu fighting
Those cats were fast as lightning
In fact it was a little bit frightning
But they fought with expert timing
There was funky Billy Chin and little Sammy Chung
He said here comes the big boss, lets get it on
We took a bow and made a stand, started swinging with the hand
The sudden motion made me skip now we're into a brand knew trip
Everybody was kung-fu fighting
Those cats were fast as lightning
In fact it was a little bit frightning
But they did it with expert timing
//(repeat)//
...make sure you have expert timing
Kung-fu fighting, had to be fast as lightning
//Chanson Plus Bifluorée//
//Musique : « La Varsovienne »//
Amstramgram
Assedic et Spedidam
Qui qui va perdre ses droits
C'est toi
En rang serré l'ennemi nous assaille
Autour de notre drapeau groupons-nous
Que nous importe la mort menaçante
Pour l'Assedic soyons prêts à souffrir
Mais le musicien courbé sous la honte
Ne doit avoir qu'un seul étendard
Un seul mot d'ordre travail et justesse
Suivons le rythme sur un tempo d'acier
Oh frères aux armes pour notre lutte
Pour la victoire de tous les intermittents
Un seul mot d'ordre feuilles roses et vignettes
Fiches de paye congés spectacle défraiements
Les producteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain les artistes affamés
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N'ont pas en vain combattu et chanté
Contre les bourgeois et les ploutocrates
Contre les rois et les trônes pourris
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à jamais victorieux
Oh frères aux armes pour notre lutte
Pour la victoire de tous les intermittents
Un seul mot d'ordre feuilles roses et vignettes
Fiches de paye congés spectacle défraiements
Défraiements!
//Emily Loizeau//
On dit qu'il y fait toujours beau
C'est là que migrent les oiseaux
On dit ça
De l'autre bout du monde
J'avance seule dans le brouillard
C'est décidé ça y est, je pars
Je m'en vais
À l'autre bout du monde
<<<
L'autre bout du monde
L'autre bout du monde
<<<
J'arrive sur les berges d'une rivière
Une voix m'appelle puis se perd
C'est ta voix
À l'autre bout du monde
Ta voix qui me dit mon trésor
Tout ce temps, je n'étais pas mort
Je vivais
À l'autre bout du monde
<<<
L'autre bout du monde
L'autre bout du monde
<<<
Sur la rivière il pleut de l'or
Entre mes bras je serre ton corps
Tu es là
À l'autre bout du monde
Je te rejoins quand je m'endors
Mais je veux te revoir encore
Où est il
L'autre bout du monde ?
<<<
L'autre bout du monde
L'autre bout du monde
L'autre bout du monde
<<<
Dans les vieux pays j'avions
Trois violons
Un tambourin une mandoline
Et pis fort peu d'ennui
<<<
Quand la semaine était finie
A venait danser la compagnie
Des gavottes sur des airs de bière
Ça regardait les yeux fermés toute la beauté des invités
Sans leur marcher ses pieds
<<<
Pis y a un roi qu'on avait pas connu
Qui nous a envoyé dans les pays neufs
Pour la grande gloire de la vieille France
Qu'on avait même pas connu personnellement
Y nous ont mis dans des bateaux si petits
Que les violons
Les tambourins, les mandolines
Les guitares tout attristés
Sont restés sur le quai
C'est pas compliqué
On pouvait même pu danser
Ça fait qu'on s'est dit que si le roi de France voulait vraiment pas qu'on danse
Peut-être ben qu'on partirait dans les Amériques et pis on est parti
Arrivé dans les Amériques
Y avait tant d'ennui
Tant de peines d'amour pis d'attristés
Pis tant d'envie de danser
Que le menuisier Médée s'est garroché tout excité
Y'a construit trois cents violons des tambourins des mandolines
Y'a écrit une chanson y a convoqué toute une soirée
<<<
Quand la semaine était finie
A venait danser la compagnie
Des gavottes sur des airs de bière
Ça regardait les yeux fermés toute la beauté des invités
Sans leur marcher ses pieds
<<<
Pis y a un autre roi, qu'on avait pas connu
Qui nous a chassés d'où ce qu'on était installé
Pour la grande gloire de l'Angleterre
Qu'on avait même pas connu personnellement
Y nous ont mis dans des bateaux si petits
Que les violons
Les tambourins les mandolines
Les guitares tout attristés
Sont restés sur le quai
C'est pas compliqué
On pouvait même pu danser
Ça fait qu'on s'est dit que si tous les rois de tous les pays voulaient
Vraiment pas qu'on danse, peut-être ben qu'on pourrait se mettre à chanter
Parce que quand on chante, on est un peu plus vicieux que quand on danse
Et pis on a écrit
<<<
Le roi d'Angleterre est garni d'un coeur de fer
Y vole la terre de ses serfs
Pour plaire à l'esprit de grandeur de ses pères
Marchande la chair de ses frères
Leur crie de se taire
Leur prend leurs violons pour combattre les rigodons
Mais le roi d'Angleterre n'y voit pas trop clair
Y court vers le cimetière
Pas de violons pas de mandolines
Le monde joue de la cuillère
Y pourront jamais les faire taire
Quand y aura plus de violons
Pour danser les rigodons
Quand y aura plus de cuillères
Pour cracher la colère
C'est le libéra du roi que le monde chantera
Rien que d'une seule voix
<<<
//Trad.
interprétation par [[La Bamboche|https://www.youtube.com/watch?v=6HaAGL2perA]]//
Enfin Cartouche est pris
Avecque sa maîtresse
On dit qu'il s'est enfui
Par un tour de souplesse
Un chien l'a fait r'pincer
Dès le matin !
On l'a mis au cachot
Avec un fort bon drille,
Sans couteau ni ciseau
Ni marteau ni faucille
Leurs mains ont fait un trou
Chez le voisin !
Il dit à la question
« Je ne suis pas Cartouche
Je suis Jean Bourguignon
Je ne crains point vos douches
Je suis Lorrain de nation
Je suis Lorrain »
On le mena Jeudi
En place de Grève
Tout était si rempli
Que tout le monde y crève.
Puis on l'a fait sortir
De sa prison
En montant l'escalier
De l'Hôtel de Ville
Il dit au gonfalier
« Ami je suis débile
Donne moi un verre de vin
Mon cher ami »
On dit qu'il accusa
Grand nombre de personnes
Des pays étrangers
Des femmes, aussi des hommes
Il fut exécuté
Le vendredi.
//poème d'amour anonyme du ~XVIIIe siècle - la chanson enfantine [[Ah! vous dirais-je, maman|https://fr.wikipedia.org/wiki/Ah_!_vous_dirai-je,_maman]] en est une parodie, laquelle a été parodiée en moult version, dont une [[très libertine|Ah! vous dirais-je, maman]].//
Ah ! vous dirai-je, maman,
Ce qui cause mon tourment ?
Depuis que j'ai vu Lysandre
Me regarder d'un air tendre ;
Mon cœur dit à chaque instant :
« Peut-on vivre sans amant ? »
L'autre jour, dans un bosquet,
De fleurs il fit un bouquet ;
Il en para ma houlette
Me disant : « Belle brunette,
Flore est moins belle que toi ;
L'amour moins tendre que moi.
Étant faite pour charmer,
Il faut plaire, il faut aimer ;
C'est au printemps de son âge,
Qu'il est dit que l'on s'engage.
Si vous tardez plus longtemps,
On regrette ces moments. »
Je rougis et par malheur
Un soupir trahit mon cœur.
Le cruel avec adresse,
Profita de ma faiblesse :
Hélas, maman ! un faux pas
Me fit tomber dans ses bras.
Je n'avais pour tout soutien
Que ma houlette et mon chien.
L'amour, voulant ma défaite,
Ecarta chien et houlette ;
Ah ! qu'on goûte de douceur,
Quand l'amour prend soin d'un cœur !
//Paroles : Georges Brassens//
//Musique : Jean Bertola//
Tous les Brummel, les dandies, les gandins,
Il les considérait avec dédain,
Faisant peu d’cas de l’élégance il s’ha-
-billait toujours au décrochez-moi-ça.
Au combat pour s’en faire une liquette,
Sous un déluge d’obus, de roquettes,
Il conquit un oriflamme teuton :
Cet acte lui valut le grand cordon.
Mais il perdit le privilège de
S’aller vêtir à la six-quatre-deux
Car ça la fout mal, saperlipopette,
D’avoir des faux plis, des trous à ses bas,
De mettre un ruban sur la salopette :
La Légion d’Honneur, ça pardonne pas.
L’âme du bon feu maitre Jean Cottard
Se réincarnait chez ce vieux fêtard.
Tenter de l’empêcher de boire un pot,
C’était ni plus ni moins risquer sa peau.
Un soir d’intempérance à son insu,
Il éteignit en pissottant dessus
Un simple commencement d’incendie :
On lui flanqua le Mérite, pardi !
Depuis que n’est plus vierge son revers,
Il s’interdit de marcher de travers
Car ça la fout mal d’aller dans les vignes
Dites du Seigneur, faire des faux pas
Quand on est marqué du fatal insigne :
La Légion d’Honneur, ça pardonne pas.
Grand peloteur de fesses convaincu,
Passé maître en l’art de la main au cul,
Son dada c’était que la femme eu le
Bas de son dos tout parsemé de bleus.
En vue de la palper d’un geste obscène,
Il a plongé pour sauver de la Seine
Une donzelle en train de se noyer :
Dame, aussi sec on vous l’a médaillé.
Ce petit hochet à la boutonnière
Vous le condamna de bonne manière
Car ça la fout mal, avec la rosette
De tâter, flatter des filles les appâts.
La louche au valseur, pas de ça, Lisette :
La Légion d’Honneur, ça pardonne pas.
Un brave auteur de chansons malotru
Avait une tendance à parler cru.
Bordel de Dieu, con, pute, etc.,
Ornaient ses moindres tradéridéra.
Sa muse un soir d’un derrière distrait
Pondit – elle ne le fit pas exprès –
Une rengaine sans grands mots dedans :
On vous le chamarra tambour battant
Et maintenant qu’il porte cette croix,
Proférer merde il n’en a plus le droit
Car ça la fout mal de mettre à ses lèvres
De Grand Commandeur des termes trop bas,
D’chanter le grand vicaire et les trois orfèvres :
La Légion d’Honneur, ça pardonne pas !
//Cette chanson porte sur le thème de la séparation qu'a vécu Bashung. C'est d'ailleurs sur le tournage du clip - ironie - qu'il rencontrera sa future femme, Chloé.//
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphore
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour, j'ai fait le mort
T'étais pas née
A la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu, je trempais
Histoire d'eau
<<<
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
<<<
J'ai fait la saison
Dans cette boite crânienne
Tes pensées, je les faisais miennes
T'accaparer, seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher a te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
<<<
La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho
<<<
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
<<<
La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho
La nuit je mens...
Viens voir t'asseoir y'où cé que ça te plaît
Dans le blanc de mes yeux
On prendra cinq minutes avant la vie
Pour voir si on en a envie
Beau temps, mauvais temps tu repartiras
La terre ça n'attend pas
Ou presque pas
<<<
Étends-toi doucement sur mon radeau
Qu'on fasse le tour de l'étang
Qu'on s'en rappelle un peu pour la revanche
N'avoir pas pu être amoureux
Si peu
<<<
Prends pas la peine de te retourner
On est guetté
Faut ni changer d'idée ni trop s'aimer
Les vieux me voient déjà accoucher
Avant que l'orage ne repasse par là
Y faudrait prendre le large
C'est pas des enfants que je mettrai au monde
Mais des occupants de moins
Ton ancêtre comme le mien
Les têtes de pierre
N'en attend pas plus de moi
Plus de moi
On m'a trop dit d'être sage
Caresser les filages
Jusqu'à bon âge du mariage
Mais voilà que le large me sourit, si sage
M'invite au bout de la vie
<<<
Étends-toi doucement sur mon radeau
Qu'on fasse le tour de l'étang
Avec un peu de temps
La vie me l'a dit
On se retrouvera très loin d'ici
<<<
//Gilbert Bécaud//
Approchez, Messieurs Dames, s'il vous plaît !
Approchez, approchez, serrez, serrez le rond !
Messieurs Dames, s'il vous plaît,
Approchez, approchez à la vente aux enchères !
Préparez la monnaie !
Moi je suis là pour vendre et vous pour acheter...
Des lots exceptionnels, des prix exceptionnels...
du rêve pour pas cher à ma vente aux enchères...
Ah, moi qui ai des souvenirs
à ne plus savoir qu'en faire,
Vous pouvez vous les acheter comme ça
à ma vente aux enchères,
Chez vous, Pointu, Tiloué !
Bonnes bonnes bonnes bonnes gens, approchez donc !
Approchez, serrez le rond !
Ça va commencer, oui.
Bonnes bonnes gens, approchez donc !
Serrez le rond ! Ça va commencer !
Monsieur Pointu, s'il vous plaît.
Premier lot, premier lot.
Mais c'est là, le numéro un !
La grande, la grande - oui- aventure !
Oui, j'aime ça, un coup de pied au cul,
Mon père n'avait pas tort.
Je vole aux étalages et je couche dehors,
Je saute dans un camion qui file vers le nord.
Ce coup de pied au cul m'a rapporté de l'or.
S'il vous plaît, un coup de pied au cul.
Parfaitement !
Mise à prix, mise à prix : cinq sous.
Cinq sous, allons messieurs, s'il vous plaît.
Cinq sous, cinq petits sous.
Cinq sous, c'est pas beaucoup !
Cinq sous, allons allons, cinq sous.
Cinq sous, à qui dit mieux,
Cinq sous le monsieur.
Monsieur est généreux, merci !
Six sous, allons allons, six sous, see'est peu,
Un coup de pied au cul.
Sept sous, la dame en bleu.
Une fois, deux fois, huit sous le soldat.
Bravo, caporal !
Ce coup de pied au cul te fera général !
Un p'tit effort, Un p'tit effort,
Un coup de pied au cul en or.
Neuf sous, j'ai entendu,
Neuf sous l' barbu,
Dix sous l' soldat.
Un deux trois, vendu au soldat, Monsieur Pointu.
Ah, moi qui ai des souvenirs
à ne plus savoir qu'en faire,
Vous pouvez vous acheter les comme ça
à ma vente aux enchères
Chez vous, Pointu, Tiloué !
Bonnes bonnes bonnes bonnes gens, approchez donc !
Approchez, serrez le rond !
Ça va continuer, oui.
Bonnes bonnes gens, approchez donc !
Serrez le rond ! Ça va continuer !
Monsieur Pointu, s'il vous plaît.
Deuxième lot, deuxième lot.
Un grand, un grand chagrin, oui, d'amour.
c'est triste, c'est triste,
Un grand chagrin d'amour,
Un grand, un vrai de vrai.
J'ai vendu la boutique et j'ai pris les billets.
Elle est partie sans moi.
Là, là j'ai failli crever.
Tenez, vous pouvez constater,
c'est pas cicatrisé.
La cicatrice, la cicatrice.
Mise à prix {x2} :
Dix sous. {x2}
Bravo, Messieurs Dames, s'il vous plaît, allez !
Dix sous, dix petits sous,
Dix sous, c'est pas beaucoup !
Dix sous, allons allons, dix sous.
Dix sous à qui dit mieux,
Onze sous le monsieur.
Monsieur est amoureux,
Tant mieux !
Onze sous, allons allons,
Onze sous, see'est court !
Un grand chagrin d'amour,
c'est comme du velours.
Une fois, deux fois, treize sous monsieur l'abbé
Voyons monsieur l'abbé,
Un beau chagrin d'amour.
Monsieur l'abbé est sourd.
Qui a levé la main ?
Le monsieur dans le coin ?
Vous avez dit combien ?
Putain !
Quinze sous la dame en noir {x2}
Vingt sous le vieillard
Un deux trois... Vendu !
c'est le vieillard, Monsieur Pointu.
Ah, moi qui ai des souvenirs
à ne plus savoir qu'en faire,
Vous pouvez vous les acheter comme ça
à ma vente aux enchères
Chez vous, Pointu, Tiloué !
Bonnes bonnes bonnes bonnes gens, approchez donc !
Approchez, serrez le rond !
Ça va continuer, oui.
Bonnes bonnes gens, approchez donc
Serrez le rond ! Ça va continuer !
Monsieur Pointu me semble, s'il vous plaît.
Troisième lot, troisième lot, numéro trois.
La mort du héros.
c'est beau ça, c'est beau !
Une superbe mort que j'avais gardée pour moi,
Sans curé, sans docteur,
Une mort de gala, une mort en pleine vie,
Tout debout et bien droit,
Un beau coup de fusil.
Pan ! c'est pas beau ça ?
Monsieur, la mort du héros.
La mort d'un héros avec fusil, avec fusil.
Mise à prix {x2} :
Un franc.
Un franc, allons messieurs, s'il vous plaît, allons !
Un franc, un petit franc,
Un franc, c'est pas beaucoup !
Un franc, allons allons, un franc.
Un franc la mort jolie,
Deux francs, monsieur a dit.
Monsieur n'a peur de rien,
c'est bien !
Deux francs la mort jolie, jolie, jolie,
Un beau coup de fusil joli joli.
Une fois, deux fois !
Une mort comme ça,
Si vous n'en voulez pas,
Ben, je la garderai pour moi !
Une mort en pleine vie
Tout debout et bien droit,
Un bon coup de fusil.
Pan ! Salut !
[>img[Théodore Monod|Theodore_Monod.jpg]]
//Paroles et musique Alain Souchon - 2005//
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières
Marcher dans le désert
Dormir dehors
Couché sur le sable d'or
Les satellites et les météores
Dormir dehors
Il faut un minimum
Une bible, un cœur d'homme
Un petit gobelet d'aluminium
Il faut un minimum
Si loin de la nature ici
Le cœur durcit
On est si loin de l'air
On est si loin du vent
Si loin du grand désert
Si loin de l'océan
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Si loin de la nature ici
Le cœur durcit
Chercheur de trésor
De brindilles et de phosphore
D'amours humaines et d'effort
Chercheur de trésor
Il faut un minimum
Une bible, un cœur d'homme
Un petit gobelet d'aluminium
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
//Encore un tube, écrit en 1968, et on croirait qu'il date de ce matin ;-)
[[le live officiel de 1968|https://www.youtube.com/watch?v=AfpSRnahQig]] (archive INA)//
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
<<<
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté.
<<<
J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup d'argent
Pour vendre mes chances
Dans le Tour de France
Le Tour est un spectacle et plaît à beaucoup de gens
Et dans le spectacle
Y a pas de miracle
<<<
Le coureur a dit la vérité
Il doit être exécuté.
<<<
A Chicago un journaliste est mort dans la rue
Il fera silence
Sur tout ce qu'il pense
Pauvre Président tous tes témoins ont disparu
En choeur ils se taisent
Ils sont morts les treize
<<<
Le témoin a dit la vérité
Il doit être exécuté.
<<<
Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin
Rester dans la ligne
Suivre les consignes
A Moscou un poète à l'Union des écrivains
Souffle dans la soupe
Où mange le groupe.
<<<
Le poète a dit la vérité
Il doit être exécuté.
<<<
Combien d'hommes disparus qui un jour ont dit non
Dans la mort propice
Leurs corps s'évanouissent
On se souvient ni de leurs yeux ni de leur nom
Leurs mots qui demeurent
Chantent "juste" à l'heure.
<<<
L'inconnu a dit la vérité
Il doit être exécuté.
<<<
Un jeune homme à cheveux longs grimpait le Golgotha
La foule sans tête
Etait à la fête
Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas
C'est plus juste en somme
D'abattre un seul homme.
<<<
Ce jeune homme a dit la vérité
Il doit être exécuté.
<<<
Ce soir avec vous j'ai enfreint la règle du jeu
J'ai enfreint la règle
Des moineaux, des aigles
Vous avez très peur pour moi car vous savez que je
Risque vos murmures
Vos tomates mûres
<<<
Ma chanson a dit la vérité
Vous allez m'exécuter
Ma chanson a dit la vérité
Vous allez m'exécuter
<<<
//Jean Tranchant
Interprète : Marianne Oswald (Alice Bloch) (1901-1985)//
On habitait porte Saint Ouen,
Le père était tondeur de chien
La mère faisait des lessives
Faut bien travailler pour qu’on vive
Quand papa rentrait mécontent,
Il tapait un peu sur maman
Ca lui faisait passer sa rage,
C’était vraiment un bon ménage
Papa buvait bien quelques fois,
Ca vous console quand on boit
Maman n’était pas la dernière,
D’accepter de prendre un verre
Nous on les suivait jusqu’au bar,
Ils nous donnaient de leur pinard
Ca nous faisait tenir bien sages,
C’était vraiment un bon ménage
Les dimanches on allait au bois,
Y’avait des claques chaque fois
On a été sept et puis douze,
Car maman était très jalouse
Son homme était l’astre du jour,
Et puis elle adorait l’amour
Maman elle est morte à l’ouvrage,
C’était vraiment un bon ménage
Ca leur crevait d’avoir du cœur,
Mais moi j’ai cherché le bonheur
Comme il n’existe pas sur terre,
J’n’ai trouve que la misère
Je suis une bête de somme,
Condamnée à aimer les hommes
Jusqu’au terme de mon voyage,
Et pis merde pour les bons ménages
//Trad.
interprétation par [[Le Poème Harmonique|https://www.musicme.com/Le-Poeme-Harmonique/titres/La-Complainte-de-Mandrin-t131785.html]] in "Aux Marches du Palais : Romances et Complaintes de la France d'Autrefois" (2001)//
Nous étions vingt ou trente,
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc,
À la mode des…
Vous m'entendez ?
Tous habillés de blanc
À la mode des marchands.
La première volerie
Que je fis dans ma vie
C'est d'avoir goupillé,
La bourse d'un…
Vous m'entendez ?
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.
J'entrai dedans sa chambre
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main…
Vous m'entendez ?
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.
J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois…
Vous m'entendez ?
De robes et de manteaux,
J'en chargeai trois chariots.
Je les portai pour vendre
À la foire en Hollande.
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien…
Vous m'entendez ?
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien coûté.
Ces Messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt…
Vous m'entendez ?
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé.
Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! c'est dur à entendre !
À pendre et étrangler,
Sur la place du…
Vous m'entendez ?
À pendre et étrangler,
Sur la place du Marché.
Monté sur la potence
Je regardai la France,
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un…
Vous m'entendez ?
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un buisson.
Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant…
Vous m'entendez ?
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant perdu !
//paroles Jean Renoir, musique Georges Van Parys
créée par [[Cora Vaucaire|http://www.youtube.com/watch?v=mz-4ab9i16Q]] dans le film de Jean Renoir //French Cancan// (1955)
interprétée par [[Mouloudji|http://www.dailymotion.com/video/xd3b9_mouloudji-la-complainte-de-la-butte_music]] en 1955, par Rufus Wainwright dans le film //Moulin Rouge!// (2001)//
En haut de la rue ~Saint-Vincent
Un poète et une inconnue
S´aimèrent l´espace d´un instant
Mais il ne l´a jamais revue
Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un matin d´printemps l´entendra
Quelque part au coin d´une rue
La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d´trous
La lune trop pâle
Caresse l´opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
<<<
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
<<<
Petite mendigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J´oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m´anéantit
<<<
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
<<<
Mais voilà qu´il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanoui
//Paroles et musique : Georges Brassens//
Un chien caniche à l’œil coquin
Qui venait de chez son béguin
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Descendait en s’poussant du col
Le boul’vard de Sébastopol
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Une midinette en repos
Se plut à suivre le cabot
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Sans voir que son corps magnétique
Entraînait un jeune loustic
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Or l’amante de celui-ci
Jalouse le suivait aussi
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Et l’vieux mari de celle-là
La talonnait de ses pieds plats
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Un dur balafré courait sus
Au vieux qu’il prenait pour Crésus
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Et derrière le dur balafré
Marchait un flic à pas feutrés
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Et tous, cabot, trottin, loustic,
Epouse, époux, et dur, et flic
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Descendait à la queue leu leu
Le long boul’vard si populeux
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Voilà que l’animal soudain
Profane les pieds du trottin
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Furieuse, elle flanque avec ferveur
Un’ pair’ de gifl’ à son suiveur
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Celui-ci la tête à l’envers
Voit la jalouse l’œil grand ouvert
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Et l’abreuv’ d’injur’ bien senties
Que j’vous dirai à la sortie
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Derrière arrivait le mari
Ce fut à lui qu’elle s’en prit
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
En le traitant d’un’ voix aiguë
De tambour-major des cocus
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Le mari rebroussant chemin
Voit le dur et lui dit : « Gamin, »
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
« C’est trop tard pour me détrousser
Ma femme vous a devancé »
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Le dur vexé de fair’ chou blanc
Dégaine un couteau rutilant
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Qu’il plante à la joie du public
A travers la carcasse du flic
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Et tous, bandit, couple, loustic,
Trottin, cabot, tous moins le flic
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle
Suivirent à la queue leu leu
L’enterrement du flic, parbleu
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
//Louis Hennevé - Gaston Gabaroche - 1933
Interprètes : Colette Renard, Renaud (1981)//
C’était une jeune fille simple et bonne
Qui n’demandait rien à personne
Un soir dans l’métro y avait presse
Un jeune homme osa, je l’confesse
Lui passer la main sur les… ch’veux
Comme elle était gentille elle s’approcha un peu
Mais comme elle craignait pour ses robes
A ses attaques elle se dérobe
Sentant quelqu’chose qui la chatouille
Derrière son dos elle tripatouille
Et tombe sur une belle paire de… gants
Que l’jeune homme à la main tenait négligemment
En voyant l’émoi d’la d’moiselle
Il s’approcha un p’tit peu d’elle
Mais comme en chaque homme tout de suite
S’éveille le démon qui l’habite
Le jeune homme lui sortit sa… carte
Et lui dit « J’m’appelle Jules et j’habite rue Descartes »
L’métro continue son voyage
Elle dit « Ce jeune homme n’est pas sage
Je sens quelque chose de pointu
Qui a un air ferme et convaincu
Et cherche à pénétrer dans mon c…oeur
Ah qu’il est doux d’aimer quel frisson de bonheur !»
Ainsi à Paris quand on s’aime
On peut se le dire sans problème
Peu importe le véhicule
N’ayons pas peur du ridicule
Dît’s lui simplement « Je t’en... prie
Viens donc à la maison manger des spaghetti »
//Paroles et musique : Georges Brassens//
J’ai pris la route de Dijon
Pour voir un peu la Marjolaine
La belle digue digue don
Qui pleurait près de la fontaine
Mais elle avait changé de ton
Il lui fallait des ducatons
Dedans son bas de laine
Pour n’avoir plus de peine
Elle m’a dit « Tu viens, chéri
Et si tu me payes un bon prix
Aux anges je t’emmène »
Digue digue dondaine
La Marjolaine pleurait surtout
Quand elle n’avait pas de sous
La Marjolaine de la chanson
Avait de plus nobles façons
J’ai passé le pont d’Avignon
Pour voir un peu les belles dames
Et les beaux messieurs tous en rond
Qui dansaient, dansaient corps et âme
Mais ils avaient changé de ton
Ils faisaient fi des rigaudons
Menuets et pavanes,
Tarentelles, sardanes
Et les belles dames m’ont dit ceci :
« Etranger, sauve-toi d’ici
Ou l’on donne l’alarme
Aux chiens et aux gendarmes »
Quelle mouche les a donc piquées
Ces belles dames si distinguées
Les belles dames de la chanson
Avaient de plus nobles façons
Je me suis fait faire prisonnier
Dans les vieilles prisons de Nantes
Pour voir la fille du geôlier
Qui, paraît-il, est avenante
Mais elle avait changé de ton
Quand j’ai demandé « Que dit-on
Des affaires courantes
Dans la ville de Nantes ? »
La mignonne m’a répondu
« On dit que vous serez pendu
Aux matines sonnantes
Et j’en suis bien contente ! »
Les geôlières n’ont plus de cœur
Aux prisons de Nantes et d’ailleurs
La geôlière de la chanson
Avait de plus nobles façons
Voulant mener à bonne fin
Ma folle course vagabonde
Vers mes pénates je revins
Pour dormir auprès de ma blonde
Mais elle avait changé de ton
Avec elle sous l’édredon
Il y avait du monde
Dormant près de ma blonde
J’ai pris le coup d’un air blagueur
Mais en cachette dans mon cœur
La peine était profonde
L’chagrin lâchait la bonde
Hélas du jardin de mon père
La colombe s’est fait la paire
Par bonheur, par consolation
Me sont restées les quatre chansons.
//Jean Poiret - 1961
Paroles : Jean Poiret, sur la musique de la "Valse à mille temps" de Jacques Brel.//
Au premier temps de la vache,
Toute seule dans son pré, elle est là,
Au premier temps de la vache,
Y a l'éleveur, y a la bête et y a moi,
Et ma faim qui bat la mesure,
La mesure de mon estomac,
Et ma faim qui bat la mesure,
Mesure aussi mes fins de mois.
Une vache à mille francs,
Comme ce serait charmant,
Comme ce serait charmant
Et beaucoup plus tentant
Qu'un' vache à deux mille francs,
Une vache à mille francs.
Une vache à mille francs,
F'rait l'filet à cent francs,
L'rumsteck à soixante francs,
Le gîte à quarante francs,
L'aloyau à trente francs,
La culotte à vingt francs.
Un' culotte à vingt francs,
F'rait la côte à quinze francs,
La poitrine à douze francs,
La bavette à dix francs,
Le collier à huit francs,
Le jarret à quatre francs.
Un jarret à quatre francs,
Ce s'rait intéressant
Et plus avantageux
Pour faire un pot-au-feu
Qu'un jarret à mille francs,
Un jarret à quatre francs…
Au deuxième temps de la vache,
C'est à peine si je l'aperçois,
Au deuxième temps de la vache,
Y a du monde entre la bête et moi.
Il y a l'tueur qui passe la mesure,
L'transporteur qui lui emboîte le pas,
Pendant qu'Fontanet nous assure
Que la viande de la vache ne monte pas.
Une vache à mille francs,
En quittant l'Morbihan,
Devient chemin faisant
Comme par enchant'ment
Un' vache à cinq mille francs
En arrivant au Mans.
Un' vache à cinq mille francs,
On ne sait pas comment,
Augment' de vingt pour cent
En traversant Le Mans,
Et d'vient par conséquent
Un' vache à six mille francs.
Un' vache à six mille francs,
C'est bougrement tentant,
C'est bougrement tentant
Pour les gens d'Orléans
D'en faire innocemment
Un' vache à dix mille francs.
Une vache à dix mille,
En sortant de la ville,
Pris' dans un tourbillon
Devient à Arpajon
Par un calcul habile
Une vache à vingt mille,
Cent mille à Montlhéry,
Deux cents à Juvisy,
Trois cent mille à Orly,
Arrivant à Paris,
À la Port' d'Italie
La vach' n'a plus de prix.
La vache est aux Gobelins
Multipliée par vingt,
Par deux cent cinquante deux
Au carr'four Richelieu,
Et par huit cent dix sept
En sortant d'La Villette…
Au dernier temps de la vache,
En rôti, sur l'étal, elle est là,
Au dernier temps de la vache,
Y a un monde entre sa viande et moi.
Et l'Etat, qui prend des mesures,
L'Etat qui mesure notre émoi,
Et l'Etat qui prend des mesures,
Fait monter un peu plus chaque mois.
De la vache à cent francs,
On en mangeait autant,
Autant qu'on en voulait,
Et plus qu'il ne fallait,
À midi, au dîner,
Et dans l'café au lait.
D'la vache à cinq cent francs,
C'est déjà plus gênant,
Moi qu'en mange en moyenne
Dix kilos par semaine,
Pour avoir mon content
Je privais les enfants.
De la vache à mille francs,
De la vache à mille francs,
Il vaut mieux carrément
Se gaver d'ortolans,
Et s'offrir des homards
Tartinés de caviar.
D'la vache à deux mille francs,
Ça s'ra pour l'jour de l'an,
On la mangera truffée,
Sur un grand canapé,
On gardera l'foie gras
Pour les autr's jours du mois.
D'la vache à cinq mille francs,
Ça d'viendra un placement,
Avec mes lingots d'or,
Dans mon grand coffre fort,
J'entass'rai les rumstecks
Et les coupons d'beefsteack.
D'la vache à cinq mille francs,
Ça d'vient décourageant,
C'est pas qu'on soit méchant,
Mais un beau jour, pourtant,
Il faudra bien qu'on sache
Qu'on n'peut plus suivr' la vache !
Oh la vache ! La sale vache …
Oh la vache nous rendra fous !
Oh la vache ! La sale vache …
Oh la vache nous rendra fous !
Oh la vache ! Oh la vache…
//Paroles et musique : Maxime Le Forestier
"Affectueuse révérence" à Georges Brassens, et à sa [[Supplique pour être enterré à la plage de Sète]].
[[enregistrement live au Bataclan|https://www.youtube.com/watch?v=wrKZNOB3Axw]] (1989)//
C’était un jour d’été comme en fait beaucoup
Entre mer et garrigue au début du mois d’août
Un air de chanson dans la tête,
Et puis, l’envie de voir si la mer était bonne,
Je roulais par hasard entre Nîmes et Narbonne
Je me suis arrêté à Sète.
Poussé par les voitures ou porté par les vents
Dans cette cité-là que l’on passe en suivant
N’importe quel itinéraire,
A peine a-t-on le temps de quitter les faubourgs,
C’est là le résumé de la vie le plus court,
On se retrouve au cimetière.
Le calme anonymat qui réside en ce lieu
Est celui que l’on voit chez les morts de banlieue,
On chercherait l’extravagance.
Aussi libre qu’on ait vécu, décidément,
On est toujours guetté par un alignement,
Sauf de discrètes différences.
C’est un pin parasol qui n’aura pas éclos
Tant viennent les amis piétiner cet enclos
J’ai peu d’espoir qu’il ne grandisse.
Ils continueront donc de rôtir au zénith,
Mais de tous leurs bouquets posés sur le granit
Pas un ne m’a semblé factice.
Au milieu d’un essaim de touristes en chaleur
J’ai vu s’épanouir une petite fleur
Qui semblait marcher comme on danse,
Avec deux seins de soie déguisés par un voile,
Et l’ombre de ta croix n’a pas bougé d’un poil :
Je me demande à quoi tu penses…
A quoi tu penses donc, laquelle as-tu choisie
Des ruses que les hommes ont trouvé jusqu’ici
Pour rendre la mort moins cruelle ?
Survie de l’âme ou fin de tout, quoi qu’il en soit,
C’est pas beau de mourir pour demeurer de bois
Aux larmes d’une demoiselle.
Comme elle avait 20 ans et qu’elle était jolie
La laisser s’en aller n’eut pas été poli –
Les chagrins sont durs à cet âge.
On avait une sorte d’ami en commun :
C’était mieux qu’un début, je lui ai pris la main,
Nous voilà partis pour la plage
Entre le bruit des vagues et le son des soupirs
Des sardanes funkies qu’on entendait glapir
En modulation de fréquence,
Et les cris des enfants qui s’ébattaient dans l’eau,
Quelque maître nageur sifflait un pédalo
Voguant vers l’horizon. Vacances.
//Trad / Arr: Christy Moore - Planxty//
It was one fine March morning I bid New Orleans adieu
And I took the road to Jackson town, my fortune to renew.
I cursed all foreign money, no credit could I gain,
Which filled me heart with longing for the lakes of Ponchartrain.
I stepped on board of a railroad car beneath the morning sun,
I rode the rods till evening and I laid me down again.
All strangers there no friends to me till a dark girl towards me came
And I fell in love with the Creole girl by the lakes of Ponchartrain.
I said, "Me pretty Creole girl, me money here's no good,
If it weren't for the alligators, I'd sleep out in the wood."
"You're welcome here, kind stranger, our house is very plain,
But we never turned a stranger out on the banks of Ponchartrain.
She took me into her Mammy's house, and treated me right well.
The hair upon her shoulders in jet black ringlets fell.
To try and paint her beauty, I'm sure t'would be in vain,
So handsome was my Creole girl on the banks of Ponchartrain.
I asked her if she'd marry me. She said me that ne'er could be
For she had got a lover and he was far at sea.
She said that she would wait for him and true she would remain
Till he'd return to his Creole girl on the lakes of Ponchartrain.
It's fare thee well, me Creole girl, I never may see you more.
I'll neer forget your kindness in the cottage by the shore
And at each social gathering, a flowing bowl I'll drain
And I'll drink a health to the Creole girl by the lakes of Ponchartrain.
!!Anglais
<<tagging [[anglais]]>>
!!Créole
<<tagging [[créole]]>>
!!Espagnol
<<tagging [[espagnol]]>>
!!Français
<<tagging [[français]]>>
!!Galicien
<<tagging [[galicien]]>>
!!Italien
<<tagging [[italien]]>>
!!Occitan
<<tagging [[occitan]]>>
!!Zoulou
<<tagging [[zoulou]]>>
//Le super tube de Guy Béart, sorti en 1967, qui reste d'une rare pertinence.
le [[live historique de 1968|https://www.youtube.com/watch?v=1oYvA0IDY2s]] (archive INA)
une [[reprise en 1973|https://www.youtube.com/watch?v=3m-AaZc6HJM]]//
La terre perd la boule
Et fait sauter ses foules
Voici finalement
Le grand le grand
Voici finalement
Le grand chambardement
Un grain de sable explose
Un grain c'est peu de choses
Mais deux mais dix mais cent
Ça c'est intéressant
Voyez messieurs mesdames
Dans l'univers en flammes
Entre les hommes-troncs
La danse des neutrons
<<<
C'est l'atome en goguette
Le ping-pong des planètes
La lune fait joujou (5 - 4 - 3 - 2 - 1 - @#!)
Et met la terre en joue
<<<
C'est la grande escalade
Les monts en marmelade
Sous le rayonnement
Du grand du grand
Sous le rayonnement
Du grand chambardement
Place pour le quadrille
Des fusées des torpilles
Ce soir c'est le grand bal
La "der des der" globale
Oyez les belles phrases
La Chine table rase
Se crêpant le chignon
A coups de champignons
<<<
Sur les montagnes russes
Passées au bleu de Prusse
Les bons gars du Far West (5 - 4 - 3 - 2 - 1 - @#!)
Ont bien tombé la veste
<<<
Regardez qui décide
Ce joyeux génocide
Qui dirige vraiment
Le grand le grand
Qui dirige vraiment
Le grand chambardement
Ciel ! Ce sont les machines
Les machines divines
Qui nous crient en avant
En langue de savant
Que les calculatrices
Sur le feu d'artifice
Alignent leurs zéros
Comme des généraux
<<<
Elles ont fait merveille
Bravo pour ces abeilles !
Qu'on décore à cette heure (5 - 4 - 3 - 2 - 1 - @#!)
Le grand ordinateur !
Nous finirons la guerre
Avec des lance-pierres
Si nous vivons demain (5 - 4 - 3 - 2 - 1 - @#!)
Nous en viendrons aux mains
Si nous vivons demain
Nous en viendrons aux mains
<<<
//Paroles et musique : Philippe Val//
Quand les Parisiens de naguère
Voulaient partir pour pas cher
Vers des paradis lointains
Y'avait le métropolitain
<<<
En première classe
On croisait des femmes lasses
D'un mari toujours parti aux colonies
Sous la voilette
Hésitante puis coquette
Elle vous livrait son nom
Entre Etoile et Nation
<<<
Il y avait des divans profonds
Et des lits pleins d'odeurs légères
La conception des wagons
Etait signée Baudelaire
<<<
En première classe
Y'avait toujours de la place
Derrière de lourdes tentures, pour faire l'amour
A des passantes
Prises de passion violente
Qui disparaissaient à jamais
A Châtelet
<<<
On y buvait du vieux Bordeaux
En compagnie d'Apollinaire
Qui sortait de chez Picasso
Pour s'en aller à la guerre
<<<
En première classe
Du côté de Montparnasse
Un ivrogne répugnant emmerdait les gens
"Ah quelle misère!
Sortez-le, faites-le taire!"
"Je vous maudis!"
Répondait Modigliani
<<<
De Bagdad jusqu'à Ispahan
Il n'y a que mille et une nuits
Avec mille et un changements
Dans le métro à Paris
<<<
Shéhérazade
Après un soupir, malade,
Nous racontait un conte qui se décomptait
De nos vies brèves
Car chaque station du rêve
Nous rapproche toujours un peu plus
Du terminus
<<<
Aujourd'hui tout a bien changé
Quand le Parisien veut rêver
Il prend un minable ticket
Pour claquer sa paye chez Mickey
<<<
Les premières classes
Finissent leur vie à la casse
Dans cette histoire on s'est encore fait avoir
C'est dégueulasse
Tant qu'à supprimer une classe
C'est la seconde qu'on aurait
Mettre au rebut
<<<
Quand les Parisiens de naguère
Voulaient partir pour pas cher
Vers des paradis lointains
Y'avait le métropolitain
//Chanson issue du disque "L'Avenir c'était plus beau hier" (1977), comme [[Etoiles, garde-à-vous !]]
L'écouter sur [[YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=-K7LSC4AMWg]]//
J'ai chanté le toit des étoiles
Les rayons soufflant sur ma voile
Qui me pousse
A toutes ces courses
Est-ce la grande Ourse
Qui petit m'a fait veiller
Pourquoi j'erre
De noir en lumière
Alors que la Terre
M'attend au foyer
Je suis voyageur de rayons
L'étoile est ma destination
J'ai chanté lé temps et l'espace
Brûlé par la flamme et la glace
Qui me pousse
A toutes ces courses
Quand l'herbe est si douce
Pour celui qui veut rester
Qui m'entraîne
Vers ma nuit prochaine
Alors que ma peine
C'est de la quitter
Je suis voyageur de passions
Une autre est ma destination
J'ai chanté ma vie en arrière
Naviguant contre la lumière
Qui me pousse
A toutes ces courses
Je cherche la source
Qui me traçait le chemin
Que revienne
L'eau vive ancienne
La foi des fontaines
Lavera mes mains
Je suis voyageur de fictions
Demain est ma destination
J'ai chanté le monde électrique
Au billard des places publiques
Qui me pousse
A toutes ces courses
Où chaque secousse
Casse une fleur de cristal ?
Farandole de la bille folle
Qui s'élance et vole
Jusqu'au trou final
Je suis voyageur de questions
La mort est ma destination.
//Julos Beaucarne//
Les arbres font aux jardiniers
Des meetings au long des journées
Le monde bientôt va se ranger
Dans l’ parti des arbres fruitiers
Quelques millions d'horticulteurs
Ont déjà voté pour les fleurs
Et moi qui suis sentimental
Je m'endors entre deux pétales.
Coloquintes amours d'abricots
Prunes poires et vous poireaux
La révolution se prépare
Nous allons envahir les squares
Lierres vengeurs et corrosifs
Mettez la patte sur le granit
montrez la vie triomphale
Avec ses cheveux en bataille.
Pour le suffrage universel
Les océans les mirabelles
Les étoiles du firmament
N' remettront pas leur bulletin blanc
La marguerite échevelée
Morte déjà l'année passée
Avait mis sur son testament
La vie est mon seul amant.
Dans les journaux de la soirée
Généralement bien informés
On écrit que des baobabs
Ont défilé à Leningrad
que les tulipes de Hollande
Emancipées ont pris la bande
Pour pousser dans des terrains vagues
Des terres incultes. c'est pas croyable,
Sur les murs de toutes les cités
On écrit qu'elle va triompher
La Vie avec un grand V
Aux élections de nos étés
La plante humaine qui est la seule
A pouvoir s'arroser toute seule
A troqué pour des arrosoirs
Les noirs fusils du désespoir.
A troqué pour des arrosoirs
Les noirs fusils du désespoir.
//Boris Vian//
Nous sommes partis par une nuit plutôt nocturne
Nous quatre : Dudule, le grand Victor et l’Amnésique,
Nous avions collé des semelles crêpe à nos cothurnes
Y’avait les outils : la pince Monseigneur, l’chalumeau oxydrique.
J’étais rencardé sur un boulot plutôt pépère :
Trois kilos de diam’s, de la perlouze et puis du jonc
C’est pas si souvent que l’on dégotte un bonne affaire
Ce soir entre tous fallait pas faire les cornichons.
Attention, garez-vous, ce soir on les attaque !
Les bourgeois, les salauds, va bien falloir qu’ils raquent !
On est pas sur le tas pour jouer d’l’ophicléide
On va prendre un gros coffre et lui percer le bide !
On perce !
<<<
L’grand Victor prend la chignole
Toi Dudule, fais pas l’mariole
Tu la boucle ou bien sans ça…
On perce !
L’Amnésique a la courante
On va le mettre en quarante
Ma parole, c’est bien des tantes
Perverses…
Si ces crétins continuent
Je les renvoie dans la rue
Avec un coup d’pied dans l’cul
Ca berce !
L’chalumeau s’met à rôtir
Le coffre-fort il va souffrir
On va l’mettre sans mollir
En perce !
<<<
Nous sommes sortis avec du fric plein nos chaussettes
Ce vieux coffre-fort était bourré comme un baron
Y’avait d’quoi s’offrir de la tortore et des fillettes
Mais au coin d’la rue, v’là Dudule qui s’écrie « Les mecs, on est marron ! »
Les poulets grouillaient comme à Houdan un jour de foire
L’Amnésique, ému, s’est mis à pleurer comme un veau
Il ne manquait plus à la basse-cour que les canards
Et voilà l’aurore qu’arrive avec le figaro !
C’est fini, les poteaux, ce soir on couche au gnouf !
Plus d’osier, plus de filles et surtout plus de bouffe !
Les barreaux de la cage se referment sur nous
Mais demain, pour ma part, j’commence à faire un trou :
On perce !
<<<
J’ai démonté mon plumard
Pour y prendre une petit’ barre
Et du matin jusqu’au soir
On perce !
Dans la cellule à côté
L’Amnésique en train d’gratter
Il va bosser jusqu’à ce que ça
Traverse
L’grand Victor, ce vieux feignant
Reste sur son pieu tout l’temps
A chanter l’Marché Persan
Ca berce…
Spécialistes du boulot
Si on a un p’tit peu d’pot
Sûr qu’on s’ra sortis bientôt
On perce !
<<<
Nous avons creusé pendant deux ans, sauf le dimanche
Y’a rien de plus dur que cette salop’rie d’béton
Nous quatre, Dudule, on peut pas dire qu’on soye des manches
Mais j’aim’rais mieux faire, comme les marchands d’gruyère, des trous dans du from’ton
Et puis un beau jour en limant l’dernier bout d’ferraille
Par le trou du mur j’ai vu soudain luire le beau blond
Vrai ! Ca fait plaisir un résultat, quand on travaille
C’est la récompense des gars honnêtes, et ça c’est bon !
Attention, les poteaux, ce soir on met les voiles
Attachons bout à bout nos jolis draps de toile
C’est l’moment de montrer qu’on est les rois du sport
On était bien soignés mais on est mieux dehors
On perce !
<<<
L’grand Victor descend l’dernier
Comme ça, s’il fait tout casser
Nous autres, on sera passés
On perce !
On a d’la veine les amis
Car tout le jour d’aujourd’hui
Il tombait une de ces pluies
A verse
Ca y est, nous voilà sauvés
Mais maint’nant il faut foncer
Y’a un job à préparer :
Commerce
Pendant qu’j’étais au mitard
J’ai monté un coup mastard
Et demain soir sans retard
On perce !
<<<
Alors, bonsoir !
//Simon & Garfunkel - Sounds of Silence, 1966//
I was twenty-one years when I wrote this song.
I'm twenty-two now but I won't be for long
Time hurries on.
And the leaves that are green turn to brown,
And they wither with the wind,
And they crumble in your hand.
Once my heart was filled with the love of a girl.
I held her close, but she faded in the night
Like a poem I meant to write.
And the leaves that are green turn to brown,
And they wither with the wind,
And they crumble in your hand.
I threw a pebble in a brook
And watched the ripples run away
And they never made a sound.
And the leaves that are green turned to brown,
And they wither with the wind,
And they crumble in your hand.
Hello, Hello, Hello, Hello,
Good-bye, Good-bye, Good-bye, Good-bye,
That's all there is.
And the leaves that are green turned to brown.
//Emmylou Harris//
Mary took to running with a travelin' man
Left her momma crying with her head in her hands
Such a sad case, so broken hearted
She say momma, I got to go, I gotta get outta here
I gotta get out of town; I'm tired of hanging around
I gotta roll on between the ditches
It's just an ordinary story 'bout the way things go
Round and around nobody knows, but the highway
Goes on forever, that 'ol highway rolls on forever
Lord she never would've done it if she hadn't got drunk
If she hadn't started running with a travelin man
If she hadn't started taking those crazy changes
She say daughter, let me tell you 'bout the travelin kind
Everywhere he's goin' such a very short time
He'll be long gone before you know it, he'll be long
Gone before you know it
<<<
She say never have I known it when it felt so good
Never have I knew it when I knew I could
Never have I done it when it looked so right
Leaving Louisiana in the broad daylight
<<<
This is down in the swampland, anything goes
It's alligator bait and the bars don't close
It's the real thing down in Louisiana
Did you ever see a cajun when he really got mad
When he really got trouble like a daughter gone bad
It gets real hot down in Louisiana
The stranger better move it or he's gonna get killed
He's gonna have to get it or a shotgun will
It ain't no time for lengthy speeches
There ain't no time for lengthy speeches
<<<
She say never have I know it when it felt so good
Never have I knew it when I knew I could
Never have I done it when it looked so right
Leaving Louisiana in the broad daylight
<<<
It's just an ordinary story 'bout the way things go
Round and around nobody knows, but the highway goes on forever
There ain't no way to stop the water
//Chanson Plus Bifluorée//
//Musique : Trad.//
Aux Aygalades, grand bal y est donné (bis)
La belle Zizou voudrait bien t-y aller (bis)
Oh dis, oh Man, je veux aller guincher (bis)
Non, non, ma fille, t'iras pas gameller (bis)
Arrive Felly sur sa Honda volée (bis)
Allez viens, Nine, nous on va s'esbigner (bis)
Dans la Gineste, ils se sont estanqués (bis)
La selle de Harley, elle est estramassée (bis)
La queue de renard, elle est estransinée (bis)
Les cacomanies, elles se sont décollées (bis)
Fan de putain, les cacous du quartier (bis)
Devant le vivi, ils se sont estrassés (bis)
Conclusion et moralité :
Felly et Zizou, ils se sont plantés!
Mais alors, bien bien!
La la la la ...
//Version originale : The Windmills of Your Mind - BO du film L'Affaire Thomas Crown, 1968
Musique : Michel Legrand - Paroles françaises : Eddy Marnay - 1969//
[>img[Michel Legrand|michel_legrand.jpg]]
Comme une pierre que l´on jette
Dans l´eau vive d´un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l´eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d´étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D´un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Comme un écheveau de laine
Entre les mains d´un enfant
Ou les mots d´une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d´océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D´un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m´as dit
Mais l´été finit sa course
L´oiseau tomba de son nid
Et voilà que sur le sable
Nos pas s´effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu´on les oublie
Et les feuilles de l´automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l´on jette
Dans l´eau vive d´un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l´eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
//Matmatah//
{Refrain:}
Nanala Naganalalo Lanalalaleno ( 4 fois )
On a tondu les moutons, et filé la laine -no
Et réparé la moto avec la clef allen -no
On a rencontré des filles pas du tout vilaines -no
Avec elles il y avait la Marie ranouen -no
On a respiré du tri du trichloroéthylène -no
Et le lendemain on avait mauvaise haleine -no
{Refrain}
Y a trois francs de réduction sur les chocos BN -no
Alors pour en profiter on les prend par douzaines -no
On s´est envoyé une bonne bouteille de chouchen -no
A la fin elle était vide elle était plus pleine -no
Après on a fait du stop avec les bigoudènes -no
Et on est allé en boîte mais y avait qu´des lesbiennes -no
{Refrain}
On a jeté tous les parisiens dedans la Seine -no
On a noyé en même temps toutes les parisiennes -no
On a trouvé du pétrole aux îles Kerguelen -no
Et après on est parti pécho la sirène -no
Ah y´en a un qu´j´oublie toujours oh c´est Saddam Hussein -no
Celui-là nous pompe de l´air comme ~Jean-Marie Le Pen -no
On s´est roulé un cinq feuilles avec du pollen -no
Et après on est tous tombés dans le lagen -no
{Refrain}
Si notre chanson vous a plu oh donnez-vous la peine -no
De nous payer un bon coup pour reprendre haleine -no
Je n´me souviens plus de la suite alors c´est pas la peine -no
De toute façon ce qu´il fallait c´était une rime en "N" -no
{Refrain}
//Yves Duteil, album Tarentelle, 1977//
On r'prend pas nos petites chansons dans les guinguettes
On n'entend pas nos refrains sur les boulevards
On voit pas nos noms partout dans les gazettes
On met pas nos cœurs à nu dans les canards
On a tellement peur d'attraper la grosse tête
Que, pour s'en apercevoir, on va tous bientôt
S'acheter une p'tite casquette
Et l'essayer tous les soirs
On n'apprend pas nos chansons dans les écoles
On mettra pas nos refrains dans les musées
Les paroles, on les écrit pour qu'elles s'envolent
Les musiques, on les écrit pour s'amuser
On a beau graver nos voix dans la résine
Et passer sous des saphirs et des diamants;
On a beau changer les plateaux en platines
On a beau changer les chansons en argent...
On r'prend pas nos petites chansons dans les guinguettes
On n'entend pas nos refrains dans les couloirs
On est ni des cabotins ni des poètes
On a simplement le cœur à s'émouvoir
On a tellement peur d'attraper des vertîges
En tournant sur des phonos
Qu'on va tous apprendre à faire de la voltige
Pour ne pas tomber de haut
Et comme on veut pas nous mettre une étiquette
On nous met dans les "divers" et les "bizarres"
On r'prend pas nos petites chansons dans les guinguettes
On n'entend pas nos refrains sur les boulevards
On n'apprend pas nos chansons dans les écoles
On mettra pas nos refrains dans les musées
Les paroles, on les écrit pour qu'elles s'envolent
Les musiques,on les écrit pour s'amuser
On r'prend pas nos p'tites chansons dans les guinguettes
On n'entend pas nos refrains sur les boulevards
Mais le soir dans nos maisons, quand tout s'arrête
Reste encore un peu d'amour, reste encore un peu d'espoir
Reste encore un peu d'amour dans nos guitares
Reste encore un peu d'amour dans nos guitares
//Renan Luce
[[le clip|https://www.youtube.com/watch?v=Z-L4jPVoNAE]] en clin d'oeil au film "Fenêtre sur cour" d'Alfred Hitchcock//
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent en or et noir des bas sur tes mollets
<<<
De ma fenêtre en face,
J’caresse le plexiglas
J’maudis les techniciens
Dont les stores vénitiens
Découpent en tranches
La moindre pervenche
<<<
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons
C’est un peu toi qui danse quand danse la mousseline
Invité au grand bal de tes slips en coton
<<<
De ma fenêtre en face,
J’caresse le plexiglas
Je maudis les méninges
Inventeurs du sèche-linge
Plus de lèche vitrine
A ces cache-poitrine
<<<
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d’une décision
Dans une heure environ, tu choisiras le jean
Tu l’enfileras bien sur dans mon champ de vision
<<<
De ma fenêtre en face,
J’caresse le plexiglas
Concurrence déloyale
De ton chauffage central
Une buée dense
Interrompt ma transe
<<<
Puis des effets rideaux
Et c’est la goutte d’eau
Un ravalement de façade
Me cache ta palissade
Une maison de retraite,
Construite devant ma fenêtre
Sur un fil, par centaines,
Sèchent d’immenses gaines
//Claude Péloquin, Robert Charlebois - album //Robert Charlebois avec Louise Forestier// (1968)//
Des hélices
Astrojet, Whisperjet, Clipperjet, Turbo
A propos chu pas rendu chez Sophie
Qui a pris l'avion ~Saint-Esprit de Duplessis
Sans m'avertir
<<<
Alors chu r'parti
Sur Québec Air
Transworld, ~Nord-East, Eastern, Western
Puis ~Pan-American
Mais ché pu où chu rendu
<<<
J'ai été
Au sud du sud au soleil bleu blanc rouge
Les palmiers et les cocotiers glacés
Dans les pôles aux esquimaux bronzés
Qui tricotent des ceintures fléchés farcies
Et toujours ma Sophie qui venait de partir
<<<
Partie sur Québec Air
Transworld, ~Nord-East, Eastern, Western
Puis ~Pan-American
Mais j'sais pu où j'suis rendu
<<<
Y avait même, y avait même une compagnie
Qui engageait des pigeons
Qui volaient en dedans et qui faisaient le ballant
Pour la tenir dans le vent
C'était absolument, absolument
Absolument très salissant
<<<
Alors j'suis r'parti
Sur Québec Air
Transworld, ~Nord-East, Eastern, Western
Puis ~Pan-American
Mais j'sais pu où j'suis rendu
<<<
Ma Sophie, ma Sophie à moi
A pris une compagnie
Qui volait sur des tapis de Turquie
C'est plus parti
Et moi, et moi, à propos, et moi
Chu rendu à dos de chameau
<<<
Je préfère
Mon Québec Air
Transworld, ~Nord-East, Eastern, Western
Puis ~Pan-American
Mais j'sais pu où j'suis rendu
<<<
Et j'ai fait une chute
Une kriss de chute en parachute
Et j'ai retrouvé ma Sophie
Elle était dans mon lit
Avec mon meilleur ami
Et surtout mon pot de biscuits
<<<
Que j'avais ramassé
Sur Québec Air
Transworld, ~Nord-East, Eastern, Western
Puis ~Pan-American
Mais j'sais pu où j'suis rendu
<<<
//Planxty - Traditional with new words by Christy Moore//
It fell upon a holy day as many in the year
Musgrave to the church did go to see fine ladies there
And some were dressed in velvet red and some in velvet grey
then in came Lord Barnard's wife the fairest among them all
She cast an eye on Little Musgrave as bright as the Summer’s sun
said Musgrave unto himself this Lady’s heart I’ve won
I have loved you Fair Lady full long and manys the day
and I have loved you Little Musgrave and never a word did say
I have a bower in Bucklesfordberry its my heart’s delight
I’ll take you back there with me and lie in your arms all night
But standing by was a little footpage from the Lady’s coach he ran
although I am a lady’s page I am Lord Barnard’s man
My Lord Barnard will hear of this whether I sink or swim
and every where the bridge was broken he’d enter the water and swim
My Lord Barnard my Lord Barnard you are a man of life
But Musgrave is at Bucklesfordberry asleep with your wedded wife
If this be true my little footpage, this thing that you tell me
all the gold in Bucklesfordberry I gladly will give to thee
But if this be a lie my little footpage this thing that you tell me
From the highest tree in Bucklesfordberry hanged you will be
Go saddle me the black he said go saddle me the grey
sound you not your horns he said lest our coming you’d betray
but there was a man in Lord Barnard’s train who loved the Little Musgrave
he blew his horn both loud and shrill. Away Musgrave Away!
I think I hear the morning cock I think I hear the jay
I think I hear Lord Barnards men I wish I was away
Lie still lie still my Little Musgrave and hug me from the cold
’tis nothing but a shepherd lad a bringing his flock to fold
Is not your hawk upon his perch your steed eats oats and hay
You a woman in your arms why would you go away
So he turned her round and kissed her twice and then they fell asleep
When they awoke Lord Barnard’s men were standing at their feet
How do you like my bed he said and how do you like my sheets
How do you like My fair Lady that lies in your arms asleep
Tis well I like your bed he said and full great it gives me pain
I’d gladly give a hundred pounds to be on yonder plain
Rise up rise up Little Musgrave rise up and then put on
it’ll not be said in this country I slayed a naked man
Slowly slowly he got up and slowly he put on
Slowly down the stairs thinking he’d be slain
there are 2 swords down by my side full dear they cost my purse
you can have the best of them and i will have the worst
and the first stroke Little Musgrave struck it hurt Lord Barnard sore
but the next stroke Lord Barnard struck Little Musgrave ne’er struck more
Then up spoke the lady fair from the bed whereon she lay
although you're dead my Little Musgrave still for you I’ll pray
How do you like his cheeks he said and how do you like his chin
how do you like his fair lady now there's no life within
Tis more I like his cheeks she cried and more I love his chin
its more I want his dead body then all your kith and kin
He’s taken out his long long sword to strike the mortal blow
through and through the Lady’s heart the cold steel it did go
A grave a grave Lord Barnard cried to put these lovers in
with my Lady on the upper hand for she came from better kin
For I’ve just killed the finest man that ever rode a steed
and I’ve just killed the finest woman that ever did a woman’s deed
It fell upon a holy day as manys in the year
Little Musgrave to the church did go to see fine Ladies there
//Christy : "its a long story, told often in other places. At my Granny Dowlings wake my dear grand Uncle Frank Dowling surprised at 20 past 3 in the morning when waking from a half dozen of stout slumber he burst into song and sang Little Musgrave before falling asleep again. It was the only time in his 83 yrs that he ever sang a song."//
//The Doors
extrait de l'album : L.A. Woman
Année de sortie : 1971 | Label : Elektra//
[img[L.A. Woman|Doors-L-A-Woman.jpg]]
Don't you love her madly
Don't you need her badly
Don't you love her ways
Tell me what you say
Don't you love her madly
Wanna be her daddy
Don't you love her face
Don't you love her as
She's walkin' out the door
Like she did one thousand times before
All your love
All your love is gone
So sing a lonely song
Of a deep blue dream
Seven horses seem
To be on the mark
//Lai de Guillaume de Machaut (1300-1377)//
Loyauté, que point ne delay,
Vuet sans delay
Que face un lay;
Et pour ce l'ay
Commencié seur ce qu'il me lie
En amours, dont si me navray
Que mon vivre ay,
Tant com vivray,
Mis, sans oster, en sa baillie.
Mais vos cuers point ne s'amollie,
Dame jolie,
Eins contralie
A chiere lie
Le mien, dont ja mais je n'avray
Joieuse vie;
Cars mors n'envie,
Dont je devie,
S'an vo gentil corps cuer n'avray.
Si ne sçay de quelle part traire,
Puis que contraire,
Pour moy detraire,
M'estes, n'attraire
Ne puis de vo plaisant attrait
Riens qui ne soit pour moy deffaire,
Qui, sans meffaire,
Vueil toudis faire
Vo service, en dit et en fait.
Las! einsi de voloir parfait
Vos cuers, qui fait
M'a, me deffait
Sans nul forfait.
Mais pour ce n'en verrés retraire
Le mien que trait
Avés d'un trait
Qui le detrait,
Si qu'à la mort m'en convient traire.
Dame, et quant dou bien me souvient
Qui de vous vient,
Et il avient
Qu'il me convient
Laissier l'aler et le venir
Vers vous, mes corps, que tous maus tient,
Ne se soustient,
N'il n'apartient
Que biens li peüst avenir,
Qu'Amours le fait tel devenir
En son venir,
Par souvenir,
Que revenir
Ne puet à li, car il devient
Com mors; n'il ne puet meintenir
Ne detenir
N'apartenir
A fausseté, qu'à li n'atient,
Eins vous sert en loyal entente,
Ma dame gente,
Qu'Amours l'en tente
En longue attente
De veoir vo viaire gent,
A qui mes las cuers se demente,
Sans ce qu'il mente,
Qui le tourmente
Souvent de l'amoureus tourment.
Et quant je vous serf loiaument
Et liement,
Tres finement,
Sans finement,
Ne voloir n'ay que m'en repente,
Certeinnement,
Petitement
Aligement
Me donnez, quant mors m'est presente.
Bien fust, se j'eüsse mespris,
Dame de pris,
Que j'aim et pris,
Vers vous qui pris
M'avez d'amer sans mespresure.
Mais onques vo vueil ne repris,
Ains ay apris,
Com bien pris,
De vous une noble apresure,
Qui telle est que ma peinne dure
Aveuc m'ardure,
Qui moult me dure,
De cuer endure,
Pour vo biauté qui m'a sourpris.
Or m'estes sure
Par amessure,
Ne n'avés cure
De moy qui à vous me rens pris.
Eymmi! tres douce creature,
Noble en faiture,
Plaisant et pure,
N'est pas droiture
Que vous m'ociés pour amer,
Quant je vous aim d'amour seüre
Et de laidure
Vous asseüre.
Or ne me daingniez reclamer;
Dont il m'estuet chetif clamer
De cuer amer,
Quant enflamer
Me voy d'amer,
N'Amours ma dolour point ne cure.
Mais nuls homs ne m'en doit blamer
Ne diffamer,
Puis qu'afamer
Me vuet d'amoureuse pasture.
Einsi loyal Amour m'ateint
Et si me teint
De divers teint
Ne point n'esteint
Ce qui me fait palir et teindre.
Et mas las dolens cuers se pleint
A moult haut plaint
Et se complaint.
Mais il se puet assez compleindre;
Car sa dure dolour remeindre
Ne puet n'estaindre,
Qu'Amours, sans feindre,
Fait en li meindre
Il desespoir qui le sourveint,
Et, pour li plus forment contreindre,
Le fait destreindre,
Sans joie atteindre,
D'un dangier, dame, qu'en vous maint.
Pour ce, dame, je me destour
De vostre atour,
Fait à droit tour,
Ne mon retour
Ne ferai, se soit retournés
Vos gentis cuers en autre tour,
Qui en destour
Fait meint estour
Au mien, dont mal sui atournés.
Helas! je sui à ce tour nés,
A mort tournés,
Que ja clamés
Amis n'amés
Ne seray de vous que j'aour.
Et se savés
Que vous m'ames
Et que donnés
Sui à vous de loyal amour.
Pour ce à vous plus que je ne seuil
Me plaing et dueil,
Quant je recueil
De vostre accueil
Semblant qui ma dolour empire.
Mais ja pour ce ne quier ne vueil
Muer mon vueil,
Comment que dueil
Aie, qui va de mal en pire;
Car puis que c'est au desconfire,
N'à vous souffire
Le grief martire,
Qui me martire,
Ne vuet, tres belle, sans orgueil,
Par escondire
Vous pri, pleins d'ire,
Que tost occire
Me vueillent vostre dous vair oueil.
J'ay droit; car, se procheinne mort
A moy s'amort,
Si que moy mort
Par son dur mort
Face, sans cuer et sans espoir,
En desconfort,
Sans reconfort,
Vos cuers moult fort
En sera liés, si com j'espoir,
Et vous pouez moult bien savoir
De ce le voir,
Que miex avoir
Que nul avoir
Vueil la mort qu'en mal que je port,
Sens miex voloir,
Par vo voloir,
Adès doloir
Moy, sans joie avoir ne deport.
N'il n'est nuls, belle bonne et sage,
En qui hommage
Sui en servage
A heritage,
Qu'estre n'amast miex mors que vis
Que languir en si dure rage
Qui n'assouage;
Car elle esrage
De moy scens, pouoir et avis.
Pour ce, frans cuers amanevis
Et assevis
De plaisant vis,
A mon devis,
Vous pri qu'aiés loyal corage;
Car je devis,
Quant je m'avis,
Comme homs ravis,
La mort, quant vous m'estes sauvage.
Et à loy de loyal amy
Pleure et gemi
Et di: "aimy,"
Quant anemi
Truis vo dur cuer à ma priere;
Et quant tuit li bien endormi
Se sont pour mi,
Mes cuers par mi
Part presques, douce dame chiere.
Belle, et comment que bien affiere
Qu'à moy soit fiere
Vo douce chiere,
Qui tant m'est chiere,
N'est drois, quant elle ha sans demi
M'amour entiere,
Sans parsonniere,
Qu'à mort me fiere,
Car ja de paour en fremi.
Ainsois vo douçour esmerée,
Dame honnouré,
Tant desirée,
D'onneur parée,
Qui mon corps teint et mon cuer art,
Deüst ma joie avoir doublée.
Or ay pensée
Desesperée,
Qui me fait languir maint et tart;
Car quant en depriant regart
Vo dous regart,
Se Diex me gart,
Je n'ay regart
De joie qu'ay tant comparée;
Car nulle part
A moy n'en part,
Eins me repart
D'ardeur à nulle comparée.
Dont il me convient dire: "helas,"
Sans nuls solas;
Mais ne sui las
D'estre en vos las,
Qu'Amours de plus en plus m'i lasse,
Sans garder raison ne compas.
Dont mon respas
N'espoire pas,
Ne temprement ne me respasse;
Car joie m'oublie et trespasse,
Done je trespasse,
Et moy depasse
Doleur qui passe
Toute autre: s'en ay, comme las,
Pensée lasse
Qui si me lasse
Qu'à moy appasse
La mort d'amer plus que le pas.
Car Amours fait de moy bersaut,
Et si m'assaut
De maint assaut
Et fait meint saut;
Dont je doubt que sa cruauté
Ne m'ocie; car en tressaut
Mes cuers tressaut,
Tramble et deffaut,
Pour ce qu'il ha toute durté.
Mais Amours ha en moy planté
Si grant plenté
De loiauté
Que fausseté
Ne feray; car, se Diex me saut,
Se despité
M'a sans pité,
Tost respité
M'ara; mais qu'elle me consaut.
Qu'en joie puet mon mal changier
Et aligier
Moy de legier,
Sans damagier
Vostre honneur, dame de vaillance,
Sans plus, s'elle me laist cuidier
Ou souhaidier,
Pour moy haidier,
Qu'aie encor de vous aligence.
Et la mort dont sui en balance
Par vo sanlance
Qui fiert et lance
Mon cuer sans lance
Et tient en son tres dous dangier,
Sans deffiance,
Se j'ay fiance
En esperance,
Feray de moy toute eslongier.
Et se vos gens corps lons, adroit,
Parfait à droit
En tout endroit,
Vuet orendroit
Que pour li muire sans attendre,
Certes, mes cuers miex ne vaudroit;
Et il ha droit,
Puis qu'il faudroit
Dou toutoù Amours le fait tendre,
Qu'en je vuet bien partir et fendre,
Sans li deffendre,
Puis qu'à li tendre
N'estes, n'entendre
Ne daingniés à ce qu'il faudroit
Pour li joie et garison rendre.
S'en vuet bien prendre
Mort, sans mesprendre,
Car vie riens ne li vaudroit.
Hé! dame, plus belle qu'Eleinne,
De moy souvereinne,
Mes cuers se peinne
Et met en peinne,
Par quoi li vostres soit certeins
Que j'aim sans pensée villainne
D'amour certainne,
Si que lonteinne
Me soit l'ardeur dont sui estains.
Mais quant à vous me sui complains,
Souspirs et plains
Dont je sui plains
Sont petit plains
De vous, dame, de grace pleinne.
Et quant dou mal qui m'est remains
A jointes mains
Pri qu'aie meins,
Adont Amours pis me demainne.
Car quant en vous de pité point
Ne truis, n'à point
Amours me point
D'un si dur point
Que de joie tout me despointe
Et d'un fier desdaing le cop oint,
Qui mat m'empoint,
En angle point,
Dont la mort à mon cuer s'apointe.
Mais s'Amours qui mon mal apointe
Vous eüst pointe
De telle pointe,
Tost fust desjointe
De moy l'ardeur qui s'i ajoint;
Mais vos cuers d'un refus m'acointe
Pour dure acointe,
Ma dame cointe,
Qu'Amours pour ma mort li enjoint.
Nompourquant de près et de loing
A vous me doing
Et abandoing,
Ne je n'ay soing
Fors de vous servir à toute heure,
Et vous me failliés au besoing;
Dont je tesmoing,
Et en tesmoing
Tray la vraie amour que je honneure,
Que morir m'estuet sans demeure,
S'ainsi demeure
Qu'à moy court seure
Et me deveure
Vostre refus que tant ressoing
Que mais ne pri qu'on me sequeure;
S'en plaing et pleure,
Quant je assaveure
Que pour vous à la mort me pong.
N'en riens nulle ne me delit,
Ne nul delit
Ne m'abelit,
Ne ne m'eslit
Mes cuers qui en riens ne dessert
Que vous l'ociés sans respit
Pour le despit,
Qu'il me guerpit
Pour vous qu'adès loyaument sert.
Mais vos corps qui est et appert,
Tout en appert,
Cointe et apert,
Ne me depert
Pour mal qu'aie grant ne petit,
Comment qu'il ne m'ait pas couvert,
Eins m'a ouvert
A descouvert
Que de ma mort a appetit.
Et puis qu'il ne vous plaist que je oie
Solas et joie
Qui me resjoie,
Ne que je joie
De nul bien, ains y estes joieuse
Quant pour vous si fort me desvoie
Que je m'avoie
De mort en voie,
Bien me plaist, dame savoureuse;
Car se vous estes plus crueuse
Et meins piteuse,
Dame orguilleuse,
Po amoureuse,
Vers moy, si vueil je, où que je soie,
Souffrir ma doleur dolereuse
Et perilleuse,
Qui convoiteuse
Est que pour vous morir me voie.
Si qu'Amours m'a trop deceü,
Que j'ay creü,
Quant repeü
Ne pourveü
N'a de pité m'ardeur agüe,
Eins ha ma joie descreü,
Bien l'ai sceü,
Et acreü
Le mal qui nuit et jour m'argüe.
Mais s'elle m'ocist et partue,
Point ne m'en mue,
Eins continue
Et m'esvertue
D'amer pour faire mon deü,
N'en moy, se vie m'est tolue,
N'iert ja venue
Desconvenne
Ne mon cuer pour faus congneü.
Einsi de l'amourement espine
Mon cuer espine,
Par la doctrine
Qui me doctrine
D'Amours qui par son grant engin
Met en moy de mort la racine
Et l'enracine
Sans medecine,
Celeement, en larrecin.
Et vos cuers, pour qui je m'affin,
Com dur affin,
Desir a fin
De mettre à fin
Le mien las, qui d'amer ne fine.
Mais, quant pour vous vois à declin,
Vers vous m'enclin,
Le chief enclin,
Car ma vie et mon lay define.
//Valse musette - 1942
Paroles : Léon Agel
Musique : Emile Carrara
Interprètes : Lucienne Delyle, Edith Piaf, Charles Trénet, ...//
Je n’sais pas pourquoi j'allais danser
A Saint Jean, aux musettes
Mais quand un gars m'a pris un baiser
J'ai frissonné, j’étais chipée
Refrain :
<<<
Comment ne pas perdre la tête
Serrée dans des bras audacieux
Car on croit toujours
Aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l’aimais tant
Mon bel amour, mon amant de Saint Jean
Je restais brisée,
Sans volonté, sous ses baisers
<<<
Sans plus réfléchir je lui donnai
Le meilleur de mon être
Beau parleur, chaque fois qu’il mentait
Je le savait, mais je l’aimait
(Refrain)
Mais hélas à Saint Jean comme ailleurs
Un serment n’est qu’un leurre
J’étais folle de croire au bonheur
Et de vouloir garder son cœur
Refrain :
<<<
Comment ne pas perdre la tête
Serrée dans des bras audacieux
Car on croit toujours
Aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l’aimais tant
Mon bel amour, mon amant de Saint Jean
Il ne m'aime plus,
C’est du passé, n’en parlons plus
<<<
//Poème de Georges Brassens, qui n'a jamais été mis en musique//
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi,
Le petit cheval n’est pas mort
Dans le mauvais temps, Dieu merci !
Le bon soleil criait si fort
« Il fait beau ! » qu’on était ravi.
Moi, l’enterrement de Paul Fort
Fut le plus beau jour de ma vie.
On comptait bien quelques pécores,
Quelques dindes à Montlhéry,
Quelques méchants, que sais-je encore,
Des moches, des mauvais esprits,
Mais qu’importe : après tout, les morts
Sont à tout le monde, tant pis !
Moi, l’enterrement de Paul Fort
Fut le plus beau jour de ma vie.
Le curé allait un peu fort
Du requiem, à mon avis.
Longuement penché sur le corps,
Il tirait l’âme à son profit,
Comme s’il fallait un passeport
Au poète pour le Paradis.
Moi, l’enterrement de Paul Fort
Fut le plus beau jour de ma vie.
Tous derrière en gardes du corps
Et lui devant, on a suivi.
Le petit cheval n’est pas mort
Comme un chien, je le certifie.
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi,
Moi, l’enterrement de Paul Fort
Fut le plus beau jour de ma vie
//Paroles et musique : Pierre Perret – © Editions Adèle 1976//
Ce hall de gare pavoisé
De rouge à lèvres et de hasard
Où bat le cœur des banlieusards
Plein de sanglots et de baisers
N’aura jamais su me griser
Ce hall de gare pavoisé
De solitude à plein tarif
Et de marques d’apéritifs
Et de bonheur synthétisé
Je m’en suis désapprivoisé
<<<
REFRAIN
Prenez ma nouvelle adresse
Je vis dans le vent sucré
Des îles nacrées
Et à ma nouvelle adresse
Une fille s’amuse à rire
De mes souvenirs
<<<
Et ce boulot qui m’usait tant
Qui me laissait tant épuisé
Devant ma machine à fraiser
Que j’en suais l’eau et le sang
N’aura jamais su me griser
Et de ce patron si charmant
Et du banquet de fin d’année
Et des médailles arrosées
Et de mes copains militants
Je m’en suis désapprivoisé
<<<
(REFRAIN)
<<<
Les fins d’ mois les repas bâclés
Devant le match à la télé
Les infos chloroformisées
Et les pub’s de mousse à raser
N’auront jamais su me griser
De cet air de robot content
De cette course avec le temps
De ces amours en pointillé
Qui mouraient avant d’être nées
Je m’en suis désapprivoisé
<<<
(REFRAIN)
<<<
Oui mes amis j’ai largué tout
Pour l’archipel des Tuamotu
Où quel que soit le cours du franc
On offre son poisson vivant
Pour une poignée de riz blanc
Mon copain Jacques a mis les bouts
Tout’s voil’s dehors et vent debout
Il chante dans les alizés
Quelques chansons dont le succès
N’aura jamais su le griser
<<<
REFRAIN
Prenez sa nouvelle adresse
Il vit dans le vent sucré
Des îles nacrées
Et à sa nouvelle adresse
Une fille s’amuse à rire
De ses souvenirs
<<<
//Gary Jules//
reprise de la chanson //Mad World// du groupe //Tears for Fears// pour le film //Donnie Darko//
musique utilisée dans de nombreuses séries télévisées, dont //FBI : portés disparus//, saison 2, épisode 1, "Le bus"
[img[Gary Jules|gary_jules.jpg]]
[[Clip de Mad World sur last.fm|http://www.lastfm.fr/music/Gary+Jules/_/Mad+World]]
All around me are familiar faces
Worn out places, worn out faces
Bright and early for their daily races
Going nowhere, going nowhere
Their tears are filling up their glasses
No expression, no expression
Hide my head I want to drown my sorrow
No tomorrow, no tomorrow
<<<
And I find it kinda funny
I find it kinda sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles
It's a very, very mad world mad world
<<<
Children waiting for the day they feel good
Happy Birthday, Happy Birthday
Made to feel the way that every child should
Sit and listen, sit and listen
Went to school and I was very nervous
No one knew me, no one knew me
Hello teacher tell me what's my lesson
Look right through me, look right through me
<<<
And I find it kinda funny
I find it kinda sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles
It's a very, very mad world mad world
Enlarging your world
Mad world
<<<
[[Introduction]]
----
//Pour chercher : //
[[Auteurs & Interprètes]]
[[Titres des chansons]]
[[Genres]]
[[Langues]]
----
//La caisse à clous ://
GettingStarted
[[A l'aide!]]
//Boby Lapointe//
Elle a l’œil vif, la fesse fraîche et le sein arrogant
L’aut’ sein, l’autre œil et l’autre fesse itou également
Mais ça n’est pas monotone
Et même quand c’est l’automne
Je m’écrie en la voyant
« Tiens voilà l’printemps »
<<<
Marcelle
Si j’avais des ailes
Je volerais grâce à elle
Marcelle
Vers la plus belle
Des jouvencelles
Celle qui a pris mon cœur
Ta petite sœur
Poum, poum
<<<
Je poserais sur sa bouche un baiser farouche
Puis je baisserais les stores à cause des mouches
Pourquoi cet œil noir, Marcelle
J’ai pourtant fait la vaisselle
N’aimerais-tu pas ta sœur
N’as-tu pas de cœur ?
<<<
Marcelle
J’ai fait la vaisselle
J’ai descendu la poubelle
Marcelle
J’ai mis du sel-le
Au vermicelle
Quoiqu’t’aim’ mieux les nouilles au beurre
Moi j’préfèr’ ta sœur
Poum, poum
<<<
//Chanson Plus Bifluorée//
Quand je travaillais la terre
Chez la vieille Marion,
Je culbutais sa bergère,
Qui me trouva fripon.
//Refrain ://
Marions les filles,
Quand elles sont jolies.
Marions le filles,
Les filles marions!
Mais la vilaine rombière
Nous surprit sous l’édredon,
Et comme elle était sorcière,
Changea la belle en mouton.
//(Refrain)//
Oublie donc cette bergère,
Et viens goûter mes lardons.
C’est dans les vieilles soupières,
Qu’on fait le bœuf mironton.
//(Refrain)//
Non tu es bien trop vilaine,
Je préférais ma Fanchon,
Et plutôt qu’une sorcière,
J’aime encore mieux les moutons!
//Refrain ://
Marions les filles,
Quand elles sont jolies.
Marions les filles,
Enfilons les moutons
Ne pouvant trouver ma mie
Au milieu de ses moutons,
J’essayais avec les chèvres,
M’engageant dans la légion.
//Refrain ://
Tous dans la carlingue,
Pour une putain de bringue!
Allez les zozos,
C’est la fête à Paulo!
//Refrain ://
Piquons des bagnoles,
Et buvons de la gnôle!
Cueillons des saucisses,
Mangeons la fleur de lys!
//Refrain ://
Faisons la tambouille,
Avant que ça ne rouille.
Fumons la ganja
Sur le Fuji Yama!
//Coda ://
Fumons la ganja
Sur le Fuji Yama! (bis)
//Colette Magny (1963)
[[enregistrement original|https://www.youtube.com/watch?v=uUpPS7KBhsQ]]//
<<<
Melocoton et Boule d'Or,
Deux gosses dans un jardin...
<<<
Melocoton, où elle est maman?
J'en sais rien; viens, donne-moi la main
Pour aller où?
J'en sais rien, viens
Papa il a une grosse voix
Tu crois qu'on saura parler comme ça?
J'en sais rien; viens, donne-moi la main
Melocoton, Mémé, elle rit souvent
Tu crois qu'elle est toujours contente?
J'en sais rien; viens, donne-moi la main
Perrine, elle est grande, presque comme maman
Pourquoi elle joue pas avec moi?
J'en sais rien; viens, donne-moi la main
Christophe, il est grand
Mais pas comme papa, pourquoi?
J'en sais rien; viens, donne-moi la main
Dis, Melocoton, tu crois qu'ils nous aiment?
Ma petite Boule d'Or, j'en sais rien
Viens... donne-moi la main
//The Les Humphries Singers, 1972
[[le clip de 1972|https://www.youtube.com/watch?v=wJBe6IUZdT0]]//
[img[jaquette single Mexico|mexico.jpg]]
Sing Mexico, Mexico, Mexico, Mexico
In 1580 we sailed our little ship around the coast
Of Africa down the Gaza strip.
We took some salty bacon and a hammock for a bed.
Then we mixed it with the Spaniards in the middle of the Med.
<<<
Well we hired our funds
Saw the pretty girls a comin'.
There wasn't quite as many as there was a while ago
We hired some more and then we started runnin'
All down the Mississippi to the Gulf of Mexico.
Mexico, Mexico, Mexico, Mexico
<<<
Well Francis Drake said if you really want a fight
The best thing is to catch them in the middle of the night.
We hoisted anchor and powdered up the gun
Then we sailed around in circles and just waited for the fun.
Sing Mexico, Mexico, Mexico, Mexico
We cannon balls flew and the ship began to sink,
The water stated risin' so we really had to think.
And then by chance stood a man as black as coal
So we grabbed him by the trousers and we plugged him in the hole.
Sing Mexico, Mexico, Mexico, Mexico
Well we fired from the side port and we fired from the back
And then we fired from the galley and through every little crack.
We fired so much that the cook started cooking.
Didn't have to worry so we flew the union jack.
Sing Mexico, Mexico, Mexico, Mexico
//Les Satellites - 1990, auteurs compositeur : Pierre Lamy//
Qu'est-ce que tu manigances ?
Qu'est-ce que tu manigances encore Minie ?
Qu'est-ce que tu mijotes ?
Que me manigances-tu là Minie ?
Tu t'es mis là dans ton lit
Allongée jusqu'à midi
Le blanc de tes yeux reflète l'écran noir et gris, oh Minie !
Qu'est-ce que tu minaudes ?
Pourquoi me faire grise mine, oh Minie ?
Parle si tu l'oses, de ces choses qui te minent, oh Minie !
Ne minimalise pas anormalement tes mots
Laisse-moi poser juste un baiser sur ton museau, oh Minie !
Minie moog moog Minie !
<<<
Minie charme avec le mini moog,
Minie n'aime mater qu'M le Maudit
Minie monte le son au maximum
Minie n'aime mater que la télé dans son lit,
Oh Minie !
Minie moog moog Minie !
<<<
Mets donc tes chaussures, tes mitaines et ton manteau, oh Minie !
Viens donc avec moi pour faire le tour du quartier en bas Minie
On ira jusqu'à Belleville pour manger chez Benisti
Des boulettes au coriandre ou alors du poisson frit, oh Minie !
Minie moog moog Minie !
<<<
Mais Minie charme avec le mini moog,
Minie n'aime mater qu'M le maudit
Minie monte le son au maximum
Minie n'aime mater que la télé dans son lit,
Oh Minie !
Minie moog moog Minie !
<<<
Minie moog ! Minie Minie Minie Minie Minie Minie Minie !
Minie Minie Minie Minie Minie Minie Minie !
Minie Minie Minie Minie Minie Minie Minie !
Minie Minie Minie Minie Minie Minie Minie !
Minie Minie Minie Minie… Minie Minie Minie Minie…
Qu'est-ce que tu manigances ?
Qu'est-ce que tu manigances encore Minie ?
Qu'est-ce que tu mijotes ?
Que me manigances-tu là Minie ?
Tu t'es mis là dans ton lit
Allongée jusqu'à midi
Le blanc de tes yeux reflète l'écran noir et gris, oh Minie !
Minie moog moog Minie !
Minie moog moog Minie !
Minie moog moog Minie !
Minie moog moog !
//Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
Je rentre dans mon Québec de verglas
Mon Amérique Latine au Canada
Mais j'ai compris maintenant qu'à Cuba
J'ai un grand frère que je n' connaissais pas
Dans l'autobus en forme de cigare
Qui fumait en roulant vers La Havane
J'ai vu souvent sur des panneaux bizarres
La mitraillette au-dessus des cabanes
<<<
Mon ami, mon ami Fidel
Pour amener le peuple au ciel
Sur les ondes d'une radio rebelle
Il faut une samba éternelle
Qui unit la gauche et la droite
Golda Meir embrasse Arafat
Dansons, dansons dans nos forêts d'asphalte
Parce qu'un président, ça date
Mais un révolutionnaire, c'est fidèle
<<<
Demain les arbres n'auront plus de place
Refleurissons notre boule de crasse
Avant que tous les continents soient chauves
Et qu'on assassine le dernier fauve
Il faut que tous les poings se soulèvent
C'est la planète des "Tous ensemble ou crève"
Des frères comme toi ça nous en prendra mille
Si nous voulons danser sur l'an deux mille
<<<
Mon ami, mon ami Fidel
Pour amener le peuple au ciel
Sur les ondes d'une radio rebelle
Il faut une samba éternelle
Qui unit la gauche et la droite
Golda Meir embrasse Arafat
Dansons, dansons dans nos forêts d'asphalte
Parce qu'un président, ça date
Mais un révolutionnaire, c'est fidèle
<<<
Coda : fin de lettre d'adieu de Che Guevara à Fidel Castro :
<<<
//Tendría muchas cosas que decirte i y a nuestro pueblo, pero siento que son innecesarias, las palabras no pueden expresar lo que yo quisiera, y no vale la pena emborronar cuartillas.
Hasta la victoria siempre. ¡Patria o Muerte!
Te abraza con todo fervor revolucionario
Che//
<<<
//Paroles : Cécile Caulier - Musique : Cécile Caulier, Jacques Lacombe (1964)
Interprétée par : Françoise Hardy (1965), Natacha Atlas (2001)//
[>img[Françoise Hardy|Francoise-Hardy.jpg]]
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
<<<
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
<<<
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
<<<
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain.
<<<
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Eblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
<<<
Crois celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
<<<
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin.
//John Phillips / The Mamas and the Papas - 1966//
Monday, Monday
So good to me
Monday morning
It was all I hoped it would be
Oh, Monday morning
Monday morning couldn't guarantee
That Monday evening you would still
Be here with me
Monday, Monday
Can't trust that day
Monday, Monday
Sometimes it just turns out that way
Oh, Monday morning you gave me no warning
Of what was to be
Oh, Monday, Monday
How could you leave and not take me
Chorus :
<<<
Every other day
Every other day
Every other day of the week is fine, yeah
But whenever Monday comes
But whenever Monday comes
You can find me crying all of the time
<<<
Monday, Monday
So good to me
Monday morning
It was all I hoped it would be
But, Monday morning
Monday morning couldn't guarantee
That Monday evening you would still
Be here with me
Chorus
Monday, Monday
Can't trust that day
Monday, Monday
It just turns out that way
Oh, Monday, Monday
Won't go away
Monday, Monday
It's here to stay
Oh, Monday, Monday
//Les Frères Jacques
Paroles : César Gattegno, Musique : ~Jean-Claude Massoulier//
Le sam'di matin lorsque point' l'aurore
Monsieur Lepetit le chasseur
Embrass' tendrement sa femme qui dort
Prend son grand fusil à vapeur
Sa grand' carnassière en peau de banane
Son chien médaillé comme un sauveteur
Et s'en va chasser la zippopotame
Et la souris blanche en Seine inférieure
<<<
La femme du chasseur
Dans son grand lit blanc
La femme du chasseur
Accueille son amant
Bonjour mon grand
Ils prenn'nt du café
Avec des croissants
Ils s'font des baisers
Et ils sont contents
Taïau Taïau Taïau
<<<
En Seine inférieure quand vient l'crépuscule
Monsieur Lepetit le chasseur
S'fait photographier sur un monticule
Et prend des poses d'artilleur
Sur un monticul' de puces géantes
De rhinoféroces et d'anacondas
Et à l'auberg' du zéléphant qui chant'
Notre homme s'endort d'un sommeil de bois
<<<
La femme du chasseur
Dans son grand lit blanc
La femme du chasseur
Raccueille son ramant
R'bonjour mon r'grand
Ils r'prenn'nt du r'café
Avec des r'croissants
Ils s'font des r'baisers
Et ils sont r'contents
R'Taïau R'Taïau R'Taïau
<<<
Le dimanche au soir quand tombe la nuit
Monsieur Lepetit le chasseur
Retrouve sa femm' qui tricot' pour lui
Un' gain' de fusil mitrailleur
Il jett' sur la tabl' un zippopotame
Un rhinoféroce, un lapin zénorme
Et d'sa carnassièr' il r'tir' pour sa femm'
Une extraordinaire pair' de cornes
<<<
La femme du chasseur
Dans son grand blanc lit
La femme du chasseur
Accueille son mari
Bonsoir mon p'tit
Comme il est flapi
Notre homme s'endort
Dans le grand blanc lit
En berçant Médor
Taïau Taïau Taïau
<<<
Mais l'sam'di d'après quand repoint' l'aurore
Monsieur Lepetit le chasseur
Rembrass' tendrement sa femme qui dort
Reprend son fusil à r'vapeur
Sa grand' carnassière en peau de r'banane
Son chien médaillé comme un resauv'teur
Et s'en va chasser la zippopotame
Et la souris blanche en Seine inférieure.
//Renan Luce//
Monsieur Marcel est fossoyeur
Comme il y en a beaucoup ailleurs
Mais son sommeil est élastique
Il est narcoleptique
Il n'est pas rare qu'entre deux mottes
Il s'endorme droit dans ses bottes
Ca ne gène que les survivants
De revenir le jour suivant
<<<
Mais tout bien pesé,
S'il faut creuser
Préfères-tu qu'on creuse à la pelle
Mais tout bien pesé,
S'il faut creuser
Préfères-tu qu'on creuse à la pelleteuse
<<<
Il a le menton en galoche
A force de dormir sur sa pioche
Et les paupières toutes en ovales
Lourdes comme une pierre tombale
Ici on connaît la rumeur
Mieux vaut prévenir quand on meurt
Mais sans entrer dans les détails
Tout dépendra de ta taille
<<<
Mais tout bien pesé, s'il faut creuser
Préfères-tu qu'on creuse à la pelle
Mais tout bien pesé, s'il faut creuser
Préfères-tu qu'on creuse à la pelleteuse
Quitte à dormir sous la bruyère
Près du canal
J'préfère me savoir dans un gruyère
Artisanal
Moi j'veux un m'sieur Marcel
Pour creuser ma parcelle
<<<
Hier la veuve d'un général
Qui avait cru entendre des râles
A fait rouvrir le monument
Tout ça pour quelques ronflements
Il faut croire qu'avoir des galons
Donne à sa veuve le bras long
Il a suffit qu'elle le déploie
Monsieur Marcel n'a plus d'emploi
<<<
Mais vieille rombière
Pour ta mise en pierre
Préfères-tu qu'on creuse à la pelle
Mais vieille rombière
Pour ta mise en bierre
Préfères-tu qu'on creuse à la pelleteuse
Quitte à dormir sous la bruyère
Près du canal
J'préfère me savoir dans un gruyère
Artisanal
Moi j'veux un m'sieur Marcel
Pour creuser ma parcelle
Mais tout bien pesé, s'il faut creuser
Préfères-tu qu'on creuse à la pelle
Mais tout bien pesé, s'il faut creuser
Préfères-tu qu'on creuse à la pelleteuse
[>img[Mike Oldfield|mike_oldfield-1.jpg]]
//Mike Oldfield//
The last that ever she saw him
Carried away by a moonlight shadow
He passed on worried and warning
Carried away by a moonlight shadow
Lost in a riddle that Saturday night
Far away on the other side
He was caught in the middle of a desperate fight
And she couldn't find how to push through
The trees that whisper in the evening
Carried away by a moonlight shadow
Sing a song of sorrow and grieving
Carried away by a moonlight shadow
All she saw was a silhouette of a gun
Far away on the other side
He was shot six times by a man on the run
And she couldn't find how to push through
<<<
I stay, I pray
See you in Heaven far away
I stay, I pray
See you in Heaven one day
<<<
Four A.M. in the morning
Carried away by a moonlight shadow
I watched your vision forming
Carried away by a moonlight shadow
A star was glowing in the silvery night
Far away on the other side
Will you come to talk to me this night
But she couldn't find how to push through
<<<
I stay, I pray
See you in Heaven far away
I stay, I pray
See you in Heaven one day
<<<
Far away on the other side
Caught in the middle of a hundred and five
The night was heavy and the air was alive
But she couldn't find how to push through
Carried away by a moonlight shadow
Carried away by a moonlight shadow
Far away on the other side
//Gilles Vigneault, Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
Nourrir des tendresses
Pour un brin de foin
Mûrir des paresses
Pour le temps qui vient
Et chanter, serait-ce
De froid et de faim
Et courir sans cesse
Les quatre chemins
Saisir de justesse
La folle tigresse
L'innombrable ivresse
De vos mille mains
<<<
Mûrir de chagrin
Mourir de jeunesse
<<<
Vivre sans adresse
Et sans lendemain
Puis trouver maîtresse
Au bout du matin
Tourner sa tristesse
En jeux de gamins
Loger dans ses tresses
Manger dans sa main
Quêter ses caresses
Au bout d'une laisse
Et la mettre en pièces
Au premier quatrain
<<<
Mûrir de chagrin
Mourir de jeunesse
<<<
Déplacer ses pièces
Le geste incertain
En pleine liesse
Rêver de plus loin
Tenir des promesses
Faites l'an prochain
Tenir pour richesse
Le moindre refrain
Tenir pour faiblesse
Paroles qui blessent
Trouver sa noblesse
À n'en trouver point
<<<
Mûrir de chagrin
Mourir de jeunesse
<<<
Célébrer des messes
Pour le peu de pain
Que le temps nous prête
D'un pied souverain
Que le bonheur mette
Au jeu de tes reins
Des soirs de kermesse
Et des jours sereins
Dormir sur tes fesses
Rêvant qu'apparaisse
Le lait d'allégresse
Au bout de tes seins
<<<
Mûrir de chagrin
Mourir de jeunesse
<<<
Avoir pour l'espèce
Respect et dédain
Par délicatesse
Être le témoin
Que tout intéresse
Le plus et le moins
Voyage, prouesses
Maison et jardin
Enfants qui connaissent
Comment les fleurs naissent
Et de sa jeunesse
Garde les instincts
<<<
Mûrir de chagrin
Mourir de jeunesse
<<<
Refaire la Grèce
De trois mots latins
Passer par Lutèce
Comme baladin
Avoir les adresses
De soleils lointains
À toute vitesse
Aller petit train
Avoir pour déesse
Certaine princesse
Folle de sagesse
Dans un monde ancien
//Amy ~MacDonald
Album "This Is The Life" (2007)//
So-called Mr Rock & Roll,
Is dancing on his own again,
Talking on his phone again,
To someone who tells him that his balance is low.
He's got nowhere to go, he's on his own again.
Rock Chick of the century,
Is acting like she used to be,
Dancing like there's no-one there.
Before she never seemed to care,
Now she wouldn't dare.
It's so Rock & Roll to be alone.
And they'll meet one day far away,
And say, 'I wish I was something more.'
And they'll meet one day far away,
And say, 'I wish I knew you, I wish I knew you before.'
Mrs Black & White she's never seen a shade of grey,
Always something on her mind,
Every single day.
But now she's lost her way,
And where does she go from here?
Mr. Multicultural sees all that one can see,
He's living proof of someone very different to me.
But now he wants to be free,
Free so he can see.
And they'll meet one day far away,
And say, 'I wish I was something more.'
And they'll meet one day far away,
And say, 'I wish I knew you, I wish I knew you before.'
He'll say, 'I wish I knew you
I wish I met you when time was still on my side.'
She'll say, 'I wish I knew you
I wish I loved you before I was his bride.'
And so they must depart,
Two many more broken hearts.
But I've seen that all before,
In T.V, books, and film and more.
And there's a happy ending,
Every single day.
And they'll meet one day far away,
And say, 'I wish I was something more.'
And they'll meet one day far away
And say, 'I wish I knew you, I wish I knew you before
//Fleetwood Mac, album Rumours, 1977
paroles et musique : Lindsey Buckingham//
She broke down and let me in
Made me see where I've been
<<<
Been down one time
Been down two times
I'm never going back again
<<<
You don't know what it means to win
Come down and see me again
<<<
Been down one time
Been down two times
I'm never going back again
<<<
//Interprète : Maxime Le Forestier//
//Paroles : Maxime Le Forestier//
//Musique : Maxime Le Forestier & ~Jean-Pierre Sabar - 1987//
On choisit pas ses parents,
On choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
Les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Etre né quelque part
Etre né quelque part
Pour celui qui est né
C'est toujours un hasard
//Nom'inqwando yes qxag iqwahasa//
Y a des oiseaux de basse cour
Et des oiseaux de passage
Ils savent où sont leurs nids,
Quand ils rentrent de voyage
Ou qu'ils restent chez eux
Ils savent où sont leurs œufs
Etre né quelque part
Etre né quelque part
C'est partir quand on veut,
Revenir quand on part
Est-ce que les gens naissent
Egaux en droits
A l'endroit
Où ils naissent
//Nom'inqwando yes qxag iqwahasa//
Est-ce que les gens naissent
Egaux en droits
A l'endroit
Où ils naissent
Que les gens naissent
Pareils ou pas
On choisit pas ses parents,
On choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
Les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Je suis né quelque part
Je suis né quelque part
Laissez moi ce repère
Ou je perds la mémoire
//Nom'inqwando yes qxag iqwahasa//
Est-ce que les gens naissent...
//Laurie Anderson, 1982 - album 'Big Science'
[[clip|https://www.youtube.com/watch?v=Vkfpi2H8tOE]]//
[>img[Laurie Anderson|laurie_anderson.jpg]]
O Superman
O judge
O Mom and Dad
Mom and Dad
O Superman
O judge
O Mom and Dad
Mom and Dad
Hi. I'm not home right now. But if you want to leave a
message, just start talking at the sound of the tone.
Hello? This is your mother
Are you there?
Are you coming home?
Hello?
Is anybody home?
Well, you don't know me, but I know you
And I've got a message to give to you
Here come the planes
So you better get ready
Ready to go
You can come as you are, but pay as you go
Pay as you go
And I said: OK. Who is this really? And the voice said:
This is the hand, the hand that takes
This is the hand, the hand that takes
This is the hand, the hand that takes
Here come the planes.
They're American planes
Made in America
Smoking or non-smoking?
And the voice said: Neither snow nor rain nor gloom
of night shall stay these couriers from the swift
completion of their appointed rounds.
'Cause when love is gone
there's always justice
And when justice is gone
there's always force
And when force is gone,
there's always Mom.
Hi Mom!
So hold me, Mom, in your long arms
So hold me, Mom, in your long arms
In your automatic arms.
Your electronic arms.
In your arms.
So hold me, Mom, in your long arms
Your petrochemical arms
Your military arms
In your electronic arms
//Steeleye Span//
One misty moisty morning when cloudy was the weather,
I met with an old man a-clothèd all in leather,
He was clothèd all in leather with a cap beneath his chin,
Singing, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
This rustic was a thresher as on his way he hied,
And with a leather bottle fast buckled by his side.
He wore no shirt upon his back but wool unto his skin,
Singing, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
I went a little further and there I met a maid,
“A-going a-milking, a-milking, sir,” she said.
Then I began to compliment and she began to sing,
Saying, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
This maid, her name was Dolly, clothed in a gown of grey,
I, being somewhat jolly, persuaded her to stay.
And straight I fell a-courting her in hopes her love to win,
Singing, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
I having time and leisure, I spent a vacant hour,
A-telling of my treasure while sitting in the bower.
With many kind embraces I stroked her double chin,
Singing, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
I said that I would married be and she would be my bride,
And along we should not tarry and twenty things beside.
I'll plough and sow and reap and mow and you shall sit and spin,
Singing, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
Her parents then consented, all parties were agreed,
Her portion thirty shillings, we married were with speed.
Then Will the Piper he did play whilst others dance and sing,
Saying, “How do you do and how do you do and how do you do again.”
Then lusty Ralph and Robin with many damsels gay
Did ride on Roan and Dobbin to celebrate the day.
And when they met together their caps they off did fling,
Singing, “How do you do and how do you do and how do you do and how do you do again.”
// Trad. anglais - diverses version et interpretations, dont celle de Pierre Bensusan dans son tout premier album "Près de Paris"//
One morning, one morning, one morning in May
I spied a young couple, they were making their way
One was a maiden so bright and so fair
And the other was a soldier and a brave volunteer
"Good morning, good morning, good morning" said he
"And where are you going my pretty lady?"
"I'm going out a-walking on the banks of the sea
Just to see the waters glide and hear the nightingale sing"
Now they had not been standing but a minute or two
When out of his knapsack a fiddle he drew
And the tune that he played made the valleys all ring
"Oh hark", cried the maiden, "hear the nightingale sing"
"Oh maiden, fair maiden, 'tis time to give o'er"
"Oh no, kind soldier, please play one tune more
For I'd rather hear your fiddle at the touch of one string
Than to see the waters glide and hear the nightingale sing"
"Oh soldier, kind soldier, will you marry me?"
"Oh no, pretty maiden that never shall be
I've a wife down in London and children twice three
Two wives and the army's too many for me"
"Well, I'll go back to London and I'll stay there for a year
It's often that I'll think of you, my little dear
And if ever I return it will be in the spring
Just to see the waters glide and hear the nightingale sing
To see the waters glide and hear the nightingale sing"
//Paroles : Alain Bashung - Jean Fauque / Musique : Alain Bashung - 1991
Le [[clip iconique|https://www.youtube.com/watch?v=MaIDRUp2Luo]] avec le cheval et cette instru lancinante//
A l'arrière des berlines
On devine
Des monarques et leurs figurines
Juste une paire de demi-dieux
Livrés à eux
Ils font des p'tits
Ils font des envieux
A l'arrière des dauphines
Je suis le roi des scélérats
A qui sourit la vie
Marcher sur l'eau
Eviter les péages
Jamais souffrir
Juste faire hennir
Les chevaux du plaisir
<<<
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie
<<<
Usez vos souliers
Usez l'usurier
Soyez ma muse
Et que ne durent que les moments doux
Durent que les moments doux
Et que ne doux
<<<
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie
Osez osez
Osez osez
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie
à la nuit
Rien ne justifie
//Le Très Véritable Groupe Machin en concert
Texte : Angel CARRIQUI
Musique : Tony CARBONARE//
Tout seul dans la cohue,
La ville était chahut
Mais le monde était glauque
On vit dans quelle époque.
Ça d'vrait être défendu,
Tant de beauté perdue,
Faudrait faire un colloque,
Non mais de qui on s' moque ?
Puis tu es apparue,
Et deux pas dans la rue
Ont fait que je suffoque
Sous la violenc' du choc.
Le genre effet-massue,
Message bien reçu,
Un coup de tomahawk
A claquer dans son froc.
<<<
Pacse-toi- toi- toi
Avec moi-moi-moi
Jusqu'à la fin du mois,
Note que- que- que,
Si tu peux- peux- peux,
Après, tu restes un peu,
Et puis t'en-t'en-t'en
Fais autant, t'entends ?
Jusqu'à la fin des temps.
<<<
Je boirai ta ciguë,
Tes rêves ambigus,
Tes propos équivoques,
Ta paye et tes allocs.
J'aurai tant attendu
Nos sourires entendus
Nos récits réciproques,
Nos nuits de Casatchoc.
Mais si c'est sans issue,
A bout d'espoirs déçus,
Pour peu que je débloque,
Que le Grand Cric me croque.
Je m'en irai, vaincu,
Recharger mes accus
En traînant comme une loque
Loin de Pétaouchnock.
<<<
Pacse-toi- toi- toi
Avec moi-moi-moi
Jusqu'à la fin du mois,
Note que- que- que,
Si tu peux- peux- peux,
Après, tu restes un peu,
Et puis t'en-t'en-t'en
Fais autant, t'entends ?
Jusqu'à la fin des temps.
<<<
//Ange//
Une tignasse en forêt
Sur des yeux en étoiles,
La loi fripant notre destin!
Le sein à cran d'arrêt
Sous un sourire canaille,
Nous sommes bandits de grand chemin!
Des gueules en cathédrale
Sur des pieds de bohème;
La fanfare de Maître Larcin
Qui jusqu'au dernier râle,
L'estomac en carême,
Comble d'écus ceux qui ont faim!
Hé ! Prenez garde à votre tête
Si joli coeur sent le mesquin...
Alors surviendrait votre fête;
Juré ! Par les fils de Mandrin!
A vivre d'une chasse,
A vivre de la pêche,
Petits braconniers du matin!
Il n'est jamais trop tard pour battre le fer,
Juré ! Par les fils de Mandrin!
Juré ! Par les fils de Mandrin!
Juré ! Par les fils de Mandrin!
//~Jean-Claude Collo, Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
De tous les souvenirs que le temps m'a légués
Il n'en est pas un seul qui m'attache au passé
Il n'est pas un endroit où je puisse m'arrêter
Pas un coeur, pas un toit ne peut me capturer
Personne ne me retient, personne ne m'attend
Une ronde sans fin, je suis comme le vent
<<<
Il me plaît de courir sans but et sans raison
Partir toujours partir
Nulle part est ma maison
Comme les vagabonds
<<<
Pourquoi serais-je d'ici ? Il est si grand, le monde
Je vais à l'infini, toujours je vagabonde
Je suis de ce sang-là qui chemine et qui pleure
Mais ne s'arrête pas aux factices lueurs
Sans ligne de départ, sans ligne d'arrivée,
Je m'en vais au hasard, je vais par les sentiers
<<<
Il me plaît de courir sans but et sans raison
Partir toujours partir
Nulle part est ma maison
Comme les vagabonds
<<<
Une fleur sauvage, une cloche solitaire
Qui garde sur son passage toujours les yeux ouverts
Une étoile volage, un loup gris des forêts
Qui part, qui fuit les cages et marche sans arrêt
<<<
Il me plaît de courir sans but et sans raison
Partir toujours partir
Nulle part est ma maison
Comme les vagabonds
Il me plaît de courir sans but et sans raison
Partir toujours partir
Ne pas vivre en prison,
Partir, toujours partir là-bas, vers l'horizon
<<<
//Chanson de gaillard d'avant (ou //shanty song// en anglais) découverte par la version d'un groupe russe [[Otava Yo|https://www.youtube.com/watch?v=f1d1Fpg-sFE]]//
[>img[Baleinière|baleniera_essex.jpg]]
Pour retrouver ma douce amie
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
Pour retrouver ma douce amie
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Pique la baleine, joli baleinier
Pique la baleine, je veux naviguer
Pique la baleine, joli baleinier
Pique la baleine, je veux naviguer
<<<
Aux milles mers j'ai navigué
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
Aux milles mers j'ai navigué
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Refrain
<<<
Des mers du Nord aux mers du Sud
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
Des mers du Nord aux mers du Sud
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Refrain
<<<
Je l’ai retrouvée quand j’m’ai noyé
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
Je l’ai retrouvée quand j’m’ai noyé
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Refrain
<<<
Dans les grands fonds, elle m'espérait
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
Dans les grands fonds, elle m'espérait
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Refrain
<<<
Tous deux ensemble on a pleuré
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
Tous deux ensemble on a pleuré
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Refrain
<<<
En couple à elle j’m’suis couché
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
En couple à elle j’m’suis couché
Oh, mes bouées ouh là ouh lala
<<<
Refrain
<<<
//Tiken Jah Fakoly//
Arrétez arrétez moi tout ça la
Plus jamais ça on a déconné
Plus jamais ça on a déconné
Quand ça commence les bus en flamme
Lorsqu'il y'a grève les maisons en feu
Quand on est faché on casse tout
Est-ce la solution??
Arrété moi tout ça la no no no nous avons déconné (on a déconné)
Arrété moi tout ça la woh la la on a déconné (on a déconné)
Quand ça commence les voiture en flamme
Lorsqu'il ya marche les villes paralisé
Quand on est faché on brule tout
Ou est le sérieux ???
Arrété moi tout ça la on a déconné ( on déconneé)
Arrété moi tout ça la woh la la on a déconné (on a déconné)
Quand ça commence et ke tu change de camp
tu deviens automatikema libérien ou bien ghanéen
sinon on t'apelle le burkinabé
tout simplema parceque t'as changé de camp
Plus jamais ça on a déconné
Plus jamais ça on a déconné
Quand ça commence et ke tu change de camp
tu deviens automatikema le dianimambo
oui le "persona no gratta"
Parceque tu as changé de camp
Plus jamais ça on a déconné
Plus jamais ça on a déconné
Mais pourkoi casser nos acquis
Mais pourkoi reprimer les citoyens
Au nom de kel politique faut-il détruire
Au nom de kel politique faut-il divisé mon peuple on a déconné
Plus jamais ça on a déconné
Je ne veux plus voire ça oh no
Plus jamais ça on a déconné
L'intérét de la nation d'abord on déconé
Je ne veux plus voire ça oh la
Plus jamais ça on a déconné
On ne veut plus voire ça oh la la
Plus jamais ça on a déconné
Oh no Plus jamais ça on a déconné
On ne veut plus voire ça oh la
Plus jamais ça on a déconné
Je ne veux plus voire ça oh la
Plus jamais ça on a déconné
//La chanson "Pointe aux Anglais" est un poème de Julos Beaucarne, issu du recueil "Mon terroir, c'est les galaxies", et qui apparaît sur l'album "Le vélo volant" (1979)//
Je suis venu chez les Macaquins
J'ai même rencontré des Postons (1)
Le ~Saint-Laurent est large ici
Comme une mer, comme une mer
Comme une mer
On n' voit pas l'île Anticosti
On n' voit pas l'île Anticosti
Où des beaux messieurs, à c' qu'on dit
Chassent le chevreuil en habits
On n' voit pas l'île Anticosti
À Pointe aux Anglais, y a un phare
Le criard crie certains soirs
Pour les marins perdus en mer
"Hommes, hommes, ici c'est la terre
Ici c'est la terre !"
La mer, c'est parfois un tombeau
Ton frère, il est resté dans l'eau
La mer secrète fait silence
On n'a retrouvé que son bateau
Que son bateau
Sur la plage, les borlicocos
Puis des troncs amenés par l'eau
Ce sont les sculptures de la mer
Blanchies par le temps et l'hiver
Et l'hiver
La rivière cache ses saumons
La forêt ses fraises, que c'est bon !
Groseilles, berries, mûres et bleuets
Puis des framboises, choisis c' qui t' plaît
Choisis c' qui t' plaît
Istorlets et goélands
Mouettes jouent avec le vent
La mer écrit des paysages
Sur la plage en se retirant
En se retirant
Taons, maringoins et mouches noires
Se partagent ton territoire
Piquouzent la morsure ici
Toute la journée et même la nuit
Même la nuit
Ce pays aux vents changeants
A fait toutes sortes de gens
Des pêcheurs, des violonneux
Des chanteurs et même des vieux
Même des vieux
Ils ont tant à raconter
Qu'une vie ce n'est pas assez
Pour aller au bout de son dire
Et consentir à s'en aller
À s'en aller
À regret, il me faut quitter
La plage de Pointe aux Anglais
Et le sable va recouvrir
Nos cabanes et le souvenir
Le souvenir
{Parlé:}
Le souvenir est fragile et allumé comme un coquelicot dans le brouillard
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(1) Postons : habitants de Pointe aux Anglais, ancien "poste"
//Chanson du film « Cria cuervos » de Carlos Saura
Interprétée par Jeannette//
[>img[Porque te vas ?|jeanette-porque-te-vas.jpg]]
Hoy en mi ventana brilla el sol y el corazón
Se pone triste contemplando la ciudad
¿ Porque te vas ?
Como cada noche desperte, pensando en tí
Y en mi reloj todas la horas vi passar
¿ Porque te vas ?
Refrain :
<<<
Todas la promesas de mi amor se irán contigo
Me olvidaras, me olvidaras,
Junto a la estación yo llorare igual que un niño
¿ Porque te vas ?
<<<
Bajo la penombra de un faról, se dormirán
Todas las cosas que quedarón por decir
Se dormirán
Junto a las manillas de un reloj, esperarán
Todas la horas que quedarón por vivir
Esperarán.
(Refrain)
//Machin - album "Râles folk" - 1978//
<<<
//"Vieille histoire de la grenouille
qui veut se faire aussi grosse que le boeuf
sauf que, dans le cas qui nous préoccupe,
le boeuf est une andouille
et la grenouille, un chaud lapin".//
<<<
Ma mie, nous étions deux et nous nous aimions tant
Que notre seul amour me semblait important.
Devinez ma surprise à lire en votre lettre
Que vous m'abandonniez pour quelques centimètres.
Ma Julie est partie avec le voisin d'en bas
Qu'en aurait soi-disant un'bien plus gross'que moi.
Ca reste à voir, moi ça m'étonne
Ou alors y s'pique aux hormones.
Ma mie, sur ce détail, notre amour s'écroula.
Je pense quant à moi que dans ces questions-là,
On ne peut jamais fair' d'estimations sérieuses,
Il est des perspectiv's qui sont souvent trompeuses.
Ma Julie est partie avec le voisin d'en bas
Qu'en aurait soi-disant un'bien plus gross'que moi.
Peut-êt'e que d'puis son plus jeune âge
Y tir' dessus comme un sauvage.
Ma mie, tout est fini, à jamais, adieu donc!
N'oubliez pourtant pas ce célèbre dicton :
C'est d'après le travail qu'on voit le spécialiste
Et pas à la grosseur du pinceau l'artiste.
Ma Julie est partie avec le voisin d'en bas,
Je me console un peu, pensant par devers moi
Que mêm' si le volum' parfois vous émoustille,
Mieux vaut un'tit' nerveus' qu'une grosse qui roupille.
//Richard Gotainer - album //Perles et bijoux// (1988)//
Tu être jolie beaucoup
Moi être zinzin de ta fantaisie
Tu rendre moi fou de vous
Car tu être belle à l'infini
Je graver ton nom partout
Je écrire tous les arbres avec un canif
Vous faire de moi un zoulou
Je vouloir aimer vous primitif
Je faire les yeux comme un hibou
Quand je voir bouger vous belle madame
Je devenir bête comme chou
Mon cœur faire la musique du tam tam
Tu vouvoyer moi dans le cou
Je donner fleur à vous derrière les ifs
Vous s'en aller voir le loup
Je vouloir aimer vous primitif
Je marier vous cannibale
Tu manger moi et je dévorer vous
Vous être jolie casse-dalle
Je faire croquer mon monsieur par vous
Miam miam
Je rouler vous dans caniveau
Je chuchoter secret aux commissures
Nous se prendre des seaux d'eau
Nous courir tout nu dans la nature
Coquillage et beau caillou
Je voler pour toi les cadeaux des califes
Tout pour vous je donner tout
Mon papou aimer vous
Mon papou aimer vous excessif
//Léo Ferré//
[[mp3|"file://../../../../../../Musique-Andre/Leo_Ferre/Amour_anarchie_vol_2/Psaume_151.mp3]]
[img[Léo Ferré|leo_ferre.jpg]]
Les psaumes sont écrits sur les magnétophones
Les chorus ont un nègre à chaque mélopée
Les bouches font des langues sept fois retournées
Miserere Seigneur du fond des microphones
La nature d'acier pousse des fleurs chromées
Le juste en cadillac s'encense du cigare
Le courrier meurt de peur dans les aérogares
Miserere Seigneur du fond des destinées
Le boulanger fout la tournée au pain azyme
Les moutons des prisons se laissent tricoter
Et le coq de Saint Pierre a tranché son gosier
Miserere Seigneur du fond des anonymes
Les condamnés jouent au poker leur appétit
Et laissent aux suivants leur part de Jamaïque
Le coup de grâce dans le vent est liturgique
Miserere Seigneur du fond des piloris
L'estomac du commun se met en diagonale
Le traiteur donne aux chiens sa pitié tarifée
Les boueux ont glissé sur des peaux d'orchidée
Miserere Seigneur du fond des capitales
Les banques de l'amour sont pleines à craquer
Les "je t'aime" publics assomment les affiches
Les adolescents ont des lèvres postiches
Miserere Seigneur du fond des oreillers
Les vitrines regardent passer les voyelles
Les ortolans prennent le frais dans le coma
Et le saumon fumé boude le tapioca
Miserere Seigneur du fond de nos gamelles
Les femmes en gésine inondent le pavé
Le mineur fait un blanc à chaque lavabo
Et le souffleur de Baccara fait des bancos
Miserere Seigneur du fond des encavés
Les brebis de Panurge attendent au vestiaire
Les visas escomptés percutent sur l'azur
La queue chez l'épicier jouit contre le mur
Miserere Seigneur du fond des muselières
La ville a dégrafé son corsage de mort
Les balles dans la rue ont la poudre nomade
Les pavés font la main aux yeux des barricades
Miserere Seigneur du fond des Thermidors
Les temples sont cernés et sentent le roussi
Les magasines font la pige aux évangiles
Et les chemins de croix se font en crocodile
Miserere Seigneur du fond des crucifix
Le journal titre en deuil la Putain des frontières
La fleur fane au fusil et meurt sous un drapeau
Et les téléscripteurs nous mènent en bateau
Miserere Seigneur du fond de nos galères
La maladie veille au chevet des ganglions
Le coeur est métronome et la vie est musique
A l'hôpital les symphonies sont catholiques
Miserere Seigneur du fond des pulsations
L'apprenti sur le tour égrène son rosaire
Le tueur de la rue a gagé son beefsteak
Et celui de Corée n'aura pas un kopeck
Miserere Seigneur du fond des mercenaires
Le verbe s'est fait chair dans le ventre rusé
La putain Marguerite a la peau qui dépasse
Le caillot dans les plis sinueux se prélasse
Miserere Seigneur du fond des pubertés
Les bourgeois de la rue ont piqué la vérole
Et réclament partout de faux médicaments
Qu'on leur sert en faisant claquer toutes leurs dents
Miserere Seigneur du fond des carmagnoles
Les sextants sont en grève au coeur des matelots
Les oiseaux carburés fientent les équipages
Le soleil fait la course avec le paysage
Miserere Seigneur du fond des paquebots
La trouille a revêtu la terre de sa housse
Le plat de contrition se vend au marché noir
Le curé fait du supplément sous l'ostensoir
Miserere Seigneur du fond de la ressource
Les condamnés jouent au poker leur appétit
Ils vous laissent Seigneur leur part de solitude
Le service est compris nous avons l'habitude
Descendez donc seigneur de notre connerie
//Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
<<<
Moi plus chanter en créole
Plus jamais chanter en créole
Pays trop pitit pour gagner sa vie
Moi plus chanter oh ! non jamais chanter
Moi plus chanter en créole
Plus jamais chanter en créole
Moi partir d'ici pour plus revenir
Moi plus chanter
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Couché sur le dos
Dans le sable chaud
Avec sa doudou
Y fait son dodo
Les deux bras en croix
Comme le roi des rois
Il préfère mon île à son pays froid
Pour passer Noël et le Jour de l'an
Le touriste blanc qui a un petit argent
<<<
Moi plus chanter en créole
Plus jamais chanter en créole
Pays trop pitit pour gagner sa vie
Moi plus chanter oh ! non jamais chanter
Moi plus chanter en créole
Plus jamais chanter en créole
Moi partir d'ici pour plus revenir
Moi plus chanter
<<<
Il me fait courir
Après ses planteurs
Y m'appelle "Waiter"
D'un air supérieur
Ça me met tout en sueur
Ça me fait mal au coeur
Chu pas son chauffeur
Ni son serviteur
Mais chu de la couleur
De ma clarinette
Je rêve aux sapins
Et aux épinettes
<<<
Moi plus chanter en créole
Plus jamais chanter en créole
Pays trop pitit pour gagner sa vie
Moi plus chanter oh ! non jamais chanter
Moi plus chanter en créole
Plus jamais chanter en créole
Moi partir d'ici pour plus revenir
Moi plus chanter
<<<
//Music by: Bill Martin, Phil Coulter
Lyrics by: Bill Martin, Phil Coulter
1967//
[img[Sandie Shaw|sandie-shaw.jpg]]
I wonder if one day that you'll say that you care
If you say you love me madly, I'll gladly be there
Like a puppet on a string
Love is just like a merry-go-round
With all the fun of the fair
One day I'm feeling down on the ground
Then I'm up in the air
Are you leading me on?
Tomorrow, will you be gone?
I wonder if one day that you'll say that you care
If you say you love me madly, I'll gladly be there
Like a puppet on a string
I may win on the roundabout
Then I'll lose on the swings
In or out, there is never a doubt
Just who's pulling the strings
I'm all tied up in you
But where's it leading me to?
I wonder if one day that you'll say that you care
If you say you love me madly, I'll gladly be there
Like a puppet on a string
I wonder if one day that you'll say that you care
If you say you love me madly, I'll gladly be there
Like a puppet on a string
Like a puppet on a string
//Lai de Guillaume de Machaut (1300-1377)//
Qui n'aroit autre deport
En amer
Fors dous Penser
Et Souvenir
Avec l'Espoir de jouïr,
S'aroit il tort,
Se le port
D'autre confort
Voloit trouver;
Car pour un cuer saouler
Et soustenir
Plus querir
Ne doit merir
Qui aimme fort.
Encor y a maint ressort:
Ramembrer,
Ymaginer
En dous plaisir
Sa dame vëoir, oïr,
Son gentil port,
Le recort
Dou bien qui sort
De son parler
Et de son dous regarder,
Dont l'entrouvrir
Puet garir
Et garentir
Amant de mort.
Et qui vorroit plus souhaidier,
Je n'os cuidier
Si fol cuidier
Que cils aimme de cuer entier
Qui de tels biens n'a souffissance;
Car qui plus quiert, il vuet trichier,
S'Amours tant chier
L'a que fichier
Deigne par l'euil de son archier
En son cuer d'eaus la congnoissance.
Et pour c'endengrée
S'est Douce Pensée
En mon cuer et enfermée
Qu'adès me souvient
De la desirée,
Dont ma joie est née
Et l'esperance doublée
Que de li me vient.
Mais quant je voy
Le trés bel arroy
Simple et coy,
Sans desroy,
De son corps, le gai,
Et que je l'oy
Parler sans effroy,
Par ma foy,
Si m'esjoy
Que toute joie ay.
Et se par Desir recueil
Aucun grief, pas ne m'en dueil,
Car son trés dous riant oueil
Tout adoucist
Le grief qui de Desir ist;
Si me plaist et abelist
Tant qu'au porter me delist,
Plus que ne sueil.
Fors tant, qu'en aucune maniere
Ma dame chiere,
Qui de mon cuer la tresoriere
Est et portiere,
Sceüst qu'elle est m'amour premiere
Et darreniere.
Et plus l'aim qu'autrui ne mon bien,
Nom pas d'amour veinne et legiere,
Mais si entiere,
Que mieus ameroie estre en biere
Qu'a parsonniere
Fust, n'en moy pensée doubliere.
Tels tousdis iere,
Comment qu'elle n'en sache rien.
Si n'est voie
Qui m'avoie
Comment descouvrir li doie
Par nul tour;
Car sans retour
Je morroie
Se j'avoie
Refus, et se je vivoie
Ma baudour
Seroit tristour.
Dont la bonne et belle,
Comment sara elle
Que de li vëoir
En mon cuer s'ostelle
Une amour nouvelle
Qui me renouvelle
Et me fait avoir
Joieuse nouvelle,
De quoy l'estincelle
Fait sous la mamelle
Mon fin cuer ardoir?
S'en frit et sautelle,
Que homs ne damoiselle,
Dame ne pucelle,
Ne le puet savoir,
Si le port et selle.
Amours que j'en pri,
Qui volt et souffri
Qu'a li, sans detri,
Quant premiers la vi, m'offri,
Li porra bien dire
Que pour s'amour fri
Sans plainte et sans cri,
Et qu'a li m'ottri,
Comme au plus trés noble tri
Que peüsse eslire,
Car ensement
Vueil liement,
Joliement
Et gaiement,
En ma dame amer loyaument
User toute ma vie
Si franchement,
Que vraiement,
Se j'ay tourment,
Aligement
N'en vueil, fors souffrir humblement
Ma douce maladie.
Car comment que Desirs m'assaille
Et me face mainte bataille
Et poingne de l'amoureus dart,
Qui souvent d'estoc et de taille
Celeement mon cuer detaille,
Certes bien en vain se travaille,
Car tous garist son dous regart
Et pour ce, sans nul descort,
Endurer
Vueil et celer
L'ardant desir
Qui vuet ma joie amenrir
Par soutil sort;
Si le port
Sans desconfort
Et vueil porter;
Car s'il fait mon cuer trambler,
Taindre et palir,
Et fremir,
A bien souffrir
Dou tout m'acort.
Il me fait par son enort
Honnourer,
Servir, doubter,
Et oubeïr
Ma dame et li tant chierir
Qu'en son effort
Me deport,
Quant il me mort
Et vuet grever,
Mais qu'a li vueille penser
Qu'aim et desir
Sans partir,
Ne repentir;
La me confort.
//Renan Luce//
Des spaghettis, de la sauce tomate
Dans la banlieue nord de Dijon
J'ai choisi la voie diplomate
Qui m'a évité la prison
Ça fait 20 ans que je me cache
Et je pensais vivre bien moins
Le FBI remplit sa tâche :
La protection d'un témoin
<<<
Repenti
J'ai trahi
<<<
J'aurais bien pû casser des pierres
Au pénitencier du Texas
Mais je me finis à la bière
Dans un PMU bien moins classe
Tous les soirs on remplit mon verre
Et on rigole, on me salit
Quand je raconte mes tours de verre
Ma vie à Little Italy
<<<
Repenti
J'ai trahi
<<<
Mafioso jusqu'au bout des ongles
Je suis devenu le pochtron du coin
Quand les hommes de main de mon oncle
Recherchent Tony-les-deux-poings
Dans les premiers mois de ma planque
J'ai cru que ma vie serait la même
En recréant ce qui me manque
De ma Sicile américaine
J'ai aidé quelques connaissances
Dans leurs querelles de voisinage
Deux trois corps imbibés d'essence
Quelques accidents de ménage
<<<
Repenti
J'ai trahi
<<<
Mafioso jusqu'au bout des ongles
Je suis devenu le pochtron du coin
Quand les hommes de main de mon oncle
Recherchent Tony-les-deux-poings
Quand mes petits voisins, des frères et soeurs
Me montraient leur carnet de notes
Je rencontrais leur professeur
Et prélevais quelques quenottes
Mais aujourd'hui je suis trop vieux
Je m'occupe de mes hortensias
C'est étrange comme ils poussent mieux
Qu'ai-je bien pu donc enterrer là ?
<<<
Repenti
J'ai trahi
<<<
Dans les fourrés, quelque chose bouge
J'aperçois l'ombre d'un sniper
Sur ma poitrine une lumière rouge
Je t'attendais, je n'ai pas peur
Qu'on m'allonge sur mon lit
Sur mon coeur une fleur d'hortensia
Je vais revoir le Stromboli
Je vais oublier la Mafia
<<<
Repenti
J'ai trahi
<<<
Amis partons sans bruits
La pêche sera bonne
La pleine lune donne
Presque toute la nuit
Il faut qu'avant l'aurore
Nous soyons de retour
Pour sommeiller encore
Avant qu'il soit grand jour
Partons la mer est belle
Embarquons-nous pêcheurs
Guidons notre nacelle
Ramons avec ardeur
Au mât hissons les voiles
Le ciel est pur et beau
Je vois briller l'étoile
Qui guide les matelots
<<<
Mon père s'en est allé ce matin
Par le chemin en face du quai
Il s'en est éloigné
Personne ne s'en est inquiété
Y'a pu de femmes
qui attendent la semaine au bout du quai
Que leurs hommes reviennent amants ou ben pus jamais
<<<
S'en est allé mon père
Dedans les terres gagner sa vie
Creuser un trou encore plus creux
Au fond d'une mine creuser sa peine
Restons la terre est belle
Vont défaire le quai cette semaine
Samedi on chantera encore
Partons la mer sera belle
<<<
Pendant que les pécheurs se meurent
Se meurent de sueur au fond du trou
On pleure encore les ancêtres
Perdus tout au fond de la mer
Cet année on emmène les touristes au bout du quai
Du côté que cé encore comme dans les chansons
Mon père s'en est allé ce matin
Par le chemin en face du quai
Il s'en est éloigné
Comme les chansons s'éloignent de la vérité
Comme les chansons s'éloignent de la vérité
<<<
//The Doors
extrait de l'album : L.A. Woman
Année de sortie : 1971 | Label : Elektra//
[img[The Doors|the-doors.jpg]]
Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house we're born
Into this world we're thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm
There's a killer on the road
His brain is squirmin' like a toad
Take a long holiday
Let your children play
If ya give this man a ride
Sweet memory will die
Killer on the road, yeah
Girl ya gotta love your man
Girl ya gotta love your man
Take him by the hand
Make him understand
The world on you depends
Our life will never end
Gotta love your man, yeah
Wow!
Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house we're born
Into this world we're thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
[>img[Johnny Cash|johnny-cash-p.jpg]]
//Johnny Cash - Songwriters : Merle Kilgore, June Carter//
[[vidéo|https://www.youtube.com/watch?v=It7107ELQvY]]
Love is a burnin' thing,
And it makes a fiery ring
Bound by wild desire
I fell into a ring of fire.
<<<
I fell into a burnin' ring of fire
I went down, down, down
And the flames went higher,
And it burns, burns, burns,
The ring of fire, the ring of fire. (x 2)
<<<
The taste of love is sweet
When hearts like ours meet.
I fell for you like a child
Oh, but the fire went wild.
<<<
I fell into a burnin' ring of fire
I went down, down, down
And the flames went higher,
And it burns, burns, burns,
The ring of fire, the ring of fire. (x 2)
<<<
And it burns, burns, burns,
The ring of fire, the ring of fire.
The ring of fire, the ring of fire
The ring of fire
//Steeleye Span//
Farewell to all our Scottish fame
Farewell our ancient glory
Farewell even to our Scottish name
Sae fam'd in martial story
Now Sark runs over the Solway sands
And Tweed runs to the ocean
To mark where England's province stands:
Such a parcel of rogues in a nation!
What force or guile could not subdue
Through many warlike ages
Is wrought now by a coward few
For hireling traitor's wages
The English steel we could disdain
Secure in valour's station
But English gold has been our bane:
Such a parcel of rogues in a nation!
I would, or I had seen the day
That treason thus could sell us
My auld grey head had lain in clay
Wi' Bruce and loyal Wallace!
But pith and power, till my last hour
I'll make this declaration
We were bought and sold for English gold:
Such a parcel of rogues in a nation!
//du groupe galicien [[Berrogüetto|https://berroguetto.com/]] - cf. [[version live au festival de Cambridge en 2003|https://www.youtube.com/watch?v=3EBHtlIePMk]]//
Da parte de alá do rio
teño unha linda cuñada
éntralle o sol pola porta
e a luna pola ventana
<<<
E aquí canto e aquí canto
e aquí teño que cantar
e aquí perdí mis amores
e aquí los bengho a buscar
<<<
Ai vos ven o San Antroido
coa facela uberta
axuntaivos mozas todas
vámoslle face-la festa
O corazón dunha pulgha
quen o soubera ghisar
daba xantar e merenda
e a cea para cear
//Encore un tube du père Guy qui savait étriller la société avec le sourire
[[le live officiel de 1968|https://www.youtube.com/watch?v=pY0Ql57AfNc]] (archive INA)//
Quand le soleil est sage
Il nous faut des orages
Du sang des sensations
Et des superstitions
Dans les hebdomadaires
Vivants mais légendaires
Renaissent les héros des contes de Perrault
Le monde est un spectacle
Il nous faut des miracles
Des meurtres des amants
Et des enterrements
Chantons les marionnettes
Les princes des manchettes
Que l'on anoblira grâce à la caméra
<<<
Tournez tournez rotatives
Pour les âmes sensitives
A tout coeur et à tout sang
A la prochaine je descends
Le métro chante sa chanson grise
Je n'ai pas trouvé de place assise
Il me faut pour tenir le coup
Une histoire à dormir debout
<<<
Souffrez que je présente
Une fille qui chante
Voici la cendrillon de nos microsillons
Elle n'a pas de souffle
Mais gagne une pantoufle
Qui va la remplacer, c'est le petit Poucet
Cette jeune starlette
D'un seul coup de baguette
De son impresario
A perdu son maillot
Mais le bon photographe
A corrigé la gaffe
Avant que vienne un flic
Qui presse le déclic
<<<
Tournez tournez rotatives
Pour les âmes sensitives
A tout coeur et à tout sang
A la prochaine je descends
Le métro chante sa chanson grise
Je n'ai pas trouve de place assise
Il me faut pour tenir le coup
Une histoire à mourir debout
<<<
La commère bavarde
Mais c'est Shérazade
Nous sommes tout autant
Ses lecteurs ses sultans
Qui a le vent en poupe ? C'est Riquet à la Houppe
Qui malgré sa laideur
En amour est vainqueur
C'est dans une clinique
Que la quenouille pique
La belle au bois dormant boit des médicaments
Ou bien c'est pas de chance
Elle attend la naissance
D'un rejeton royal
Pourvu qu'il soit normal
Et lorsque le sang coule
Sur les fous, sur les foules
S'il va du bon côté
Ca peut se raconter
Mais il peut faire tache
De grâce qu'on le cache
Sous la soie des papiers
Des mariages princiers
Si les sorciers nous mentent
Et si la vie augmente
Pourquoi crier : A bas Marquis de Carabas !
Puisqu'à toutes les pages
De nos revues d'images
Pour nous réconforter
Il y a ces chats bottés
<<<
Tournez tournez rotatives !
<<<
//Rod Stewart//
I am sailing, I am sailing,
home again 'cross the sea.
I am sailing, stormy waters,
to be near you, to be free.
I am flying, I am flying,
like a bird 'cross the sky.
I am flying, passing high clouds,
to be with you, to be free.
Can you hear me, can you hear me
thro' the dark night, far away,
I am dying, forever crying,
to be with you, who can say.
Can you hear me, can you hear me,
thro' the dark night far away.
I am dying, forever crying,
to be with you, who can say.
We are sailing, we are sailing,
home again 'cross the sea.
We are sailing stormy waters,
to be near you, to be free.
Oh Lord, to be near you, to be free.
Oh Lord, to be near you, to be free,
Oh Lord.
//Ange//
Si j'ai dans la veste
Un, deux ou trois lapins,
Quidams! Je suis magicien!
Si je change la peste
En petits bouts de pain,
Ri-gue-dam! Je suis diablotin!
C'est en suivant l'étoile du berger
Sans me soucier des mages
Que j'ai appris à faire voler
Ce que j'avais en cage.
Si tu as des ailes,
Ajoute deux mandibules,
Ri-gue-dam! Tu es libellule!
Et j'engage le ciel
En guise de vestibule,
Ri-gue-dam! Tu es funambule!
De fil en aiguille tu brises tes chaînes,
Tu construis un empire!
Range ton coeur dans un bas de laine,
Ca peut toujours servir!
Si j'ai dans la tête
Grelots et tambourins,
Quidams! Je suis baladin!
Si je pars en quête
D'un feuillet de quatrains,
Ri-gue-dam! Je suis mandarin!
A cheval sur le vent, je pars sur la lune
Avec mon sac de noix!
Je sais qu'ici bas j'étais sans fortune,
Là-haut je serai Roi!
//Terry Jacks, 1974 - d'après la chanson de Jacques Brel “Le Moribond”, 1961//
Goodbye to you, my trusted friend
We've known each other since we were nine or ten
Together we've climbed hills and trees
Learned of love and ABC's
Skinned our hearts and skinned our knees
Goodbye my friend, it's hard to die
When all the birds are singing in the sky
Now that the spring is in the air
Pretty girls are everywhere
Think of me and I'll be there
<<<
[Chorus]
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
But the hills that we climbed
Were just seasons out of time
<<<
Goodbye Papa, please pray for me
I was the black sheep of the family
You tried to teach me right from wrong
Too much wine and too much song
Wonder how I got along
Goodbye Papa, it's hard to die
When all the birds are singing in the sky
Now that the spring is in the air
Little children everywhere
When you see them, I'll be there
<<<
[Chorus]
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
But the wine and the song
Like the seasons, have all gone
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
But the wine and the song
Like the seasons, have all gone
You might also like
<<<
Goodbye Michelle, my little one
You gave me love and helped me find the sun
And every time that I was down
You would always come around
And get my feet back on the ground
Goodbye Michelle, it's hard to die
When all the birds are singing in the sky
Now that the spring is in the air
With the flowers everywhere
I wish that we could both be there
<<<
[Chorus]
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
But the stars we could reach
Were just starfish on the beach
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
But the stars we could reach
Were just starfish on the beach
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
But the wine and the song
Like the seasons, have all gone
All our lives, we had fun
We had seasons in the sun
But the hills that we climbed
Were just seasons out of time
We had joy, we had fun
We had seasons in the sun
<<<
//R.E.M. - album //Out of Time//, 1991//
Shiny happy people laughing
Meet me in the crowd
People, People
Throw your love around
Love me, love me
Take it into town
Happy, happy
Put it in the ground
Where flowers grow
Gold and silver shine
<<<
(Chorus:)
Shiny happy people holding hands
Shiny happy people laughing
<<<
Everyone around
Love them, love them
Put it in your hands
Take it, take it
There's no time to cry
Happy, happy
Put it in your heart
Where tomorrow shines
Gold and silver shine
<<<
(Chorus)
<<<
Oh, Here we go
<<<
(Chorus) (x4)
<<<
People, happy people
People, happy people
//Chanson de Bob Dylan (1964) intitulée "If You Gotta Go, Go Now", traduite en français et enregistrée par Fairport Convention dans "Unhalfbricking" (1969) - ci-contre : pochette du single//
[>img[Si Tu Dois Partir (single cover)|Si_Tu_Dois_Partir_single_cover.jpg]]
C'est pas que je te demande
De faire que tu n'as jamais fait
C'est seulement qui'il fait trop tard
Et qu'il fait trop noir pour trouver la porte
<<<
Chorus (repeated after each verse):
Mais si tu dois partir, va-t'en
Mais si tu dois partir, va-t'en
Si non, tu dois rester la nuit
<<<
C'est pas que je te demande
De prendre part dans ce jeu
C'est seulement, je n'ai pas de montre
Et tu demandes toujours l'heure par contre
Tu sais, j'aurais des cauchemars
Et aussi mauvaise conscience
Si je t'empêchais de faire
Ce que vraiment tu espères
La La La …
//paroles et musique : Gustave Nadaud (1858)
interprètes : Odette Dulac (1901), Maréchal (1902), Julos Beaucarne (1976)//
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Quand elle sortit de sa source,
Diriger autrement sa course,
Et vers le Midi s'épancher,
Qui donc eût pu l'en empêcher ?
Tranchant vallon, plaine et montagne,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle allait arroser l'Espagne.
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Pousser au Nord sa marche errante,
Elle aurait coupé la Charente,
Coupé la Loire aux bords fleuris,
Coupé la Seine dans Paris,
Et moitié verte, moitié blanche,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle se jetait dans la Manche.
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait pu boire la Saône,
Boire le Rhin après le Rhône,
De là, se dirigeant vers l'Est,
Absorber le Danube à Pesth,
Et puis, ivre à force de boire,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait grossi la mer Noire.
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait pu dans sa furie,
Pénétrer jusqu'en Sibérie,
Passer l'Oural et le Volga,
Traverser tout le Kamtchatka,
Et, d'Atlas déchargeant l'épaule,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait dégelé le pôle.
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Humilier les autres fleuves.
Seulement, pour faire ses preuves,
Elle arrondit son petit lot :
Ayant pris le Tarn et le Lot,
Elle confisqua la Dordogne.
La Garonne n'a pas voulu,
Lanturlu !
Quitter le pays de Gascogne.
//Paroles et musique : Georges Brassens//
Si seulement elle était jolie
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle est folle c’est entendu
Mais quelle beauté accomplie
Hélas elle est plus laide bientôt
Que les sept péchés capitaux (bis)
Si seulement elle avait des formes
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle est moche c’est entendu
Mais c’est Vénus copie conforme
Malheureusement, c’est désolant
C’est le vrai squelette ambulant (bis)
Si seulement elle était gentille
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle est plate c’est entendu
Mais c’est la meilleure des filles
Malheureusement c’est un chameau
Un succube, tranchons le mot (bis)
Si elle était intelligente
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle est vache c’est entendu
Mais c’est une femme savante
Malheureusement elle est très bête
Et tout à fait analphabète (bis)
Si seulement l’était cuisinière
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle est sotte c’est entendu
Mais quelle artiste culinaire
Malheureusement sa chère m’a
Pour toujours gâté l’estomac (bis)
Si seulement elle était fidèle
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle m’empoisonne c’est entendu
Mais c’est une épouse modèle
Malheureusement elle est, Papa,
Folle d’un cul qu’elle n’a pas (bis)
Si seulement l’était moribonde
Je dirais : tout n’est pas perdu
Elle me trompe c’est entendu
Mais elle va quitter le monde
Malheureusement jamais elle tousse
Elle nous enterrera tous (bis)
//Gene Kelly - paroles d'Arthur Freed, musique de Nacio Herb Brown - cf. comédie musicale éponyme //
I'm singing in the rain
Just singing in the rain
What a glorious feeling
I'm happy again
I'm laughing at clouds
So dark up above
'Cause the sun's in my heart
And I'm ready for love
Let the stormy clouds chase
Everyone from the place
Come on with the rain
I've a smile on my face
I'll walk down the lane
With a happy refrain
'Cause I'm singing
Just singing in the rain.
//Leonard Cohen
[[enregistrement|https://www.youtube.com/watch?v=VT9k5NHCdvQ]] de son 1er disque "Songs of Leonard Cohen" (1967)//
[>img[Leonard Cohen|leonard-cohen-3.jpg]]
O the sisters of mercy they are not
Departed or gone,
They were waiting for me when I thought
That I just can’t go on,
And they brought me their comfort
And later they brought me this song.
O I hope you run into them
You who’ve been traveling so long.
Yes, you who must leave everything
That you cannot control;
It begins with your family,
But soon it comes round to your soul.
Well, I’ve been where you’re hanging
I think I can see how you’re pinned.
When you’re not feeling holy,
Your loneliness says that you’ve sinned.
Well they lay down beside me
I made my confession to them.
They touched both my eyes
And I touched the dew on their hem.
If your life is a leaf
That the seasons tear off and condemn
They will bind you with love
That is graceful and green as a stem.
When I left they were sleeping,
I hope you run into them soon.
Don’t turn on the light
You can read their address by the moon;
And you won’t make me jealous
If I hear that they sweeten your night
We weren’t lovers like that
And besides it would still be all right
We weren’t lovers like that
And besides it would still be all right.
-- mon carnet de chansons -- //<<today>>// --
//Paul Simon//
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
I know a man
He came from my home town
He wore his passion for his woman
Like a thorny crown
He said Delores
I live in fear
My love for you's so overpowering
I'm afraid that I will disappear
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
I know a woman
Became a wife
These are the very words she uses
To describe her life
She said a good day
Ain't got no rain
She said a bad day's when I lie in bed
And think of things that might have been
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
And I know a fa-ther
Who had a son
He longed to tell him all the reasons
For the things he'd done
He came a long way
Just to explain
He kissed his boy as he lay sleeping
Then he turned around and headed home again
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
God only knows
God makes his plan
The information's unavailable
To the mortal man
We work our jobs
Collect our pay
Believe we're gliding down the highway
When in fact we're slip slidin' away
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
Mmm...
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
I know a man
He came from my home town
He wore his passion for his woman
Like a thorny crown
He said Delores
I live in fear
My love for you's so overpowering
I'm afraid that I will disappear
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
I know a woman
Became a wife
These are the very words she uses
To describe her life
She said a good day
Ain't got no rain
She said a bad day's when I lie in bed
And think of things that might have been
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
And I know a fa-ther
Who had a son
He longed to tell him all the reasons
For the things he'd done
He came a long way
Just to explain
He kissed his boy as he lay sleeping
Then he turned around and headed home again
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
<<<
God only knows
God makes his plan
The information's unavailable
To the mortal man
We work our jobs
Collect our pay
Believe we're gliding down the highway
When in fact we're slip slidin' away
<<<
Slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
Slip slidin' away
You know the nearer your destination
The more you're slip slidin' away
Mmm...
<<<
//Leonard Cohen
[[enregistrement|https://www.youtube.com/watch?v=cZI6EdnvH-8]] de son 1er disque "Songs of Leonard Cohen" (1967)//
[>img[Leonard Cohen|leonard-cohen-4.jpg]]
Come over to the window, my little darling,
I’d like to try to read you palm
I used to think I was some kind of gypsy boy
Before I let you take me home.
<<<
//Chorus ://
So long Marianne, it’s time that we began
To laugh and cry and cry and laugh about it all again
<<<
Well, you know that I love to live with you,
But you make me forget so very much
I forget to pray for the angel
And then the angels forget to pray for us.
<<<
//Chorus//
<<<
We met when we were almost young
Deep in the green lilac park
You held on to me like I was a crucifix
As we went kneeling through the dark.
<<<
//Chorus//
<<<
Your letters say that you are beside me now
Then why do I feel alone?
I’m standing on a ledge and your fine spider web
Is fastening my ankle to a stone.
<<<
//Chorus//
<<<
For now I need your hidden love
I’m cold as a new razor blade
You left when I told you I was curious
I never said that I was brave.
<<<
//Chorus//
<<<
O you are really such a pretty one
I see you’ve gone and changed your name again
And just when I climbed this whole mountainside
To wash my eyelids in the rain.
<<<
//Chorus//
<<<
//Peter Gabriel//
Climbing up on Solsbury Hill
I could see the city light
Wind was blowing, time stood still
Eagle flew out of the night
He was something to observe
Came in close, I heard a voice
Standing stretching every nerve
Had to listen had no choice
I did not believe the information
I just had to trust imagination
My heart going boom boom boom
"Son," he said, "grab your things, I've come to take you home."
To keepin' silence I resigned
My friends would think I was a nut
Turning water into wine
Open doors would soon be shut
So I went from day to day
Tho' my life was in a rut
'Till I thought of what I'd say
Which connection I should cut
I was feeling part of the scenery
I walked right out of the machinery
My heart going boom boom boom
"Hey," he said, "grab your things, I've come to take you home."
When illusion spin her net
I'm never where I want to be
And liberty she pirouette
When I think that I am free
Watched by empty silhouettes
Who close their eyes, but still can see
No one taught them etiquette
I will show another me
Today I don't need a replacement
I'll tell them what the smile on my face meant
My heart going boom boom boom
"Hey," I said, "You can keep my things, they've come to take me home."
//The Doors
Musique inspirée des "Asturias" d'Isaac Albeniz
Extrait de l'album : Waiting for the sun - Année de sortie : 1968 | Label : Elektra//
[img[Waiting for the sun|Doors-Waiting-for-the-sun.jpg]]
Carry me, caravan.
Take me away.
Take me to Portugal.
Take me to Spain.
Andalucia
With fields full of grain,
I have to see you
Again and again.
Take me, Spanish caravan.
Yes, I know you can.
Trade winds find Galleons
Lost in the sea.
I know where treasure
Is waiting for me.
Silver and gold
In the mountains of Spain,
I have to see you
Again and again.
Take me, Spanish caravan.
Yes, I know you can.
//John Mc Dermott//
Chorus:
<<<
Steal away, let's steal away
No reason left for staying
For me and you, let's start anew
And Darlin', let's steal away
<<<
Let's steal away and chase our dreams
And hope they'll never find us
The weary days, the empty nights
We'll leave them all behind us
Chorus
We'll leave behind us the empty streets
The gloom and desolation
The rain, the cold, just growing old
God knows it's a hard out station
Chorus
We'll leave with just our memories
And we'll make a new begining
For we have to choose, to win or loose
And it's time that we started winning
Chorus x2
//Jona Lewie - 1980
[[clip|https://www.youtube.com/watch?v=2HkJHApgKqw]]//
[>img[Jona Lewie|jona_lewie-stop_the_cavalry.jpg]]
Hey, Mr. Churchill comes over here
to say we're doing splendidly
But it's very cold up here in the snow,
marching to and from the enemy
Oh I say it's tough, I have had enough
Can you stop the cavalry.
I have had to fight, almost ev'ry night
down through-out the centuries;
That is when I say, oh yes, yet again
Can you stop the cavalry.
Mary Bradley waits at home
in the nuclear fall-out zone
Wish I could be dancing now
in the arms of the girl I love
Chorus :
<<<
Dub a dub a dum dum
Dub a dub a dum
Dub a dum dum dub a dum
Dub a dub a dum
Dub a dub a dum dum
Dub a dub a dum
Dub a dum dum dub a dum
Dub a dub a dum
Wish I was at home for Christmas
<<<
Bang! That's another bomb on another town
While the czar and Jim have tea
If I get home, live to tell the tale
I'll run for all presidencies
If I get elected I'll stop - I will stop the cavalry
Chorus
Wish I could be dancing now
in the arms of the girl I love
Mary Bradley waits at home
She 's been waiting 2 years long
Wish I was at home for Christmas.
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//Paroles et musique : Georges Brassens
[[vidéo de concert|https://www.youtube.com/watch?v=iS46IzvCemI]]//
La camarde, qui ne m'a jamais pardonné
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors, cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.
Trempe, dans l'encre bleue du golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et, de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudrait qu'il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point : la rupture.
Quand mon âme aura prit son vol à l'horizon
Vers celles de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes,
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du « ~Paris-Méditerranée »,
Terminus en gare de Sète.
Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf.
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et, d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces brave gens « Poussez vous donc un peu ! »
Place aux jeunes en quelque sorte.
Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,
Creusez, si c'est possible, un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche,
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la Corniche.
C'est une plage où, même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : « Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut ! Le vin et le pastis d'abord !
Chacun sa bonbonne et courage ! »
Et c'est là que, jadis, à quinze ans révolus,
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connus la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçus de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.
Déférence gardée envers Paul Valery,
Moi, l'humble troubadour, sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne,
Et qu'au moins, si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.
Cette tombe en sandwich, entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue, et les petits enfants
Diront : « Chouette un château de sable ! »
Est-ce trop demander… ! Sur mon petit lopin,
Plantez, je vous en prie, une espèce de pin,
Pin parasol, de préférence,
Qui saura prémunir contre l'insolation
Les bons amis venus fair’ sur ma concession
D'affectueuses révérences.
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tout chargés de parfums, de musiques jolies,
Le mistral et la tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane...
Et quand, prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume.
Pauvres rois, pharaons ! Pauvre Napoléon !
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon !
Pauvres cendres de conséquence !
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.
//Leonard Cohen
[[enregistrement|https://www.youtube.com/watch?v=svitEEpI07E]] de son 1er disque "Songs of Leonard Cohen" (1967)//
[>img[Leonard Cohen|leonard-cohen-5.jpg]]
Suzanne takes you down to her place near the river
You can hear the boats go by
You can spend the night beside her
And you know that she's half crazy
But that's why you want to be there
And she feeds you tea and oranges
That come all the way from China
And just when you mean to tell her
That you have no love to give her
Then she gets you on her wavelength
And she lets the river answer
That you've always been her lover
And you want to travel with her
And you want to travel blind
And you know that she will trust you
For you've touched her perfect body with your mind.
And Jesus was a sailor
When he walked upon the water
And he spent a long time watching
From his lonely wooden tower
And when he knew for certain
Only drowning men could see him
He said "All men will be sailors then
Until the sea shall free them"
But he himself was broken
Long before the sky would open
Forsaken, almost human
He sank beneath your wisdom like a stone
And you want to travel with him
And you want to travel blind
And you think maybe you'll trust him
For he's touched your perfect body with his mind.
Now Suzanne takes your hand
And she leads you to the river
She is wearing rags and feathers
From Salvation Army counters
And the sun pours down like honey
On our lady of the harbour
And she shows you where to look
Among the garbage and the flowers
There are heroes in the seaweed
There are children in the morning
They are leaning out for love
And they will lean that way forever
While Suzanne holds the mirror
And you want to travel with her
And you want to travel blind
And you know that you can trust her
For she's touched your perfect body with her mind.
//Anna Calvi//
Suzanne and I
Never will we be apart
Suzanne and I
Never will we be apart
But we hold, hold, hold it down
Oh we hold, hold, hold it down
'Cause the night calls me
When the wind leads behind the world
When the wind leads behind the world
But we hold, hold it down
Oh we hold, hold, hold it down
'Cause the night calls for
Suzanne and I
Suzanne and I
Suzanne and I
Suzanne and I
We will rise
We hold, hold, hold it down
But we hold, hold, hold it down
But we hold, hold, hold it down
'Cause I never, ever, ever, ever be alone
Suzanne and I
Suzanne and I
Suzanne and I
Suzanne and I
We will rise
[>img[john-denver.jpg]]
//Bill Danoff, Taffy Nivert and John Denver wrote this song about the state of West Virginia (1971).
In March 2014, it became one of the four official state anthems of the state.//
[[lien YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=sBs9TuES5sc]]
Almost heaven, West Virginia, Blue Ridge Mountains, Shenandoah River
Life is old there, older than the trees, younger than the mountains, blowing like a breeze
<<<
Country roads, take me home to the place I belong
West Virginia, mountain mamma, take me home, country roads
<<<
All my memories gather round her, miner's lady, stranger to blue water
Dark and dusty, painted on the sky, misty taste of moonshine, teardrop in my eye
<<<
Country roads, take me home to the place I belong
West Virginia, mountain mamma, take me home, country roads
<<<
I hear her voice in the morning hour, she calls me, the radio reminds me of my home far away
And driving down the road I get a feeling that I should have been home yesterday, yesterday
<<<
Country roads, take me home to the place I belong
West Virginia, mountain mamma, take me home, country roads
Country roads, take me home to the place I belong
West Virginia, mountain mamma, take me home, country roads
Take me home now, country roads
Take me home now, country roads
<<<
//Yves Duteil, Tarentelle - 1977//
Vous avez appris la danse, danse
Vous avez appris les pas
Redonnez-moi la cadence, dence
Et venez danser avec moi
Ne me laissez pas la danse, danse
Pas la danser comme ça
Venez m'apprendre la danse, danse
Et la danser avec moi
Vous savez la tarentelle, telle
Qu'on la dansait autrefois
Moi je vous montrerai celle, celle
Que, demain, l'on dansera
Si vous donnez la cadence, dence
Moi je vous donne le "la"
Je vous l'apprendrai là dans ce, dans ce
Dans ce joli petit bois
Et si vous aimez ma danse, danse
Et si vous aimez mon pas
On pourra danser, je pense, pense
Aussi longtemps qu'on voudra
Mais ne me laissez pas là dans ce, dans ce
Pas là dans cet état-là
Ne pensez-vous qu'à la danse, danse
Dans ce joli petit bois?
Quand le feuillage est si dense, dense
Quand le soleil est si bas
Que voulez-vous que l'on danse, danse
Dans les jolis petits bois?
Quand votre robe s'élance, lance
Moi j'ai le c'oeur en éclats
Si vous perdez la cadence, dence
Serrez-vous bien dans mes bras
Et s'il arrive que même, même
Tout doucement, dans le bois
J'aille vous dire je t'aime, t'aime
Et si le bonheur était là
Pour nous donner la cadence, dence
Pour nous donner le "la"
Et pour que tout recommence, mence
À tout petits tout petits pas?
Vous avez appris la danse, danse
Vous avez appris les pas
Pour qu'on vous aime et je pense, pense
Que je vous aime déjà
C'est là que finit la danse, danse
Là dans l'ombre des bois
Mais notre amour qui commence, mence
Jamais ne s'arrêtera
C'est là que finit la danse, danse
Là dans l'ombre des bois
Mais notre amour qui commence, immense
Jamais ne s'arrêtera
//Elliot Goldenthal, Otis Taylor - B.O. de Public Enemies//
[img[Elliot Goldenthal|elliot_goldenthal.jpg]] [img[Otis Taylor|otis_taylor.jpg]]
Rain and fire crossed that ocean
Another mad man done struck again
Rain and fire crossed that ocean
Another mad man done struck again
Sitting down here fallout shelter
Paint my walls, twice a week
Sitting down here fallout shelter
Think about the slaves, long time ago
Ten million slaves crossed that ocean
They had shackles on their legs
Ten million slaves crossed that ocean
They had shackles on their legs
<<<
Don't know where, where they're going
Don't know where, where they've been
Don't know where, where they're going
Don't know where, where they've been
<<<
Sun goes out, you'll be standing
You'll be standing by yourself
Sun goes out, you'll be standing
You'll be standing by yourself
Ten million slaves crossed that ocean
They had shackles on their legs
Ten million slaves crossed that ocean
They had shackles on their legs
<<<
Don't know where, where they're going
Don't know where, where they've been
Don't know where, where they're going
Don't know where, where they've been
<<<
Ten million slaves crossed that ocean
They had shackles on their legs
Food goes bad, food looks rancid
But they ate it anyway
<<<
Don't know where, where they're going
Don't know where, where they’ve been
Don't know where, where they're going
Don't know where, where they've been
<<<
Sun goes out, you'll be standing
You'll be standing all alone
Sun goes out, you'll be standing
You'll be standing all alone
All alone, all alone, all alone, all alone, all alone
//Paul Simon - Graceland, 1986//
[>img[Graceland|graceland.jpg]]
It was a slow day
And the sun was beating
On the soldiers by the side of the road
There was a bright light
A shattering of shop windows
The bomb in the baby carriage
Was wired to the radio
These are the days of miracle and wonder
This is the long distance call
The way the camera follows us in slo-mo
The way we look to us all
The way we look to a distant constellation
That's dying in a corner of the sky
These are the days of miracle and wonder
And don't cry baby, don't cry
Don't cry
It was a dry wind
And it swept across the desert
And it curled into the circle of birth
And the dead sand
Falling on the children
The mothers and the fathers
And the automatic earth
These are the days of miracle and wonder
This is the long distance call
The way the camera follows us in slo-mo
The way we look to us all
The way we look to a distant constellation
That's dying in a corner of the sky
These are the days of miracle and wonder
And don't cry baby, don't cry
Don't cry
It's a turn-around jump shot
It's everybody jump start
It's every generation throws a hero up the pop charts
Medicine is magical and magical is art
The Boy in the Bubble
And the baby with the baboon heart
And I believe
These are the days of lasers in the jungle
Lasers in the jungle somewhere
Staccato signals of constant information
A loose affiliation of millionaires
And billionaires and baby
These are the days of miracle and wonder
This is the long distance call
The way the camera follows us in slo-mo
The way we look to us all
The way we look to a distant constellation
That's dying in a corner of the sky
These are the days of miracle and wonder
And don't cry baby, don't cry
Don't cry
//Jean Chevrier - album //Longue Distance// (1976)//
Ton beurre est dur pis tes toast son brûlées
Ton lait est sûr, ton jaune d’œuf est crevé
T 'as pus d’eau chaude pour te faire un café instantané
<<<
You’re a frog, I’m a frog, kiss me
And I’ll turn into a prince suddendly
Donne-moi des peanuts, j’m’en va te chanter "Alouette" sans fausse note
<<<
Sept heures et quart, t’embarques dans l’autobus
Ton sight seeing tour pour aller travailler
Un beau voyage en groupe organisé comme toué matins
<<<
You’re a frog, I’m a frog, kiss me
And I’ll turn into a prince suddendly
Donne-moi des peanuts, j’m’en va te chanter "Alouette" sans fausse note
<<<
Ton boss est dur, l’hiver il va se promener
Su’a Côte d’azur pendant qu’il te fait chômer
Pis le reste du temps y te fait trop travailler, toé, tu te plains pas
<<<
You’re a frog, I’m a frog, kiss me
And I’ll turn into a prince suddendly
Donne-moi des peanuts, j’m’en va te chanter "Alouette" sans fausse note
<<<
Ta femme fais dure, toé, on te traite de nono
Ton petit dernier a la guédille au nez
T’es peut-être pas beau mais je te trouve bin élevé, pis tu chiâles pas
<<<
You’re a frog, I’m a frog, kiss me
And I’ll turn into a prince suddendly
Donne-moi des peanuts, j’m’en va te chanter "Alouette" sans fausse note
<<<
//Planxty - album : After the break, 1979//
Once I was a waitin' man that lived at home at ease.
Now I am a mariner that ploughs the angry seas.
I always loved seafarin' life, I bid my love adieu
I shipped as steward and cook, me boys, on board the Kangaroo.
<<<
Oh I never thought she would prove false or either prove untrue
As we sailed away through Milford Bay on board the Kangaroo
<<<
"Think of me, oh think of me," she mournfully did say,
"When you are in a foreign land and I am far away.
Take this lucky thrupenny bit, it'll make you bear in mind
That lovin' trustin' faithful heart you left in tears behind."
"Cheer Up, cheer up, my own true love. Don't weep so bitterly,"
She sobbed, she sighed, she choked, she cried and could not say goodbye
"I won't be gone for very long, 'tis but a month or two.
When I will return again of course I´ll visit you."
Our ship it was homeward bound from many's the foreign shore
And many´s the foreign present unto me love I bore.
I brought tortoises from Tenerife and toys from Timbuktu
A china rat, a Bengal cat and a Bombay cockatoo.
Paid off I sought her dwellin' on a street above the town
Where an ancient dame upon the line was hangin' out her gown.
"Where is me love? " "She´s vanished, sir, six months ago
With a smart young man that drives the van for Chaplin, Son and Co.
Here's a health to dreams of married life, to soap suds and blue,
Heart's true love and patent starch and washin' soda too.
I'll go unto some foreign shore, no longer can I stay
And with some China hottentot I'll throw meself away.
Me love she is no foolish girl, her age it is two score
Me love she is no spinster, she's been married twice before.
I cannot say it was her wealth that stole me heart away;
She's a washer in a laundry for one and nine a day
//Loreena ~McKennitt - album 'To drive the Cold Winter away' - 1987//
Good health, love and peace be all here in this place
By your leave we will sing, concerning our King.
Our King is well-dressed in silks of the best
In ribbons so rare no king can compare.
We have travelled many miles over hedges ans stiles,
In search of our King unto you we bring.
We have powder and shot to conquer the lot,
We have cannon and ball to conquer them all.
Old Christmas is past, twelve tide is the last
And we bid you adieu, great joy to the new.
//by Cara//
It was in a beautiful evening in May
A lady was walking a lonesome way
The king and his soldiers come riding along
They've been away from home so long
<<<
//Chorus://
She was young and fair
The birds were singing in the air
She was young and fair
The birds were singing in the air
<<<
They suddenly stopped and they spied the maid
Why are you walking alone so late?
I'm on my way from my grandma's home
They said it's a dangerous place to roam
<<<
//(Chorus)//
<<<
So come with me to my castle grand
He smiled at her and he kissed her hand
There's one condition before I agree
The thing between your legs I'd like to see
<<<
//(Chorus)//
<<<
The king he blushed and dismounted his horse
He wanted to take the lady by force
She jumped upon his horse so quick
He soon realised her insidious trick
<<<
//(Chorus)//
<<<
Farewell my king you're generous and fine
What's been between your legs is now between mine
Farewell my king you're generous and fine
What's been between your legs is now between mine
<<<
//Last chorus://
And then she went away
Over the hills and far away
And then she went away
Over the hills and far away
And then she went away
Over the hills and far away
And then she went away
Over the hills and far away
<<<
//Trad. anglo-irlandais repris par Solas dans son 1er disque en 1996 //
In Newry town I was bred and born
In Stephens Green now I lie in scorn
I served me time at the saddler's trade
I always was a roving blade
I always was a roving blade
At seventeen I took a wife
I loved her dearer than I loved me life
And so to keep her both fine and gay
I went out robbing on the king's highway
I went out robbing on the king's highway
I never robbed a poor man yet
Nor lately caused anyone to fret
But I robbed lords and ladies fine
And I carried the gold home to me heart's delight
I carried the gold home to me heart's delight
I robbed Lord Baldwin, I do declare
And Lady Manswell up in Grovenors Square
I closed me shutters and bade them good night
And I carried the gold home to me heart's delight
I carried the gold home to me heart's delight
To Covent Garden I made my way
With me dear wife for to see the play
The Fielding's men there did me pursue
And I was taken by that cursed crew
Oh I was taken by that cursed crew
My father cried, "Oh me darling son"
My wife, she cried, "Now I am undone"
My mother tore her gray locks and cried
It's in the cradle I should have died
It's in the cradle I should have died
When I am dead, I want for my grave
A flashy funeral pray let me have
Six highwaymen for to carry me
Oh give them broadswords and sweet liberty
Oh give them broadswords and sweet liberty
//Lyrics : David Lynch, Music : Angelo Badalamenti
BO de la série "Twin Peaks"//
The nightingale
It said to me
There is a love
Meant for me
The nightingale
It flew to me
And told me
That it found my love.
He said one day
Ill meet you
Our hearts will fly
With the nightingale.
The nightingale
He told me
One day
You will be with me.
The nightingale
Said he knew
That your love
Would find my love one day
My heart flies
With the nightingale
Through the night
All across the world.
I long to see you
To touch you
To love you
Forever more.
// Trad. irlandais
interprétation par [[The High Kings|https://www.youtube.com/watch?v=XhJp0W0ku2w&list=PLhiaFbENB6DxK_mTiKnWDtLAjgUWOHEOu]] (final de leur 1er concert, Dublin 2008)//
Of all the money that e'er I had
I spent it in good company
And all the harm I've ever done
Alas, it was to none but me
And all I've done for want of wit
To memory now I can't recall
So fill to me the parting glass
Good night and joy be to you all
Chorus :
<<<
So fill to me the parting glass
And drink a health whate'er befalls
Then gently rise and softly call
"Good night and joy be to you all"
<<<
Of all the comrades that e'er I had
They're sorry for my going away
And all the sweethearts that e'er I had
They'd wish me one more day to stay
But since it fell into my lot
That I should rise and you should not
I'll gently rise and softly call
"Good night and joy be to you all"
(Chorus)
But since it fell into my lot
That I should rise and you should not
I'll gently rise and softly call
"Good night and joy be to you all"
(Chorus)
Good night and joy be to you all
//Composée par Amanda McBroom en 1979, chantée par Bette Midler dans le film éponyme.
Très belle [[version par les King's Singers|https://www.youtube.com/watch?v=j9hXeBXAs9Y&list=RDj9hXeBXAs9Y]] en 2019.//
Some say love, it is a river
That drowns the tender reed
Some say love it is a razor
That leaves your soul to bleed
Some say love it is a hunger
An endless aching need
I say love it is a flower
And you it's only seed
It's the heart afraid of breaking
That never learns to dance
It's the dream afraid of waking
That never takes the chance
It's the one who won't be taken
Who cannot seem to give
And the soul afraid of dying
That never learns to live
When the night has been too lonely
And the road has been too long
And you think that love is only
For the lucky and the strong
Just remember in the winter
Far beneath the bitter snows
Lies the seed that with the sun's love
In the spring becomes the rose
//Steeleye Span//
As I was going to Aylesbury all on a market day,
A pretty little Aylesbury girl I met upon the way.
Her business was to market with butter, cheese and whey
And we both jogged on together my boys, fol-der-o diddle-o-day,
And we both jogged on together my boys, fol-der-o diddle-o-day.
As we jogged on together, my boys, together side by side,
By chance this fair maid's garter, by chance it came untied.
For fear that she might lose it, I unto her did say,
“O your garter's come untied my love, fol-der-o diddle-o-day,
O your garter's come untied my love, fol-der-o diddle-o-day.”
As we rode on together, my boys, to the outskirts of the town,
At length this fair young damsel, she stopped and looked around,
“O since you've been so venturesome, pray tie it up for me.”
“O I will if you go to the apple grove, fol-der-o diddle-o-day,
O I will if you go to the apple grove, fol-der-o diddle-o-day.”
And when we got to the apple grove, the grass was growing high.
I laid this girl upon her back, her garter for to tie.
While tying of her garter such sights I never did see
And we both jogged on together my boys, fol-der-o diddle-o-day,
And we both jogged on together my boys, fol-der-o diddle-o-day.
“O since you've had your will of me, come tell to me your name,
Likewise your occupation, and where and whence you came.”
“My name is Mickey the drover boy, from Dublin town come I.
And I live at the sign of the Ups and Downs, fol-der-o diddle-o-day,
And I live at the sign of the Ups and Downs, fol-der-o diddle-o-day.”
And when she got to Aylesbury, her butter was not sold,
And the losing of her maidenhead it made her blood run cold.
“He's gone, he's gone, he's gone,” she said, “He's not the lad for me,
For he lives at the sign of the Ups and Downs, fol-der-o diddle-o-day,
For he lives at the sign of the Ups and Downs, fol-der-o diddle-o-day.”
//"The Water Is Wide" est à l'origine, une ancienne ballade anglaise (voire peut-être écossaise, paraît-il), même si beaucoup pensent qu'elle est irlandaise. Cette idée reçue vient du fait qu'elle est énormément chantée là-bas et qu'elle constitue alors une part du folklore de l'île d'émeraude. Aujourd'hui elle a été maintes fois reprise par des artistes en tout genre, petits et grands, irlandais, anglais, écossais, américains... //
The water is wide,
I can't cross over,
And neither have I wings to fly.
Build me a boat
That can carry two
And both shall row, my love and I.
There is a ship
And she sails the sea.
She's loaded deep,
As deep can be.
But not so deep
As the love I'm in,
I know not how I sink or swim.
I leant my back
Against an oak
Thinking it was the strongest tree
But first it bent
And then it broke
And that's the way love treated me
Oh love is handsome
And love is fine,
The sweetest flower when first it's new.
But love grows old
And waxes cold
And fades away like Summer dew.
Build me a boat
That can carry two
And both shall row, my love and I,
And both shall row, my love and I.
!!Version en français de Graeme Allwright
La mer est immense, je ne peux la traverser
Je n'ai pas d'ailes pour la survoler
Préparez moi un bateau pour deux
Nous ramerons mon amour et moi
Navire je vois qui fend les flots
Chargé ras bord et je ne sais
Si cet amour que j'ai en moi
Dans les abîmes m'entraînera
Contre un jeune chêne je me suis appuyé
Pensant qu'il pouvait résister
Mais hélas il a plié
Comme mon amour il s'est brisé
Dans un buisson j'ai posé ma main
Croyant tendre fleur y trouver
Mes doigts aux épines j'ai blessé
La tendre fleur fait tomber
L'amour est joie, l'amour est beauté
Ainsi les fleurs en leur matin
Mais l'amour passe et disparaît
Comme de la fleur, rosée d'été.
//Steeleye Span//
<<<
When I was a tailor I carried my bodkin and shears
When I was a weaver I carried my roods and my gear
My temples also, my small clothes and reed in my hand
And wherever I go, here's the jolly bold weaver again
<<<
I'm a hand weaver to my trade
I fell in love with a factory maid
And if I could but her favour win
I'd stand beside her and weave by steam
My father to me scornful said
How could you fancy a factory maid
When you could have girls fine and gay
Dressed like unto the Queen of May
As for your fine girls I don't care
If I could but enjoy my dear
I'd stand in the factory all the day
And she and I'd keep our shuttles in play
I went to my love's bedroom door
Where often times I had been before
But I could not speak nor yet get in
The pleasant bed that my love laid in
How can you say it's a pleasant bed
Where nowt lies there but a factory maid?
A factory lass although she be
Blessed is the man that enjoys she
O pleasant thoughts come to my mind
As I turn down the sheets so fine
And I seen her two breasts standing so
Like two white hills all covered with snow
The loom goes click and the loom goes clack
The shuttle flies forward and then flies back
The weaver's so bent that he's like to crack
Such a wearisome trade is the weaver's.
The yarn is made into cloth at last
The ends of weft they are made quite fast
The weaver's labour are now all past
Such a wearisome trade is the weaver's.
Where are the girls I will tell you plain
The girls have gone to weave by steam
And if you'd find them you must rise at dawn
And trudge to the mill in the early morn
<<<
O, when I was a tailor I carried my bodkin and shears
When I was a weaver I carried my roods and my gear
My temples also, my small clothes and reed in my hand
And wherever I go, here's the jolly bold weaver again
<<<
//trad. irlandais
interprétation par [[Triona Ni Dhomhnaill|https://www.youtube.com/watch?v=nPQ0N9U4scs]] //
Once I roved out on a fine summer's day
The fields were in blossom, and the meadows were gay
I spied a wee lassie tripping over the green
I took her for Helen, that Grecian queen
That Grecian queen, that Grecian queen
I took her for Helen, that Grecian queen
She's admired by others, I know them right well
Every morning to view that sweet spot where she dwells
Beneath the hawthorn at the brink on yon hill
May she never marry, but think on me still
Oh think on me still, oh think on me still
May she never marry, but think on me still
My parents died on me, 'tis all for their sake
And oft times it causes my poor heart to break
But the more I think on them, the more I will say
There's no one will be mine but the wee lass on the brae
Wee lass on the brae, wee lass on the brae
There's no one will be mine but the wee lass on the brae
Oh and faith, there's a decline over yon far-off sky
'Tis off to my darling like lightning I'll fly
If the night were as long as a long summer's day
I'd cheerfully sit with my wee lass on the brae
Wee lass on the brae, wee lass on the brae
I'd cheerfully sit with my wee lass on the brae
So fare thee well, darling, I love you the best
And may you be happy and may you be blessed
And may you think on me when I'm far away
For there's no one will be mine but the wee lass on the brae
Wee lass on the brae, wee lass on the brae
There's no one will be mine but the wee lass on the brae
//Steeleye Span//
'Twas down by Carterhaugh Father,
Between the water and the wall;
There I met with a wee wee man
And he was the least that ever I saw.
His legs were scarce a finger's length
And thick and nimble was his knee.
Between his eyes a flee could go,
Between his shoulders inches three.
//Chorus//
<<<
His beard was long and white as a swan,
His robe was neither green nor grey.
He clapped his hands, down came the mist,
And he sank and he's fainted clean away.
<<<
He's lifted up a stone six feet in height
And flung it farther than I could see.
And though I'd been a giant born,
I'd never had lifted it to my knee.
“Wee Wee Man but thou art strong,
Tell me where thy dwelling be.”
“It's down beneath yon bonny green bower,
Though you must come with me and see.”
//Chorus//
We rode on and we sped on
Until we came to a bonny green hall.
The roof was made of the beaten gold
And purest crystal was the floor.
There were pipers playing on every stair
And ladies dancing in glistering green.
He clapped his hands, down came the mist,
And the man and the hall no more were seen.
//Chorus (x2)//
//Tradiitionnel irlandais
interprétation par [[The High Kings|https://www.youtube.com/watch?v=_jgd07Ica5s]] (1er concert, Dublin 2008)//
I've been a wild rover for many a year
And I spent all my money on whiskey and beer,
And now I'm returning with gold in great store
And I never will play the wild rover no more.
<<<
Chorus:
And it's no, nay, never,
No nay never no more,
Will I play the wild rover
No never no more.
<<<
I went to an ale-house I used to frequent
And I told the landlady my money was spent.
I asked her for credit, she answered me "nay
Such a custom as yours I could have any day."
chorus
I took from my pocket ten sovereigns bright
And the landlady's eyes opened wide with delight.
She said "I have whiskey and wines of the best
And the words that I spoke sure were only in jest."
chorus
I'll go home to my parents, confess what I've done
And I'll ask them to pardon their prodigal son.
And if they caress (forgive) me as ofttimes before
Sure I never will play the wild rover no more.
chorus
//Trad. irlandais//
I fell asleep down by a stream
And there I had the strangest dream
And down by Brennan’s Glenn there grows
A briar and a rose
<<<
There's a tree in the forest
But I don't know where
I built a nest out of your hair
And climbing up into the air
A briar and a rose
<<<
Well I don't know how long it has been
But I was born in Brennan’s Glenn
And near the end of spring there grows
A briar and a rose
<<<
I picked the rose one early morn
I pricked my finger on a thorn
They'd grown so close
Its winding wove
The briar around the rose
<<<
I tried to tear them both apart
I felt a bullet through my heart
And all dressed up in spring's new clothes
A briar and a rose
<<<
And when I’m buried and in my grave
Tell me so I may know
Your tears will fall
To make love grow
The briar and the rose
And when I’m buried and in my grave
Tell me so I may know
Your tears will fall
To make love grow
The briar and the rose
<<<
//Paroles : Emmanuel d'Astier de La Vigerie (1943) - Musique : Anna Marly
[[version anglaise|https://www.youtube.com/watch?v=PrN7qmkdvx4]] par Leonard Cohen dans son 2e album "Songs for a room" (1969)//
[>img[Leonard Cohen|leonard-cohen-6.jpg]]
When they poured across the border
I was cautioned to surrender,
This I could not do;
I took my gun and vanished.
I have changed my name so often,
I've lost my wife and children
But I have many friends,
And some of them are with me.
An old woman gave us shelter,
Kept us hidden in the garret,
Then the soldiers came;
She died without a whisper.
There were three of us this morning
I'm the only one this evening
But I must go on;
The frontiers are my prison.
Oh, the wind, the wind is blowing,
Through the graves the wind is blowing,
Freedom soon will come;
Then we'll come from the shadows.
//Les allemands étaient chez moi,
Ils me dirent, "résigne toi,"
Mais je n'ai pas pu;
J'ai repris mon arme.
J'ai change' cent fois de nom,
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis;
J'ai la France entière.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a caché,
Les allemands l'ont pris;
Il est mort sans surprise.//
The Germans were at my home
They said, "sign yourself,"
But I am not afraid
I have retaken my weapon.
I have changed names a hundred times
I have lost wife and children
But I have so many friends
I have all of France
An old man, in an attic
Hid us for the night
The Germans captured him
He died without surprise.
Oh, the wind, the wind is blowing,
Through the graves the wind is blowing,
Freedom soon will come;
Then we'll come from the shadows.
//Leonard Cohen
[[enregistrement|https://www.youtube.com/watch?v=J3HTvlDFbm4]] de son 1er disque "Songs of Leonard Cohen" (1967)//
[>img[Leonard Cohen|leonard-cohen-1.jpg]]
It's true that all the men you knew were dealers
who said they were through with dealing
Every time you gave them shelter
I know that kind of man
It's hard to hold the hand of anyone
who is reaching for the sky just to surrender
who is reaching for the sky just to surrender.
And then sweeping up the jokers that he left behind
you find he did not leave you very much not even laughter
Like any dealer he was watching for the card
that is so high and wild
he'll never need to deal another
He was just some Joseph looking for a manger
He was just some Joseph looking for a manger.
And then leaning on your window sill
he'll say one day you caused his will
to weaken with your love and warmth and shelter
And then taking from his wallet
an old schedule of trains, he'll say
I told you when I came I was a stranger
I told you when I came I was a stranger.
But now another stranger seems
to want you to ignore his dreams
as though they were the burden of some other
O you've seen that man before
his golden arm dispatching cards
but now it's rusted from the elbows to the finger
And he wants to trade the game he plays for shelter
Yes he wants to trade the game he knows for shelter.
Ah you hate to watch another tired man
lay down his hand
like he was giving up the holy game of poker
And while he talks his dreams to sleep
you notice there's a highway
that is curling up like smoke above his shoulder
and suddenly you feel a littlt older
You tell him to come in sit down
but something makes you turn around
The door is open you can't close your shelter
You try the handle of the road
It opens do not be afraid
It's you my love, you who are the stranger
It's you my love, you who are the stranger.
Well, I've been waiting, I was sure
we'd meet between the trains we're waiting for
I think it's time to board another
Please understand, I never had a secret chart
to get me to the heart of this
or any other matter
When he talks like this, you don't know what he's after
When he speaks like this, you don't know what he's after.
Let's meet tomorrow if you choose
upon the shore, beneath the bridge
that they are building on some endless river
Then he leaves the platform
for the sleeping car that's warm
You realize, he's only advertising one more shelter
And it comes to you, he never was a stranger
And you say ok the bridge or someplace later.
And leaning on your window sill ...
I told you when I came I was a stranger.
//Amy ~MacDonald
Album "This Is The Life" (2007)//
Oh the wind whistles down
The cold dark street tonight
And the people they were dancing... to the music vibe
And the boys chase the girls, with curls in their hair
While the shocked too many sit way over there
And the songs get louder each one better than before
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
Where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
Where you gonna sleep tonight
So you're heading down the road in your taxi for four
And you're waiting outside Jimmy's front door
But nobody's in and nobody's home till four
So you're sitting there with nothing to do
Talking about Robert Ragger and his one leg crew
And where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
Oh where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
Where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
Where you gonna sleep tonight
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
Oh where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
And you singing the song thinking this is the life
And you wake up in the morning and your head feels twice the size
where you gonna go, where you gonna go, where you gonna sleep tonight?
Where you gonna sleep tonight?
//version originale : Woody Guthrie
adapt. irlandaise : auteur inconnu//
Chorus:
<<<
This land is your land,
This land is my land
From the northern highlands,
To the western islands.
From the hills of Kerry,
To the streets of Free Derry,
This land was made for you and me
<<<
As I went walking,
by the Shannon waters
Hand in hand
with my little daughter
Hear the church bells ringing
nd the children singing
This land was made for you and me
Chorus
I climbed the mountain
By the crystal fountains
And I heard a great roar
From the rocky seashore
Her eyes were gleaming,
She said "Oh daddy"
This land was made for you and me
Chorus
I walked her home by
The old church steeple
Proud of my country
Proud of my people
From the men who cried there
To the men who died there singing that
This land was made for you and me
Chorus
En attendant mieux, deux solutions :
* taper le nom dans la case de recherche
* aller voir l'onglet All dans le panneau de droite
//Chanson de Dolly Parton (1976), reprise par [[Emmylou Harris|https://www.youtube.com/watch?v=ymtaxqsqZQg]] en 1978//
Mama never seemed to miss the finer things of life
If she did she never did say so to daddy
She never wanted to be more than a mother and a wife
If she did she never did say so to daddy
The only thing that seemed to be important to her life
Was to make our house a home and make us happy
Mama never wanted any more than what she had
If she did she never did say so to daddy
He often left her all alone but she didn't mind the staying home
If she did she never did say so to daddy
And she never missed the flowers and the cards he never sent her
If she did she never did say so to daddy
Being took for granted was a thing that she accepted
And she didn't need those things to make her happy
And she didn't seem to notice that he didn't kiss and hold her
If she did she never did say so to daddy
<<<
One morning we awoke just to find a note
That mama carefully wrote and left to daddy
And as we began to read it
Our ears could not believe it
The words that she had written there to daddy
<<<
She said the kids are older now they don't need me very much
And I've gone in search of love I need so badly
I have needed you so long but I just can't keep holding on
She never meant to come back home
If she did she never did say so to daddy
Goodbye to daddy
//Paroles : Cyrus Bassiak (pseudonyme de Serge Rezvani, écrivain, peintre français, né à Téhéran en 1928)
Musique : Georges Delerue
Chanson créée en 1962 par Jeanne Moreau dans le film "Jules et Jim" de François Truffaut//
Elle avait des bagu’à chaque doigt,
Des tas de brac’lets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui sitôt m’enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d’opale
Qui m’fascinaient, qui m’fascinaient,
Y’avait l’ovale d’son visage pâle
De femme fatale qui m’fut fatal,
De femme fatale qui m’fut fatal.
On s’est connus, on s’est reconnus,
On s’est perdus d’vue, on s’est r’perdus d’vue,
On s’est retrouvés, on s’est réchauffés
Puis on s’est séparés.
<<<
Chacun pour soi est reparti
Dans l’tourbillon d’lavie,
Je l’ai r’vue un soir, aïe, aïe, aïe,
Ca fait déjà un fameux bail,
Ca fait déjà un fameux bail.
<<<
Au son des banjos, je l’ai reconnue
Ce curieux sourire qui m’avait tant plu ;
Sa voix si fatale, son beau visage pâle,
M’émurent plus que jamais.
Je m’suis saoulé en l’écoutant,
L’alcool fait oublier le temps,
Je m’suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant,
Des baisers sur mon front brûlant.
On s’est connus, on s’est reconnus,
On s’est perdus d’vue, on s’est r’perdus d’vue,
On s’est retrouvés, on s’est séparés,
Puis on s’est réchauffés.
<<<
Chacun pour soi est reparti
Dans l’tourbillon d’lavie,
Je l’ai r’vue un soir, ah la la !
Elle est retombée dans mes bras,
Elle est retombée dans mes bras.
<<<
Quand on s’est connus, quand on s’est reconnus,
Pourquoi s’perdre de vue, se reperdre de vue ?
Quand on s’est retrouvés, quand on s’est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
<<<
Alors tous deux on est r’partis
Dans l’tourbillon d’lavie,
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés,
Tous les deux enlacés,
Tous les deux enlacés.
<<<
// paroles : Richard Gotainer, musique : Claude Engel - album ''Contes de traviole'', 1979 - [[écouter sur YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=m3v1LyVgLbY]]//
[>img[Gotainer|gotainer.jpg]]
La truffe en l’air, l’oreille levée
Je veux trotter comm’ un lourdaud
un soupçon déglingué
Et gambader, comm’ un gros pataud
comm’ un balourd un peu félé
je veux rester dingo
<<<
Refrain :
je veux demeurer jeune toutou, dingo-o
me garder du chien qui sait tout, vieux sapajou
Je veux rester tel un sou neuf, l’hurluberlu qui sort de l’œuf
Je veux demeurer tout fou
Toutou tout fou-fou-ou
<<<
Je veux sauter exprès dans les flaques d’eau, et me relever dans la nuit
Pour jouer au yo-yo
Je veux laisser tomber des mots dans le puit, pour inventer l’écho, l’écho
Je veux faire le nigaud
<<<
Refrain 2 :
Hello les fous, bonjour folie, salut!
Je suis un bizut dans la vie, hello,hello!
Je veux rester tel un sous neuf, l’hurluberlu qui sort de l’œuf
Je veux demeurer tout fou
toutou tout fou-fou-ou
<<<
Je veux la tête au fond de la capuche mais un soleil au baluchon
courir après la pluie
Je veux qu’on se balance des pelochons avec mon nounours en peluche
Je suis un tout petit
<<<
Refrain 2, 2x
<<<
//Richard Gotainer - album //Chants zazous// (1982)//
Trois vieux papis tout vermoulus
Sur un très vieux banc tout moussu
Parlaient de la pluie et du temps
Par ici la terre est très dure
Disait l’Arthur
Même les corbeaux volent à l’envers
Pour ne point voir la misère
Et ta sœur elle vole à l’endroit
Répondit le Prosper
Un oiseau ça doit planer droit
C’est marqué dans e l’ dictionnaire
Un coup je lance ma casquette
Un coup je vais la rechercher
Lâcha le Dédé
Y’ a les ceusses qui rient quand ils pètent
Et ceusses que l’oignon fait pleurer
Trois vieilles branches toutes tordues
Sur un très vieux banc tout moussu
Papotaient (papotaient), papotaient pour se faire du vent.
Il n’y a point d’amour qui dure
Disait l’Arthur
Ça vous met le cœur en calanche
L’amour c’est pas toujours dimanche
Ben, t’as donc pas connu la Lulu
Répondit le Prosper
Tu vois toujours tout en austère
Remémore-toi donc son joufflu, tu t’ rappelles p’us ?
L’amour c’est un peu la galère
Mais il y fait bon ramer
Lâcha le Dédé
L’amour c’est juste un poil amer
C’est du bonbon acidulé, oh eh
Trois vieux bandits encore poilus
Entre le vert et le chenu
Se racontaient (blablablablablablabla bla) le French Cancan
(Y’ avait l’Arthur)
(Y’ avait le Dédé)
(Y’ avait le Prosper)
La vie c’est pas d’ la confiture
Disait l’Arthur
C’est dur
Des fois j’en mangerais mon galure
Tu dors comme tu fais ta litière
Répondit le Prosper
Plutôt que d’ bouloter ta visière
Ben, t’ as qu’à manger du camembert, (ouais)
Mmmmm, c’est pas que j’ m’ennuie, mais j’ me fais chier
Disait le Dédé
Oyé
Vous m’ gonflez, je m’en vas rentrer pour souper, allez
Trois vieux papis sous un platane
Les deux mains sur le pommeau de la canne…
Le seul pépé, c’était le Dédé
Oyé
Les deux pépères c’étaient l’Arthur
L’Arthur et le Prosper
Oyère
Trois vieux papis
Trois papis papotaient
Papotaient pour se faire du vent.
Trois vieux papis
Trois papis papotaient
Papotaient pour se faire du vent.
Trois vieux papis
Trois papis papotaient
Papotaient pour se faire du vent.
//Planxty//
Billy Gray rode into Gantry way back in '83
There he first met with young Sarah Maclane
The wild rose of morning, the pale flower of dawning
Hurled a springtime into Billy's life that day
Sarah she could not see the daylight of reality
In her young eyes Billy bore not a flaw
Knowing not her chosen one, he was a hired gun
Wanted in Kansas City by the law
Then one day a tall man came riding from the Badlands
That lie to the north of New Mexico
He was overheard to say, he was looking for a Billy Gray
A wanted man and a danger said law
Well the news it came creeping to Billy fast sleeping
There in the Clarendon Bar and Hotel
He ran to the old church that lies on the outskirts
Thinking he'd hide in the old steeple bell
But a rifleball came flying, face down he lay dying
There in the dust of the road where he lay
Sarah ran to him, she was cursing the lawman
The poor girl knew no reason, except that he'd been killed
Sarah still lives in that old white frame house
Where she first met Billy some forty years ago
But the wild rose of morning has faded with the dawning
Of each day of sorrow the long years have grown
And written on the stone where the dusty winds have
Long blown
Eighteen words to a passing world say
"True love knows no season, no rhyme or no reason
Justice is cold as the Granger County clay. "
"True love knows no season, no rhyme or no reason
Justice is cold as the Granger County clay. "
//Interprètes : Alain Barrière et Nicole Cordier//
//Paroles et musique : Alain Barrière - 1975//
[img[Alain Barrière|alain-barriere.jpg]]
Tu t'en vas
Mais dans mon coeur non ce n'est rien
Que quelques semaines à s'attendre
Tu t'en vas
Mes joies mes rêves sont pour toi
Impossible de t'y méprendre
Tu t'en vas
Mais notre amour nous appartient
Nul ne saurait nous le reprendre
Tu t'en vas
L'éloignement aide parfois
À mieux s'aimer et se comprendre
<<<
Tu t'en vas
Comme un soleil qui disparaît
Comme un été comme un dimanche
J'ai peur de l'hiver et du froid
J'ai peur du vide de l'absence
Tu t'en vas
Et les oiseaux ne chantent plus
Le monde n'est qu'indifférence
J'ai peur de toi, j'ai peur de moi
J'ai peur que vienne le silence
<<<
Tu t'en vas
Et dans mon coeur ce n'est rien
Rien qu'un départ sans importance
Tu t'en vas
C'est mon coeur tu le sais bien
Rien qu'un caprice de l'existence
Tu t'en vas
Le temps, l'espace ne sont rien
Si tu me gardes ta confiance
Tu t'en vas
Chaque matin qui vient tu sais
Pourtant, qu'enfin, tout recommence
<<<
Tu t'en vas
Je reste là seul et perdu
Comme aux pires heures de l'enfance
J'ai peur de l'hiver et du froid
J'ai peur du vide de l'absence
Tu t'en vas
Soudain pour moi tout s'assombrit
Le monde n'est qu'incohérence
J'ai peur de toi, j'ai peur de moi
J'ai peur que vienne le silence
<<<
//Gianmaria Testa//
[>img[Gianmaria Testa|gianmaria_testa2.jpg]]
Un transatlantico di carta ti regalerò
quando dovrai partire
e un capitano con le mani lo navigherà
da questo ad un altro mare
un transatlantico di carta ti regalerò
e un aeroplano a vela
ed un pilota con gli occhiali lo piloterà
da questo a un altro cielo
E un canarino canterino addomesticherò
per le giornate scure
di quando il mare e il cielo dicono di no
e non si può viaggiare
Una bandiera senza segni ti regalerò
quando dovrai partire
e il vento forte di levante la sventolerà
che si potrà vedere
una bandiera senza segni ti regalerò
e una clessidra d'oro
quando la sabbia del deserto la trascorrerà
ti potrai riposare
E un canarino canterino addomesticherò
per le giornate scure
di quando il vento e il tempo dicono di no
e non si può tornare
//Yves Duteil, album L’Écritoire - 1974//
Un lilas pour Eulalie Lyrics
Suis allé courir à l'îlot
Cueillir un lilas
Suis allé courir à l'îlot
Cueillir un lilas
Un lilas pour Eulalie
Eulalie pour un lilas
Suis allé courir à l'îlot
Cueillir un lilas
Elle m'aimera
Suis allé courir à l'îlot
Cueillir un lilas
Elle m'aimera
En chemin j'ai croisé Lili
Qui voit le lilas
En chemin j'ai croisé Lili
Qui voit le lilas
Le lilas pour Eulalie
Eulalie pour un lilas
Et Lili qui n'a personne
Moi le lilas je lui donne
En chemin j'ai croisé Lili
Qui prend le lilas
Et qui m'aimera
En chemin j'ai croisé Lili
Qui prend le lilas
Et qui m'aimera
Mais déjà Lili m'abandonne
Lili s'en va
Près de moi je n'ai plus personne
Et plus de lilas
De lilas pour Eulalie
Eulalie pour un lilas
Et Lili qui n'a personne
Moi le lilas je lui donne
Mais déjà Lili m'abandonne
Lili s'en va
Ne m'aimera pas
Mais déjà Lili m'abandonne
Lili s'en va
Ne m'aimera pas
Suis retourné cueillir alors
Un autre lilas
Suis retourné cueillir alors
Un autre lilas
Du lilas j'ai pris le LI
Pour dormir quand vient le soir
Et du lilas d'Eulalie
Reste un LA pour ma guitare
Et demain j'irai pour de bon
Chanter mes chansons
Elles m'aimeront
Et demain j'irai pour de bon
Chanter mes chansons
Elles m'aimeront
//Gilbert Bécaud, 1972//
Toi qui es seul et qui réclames
Un peu d'amour et d'amitié
Un peu de chaleur pour ton âme
Pour toi tout seul je veux chanter
Le transistor sera complice
D'un secret entre toi et moi
Et sur les ondes je me glisse
Pour t'apporter un peu de joie
Toi dans ton bateau sur la mer
Toi dans ton village lointain
T'as un problème insurmontable?
Tiens, pose-le là, sur la table
<<<
Laisse passer, laisse passer
Et le temps et le temps et le temps et le temps et le temps
Te le réglera
Okay, okay... bien
<<<
Je ne veux pas que tu regrettes
Les soleils que tu as ratés
Je te promets des soirs de fête
Ah, mais ceux-là, faut pas les louper
Et toi ta chambre c'est comme une île
Où tu as dû souvent pleurer
Autour de toi il y a la ville
Prends ton manteau, on va trinquer
Trinquer aux marins sur la mer
Aux gars du village lointain
À tous leurs problèmes insurmontables
Tiens, pose-les là, sur la table
<<<
Laisse crever, laisse crever
Et le temps et le temps et le temps et le temps et le temps
Nous les réglera
Okay, okay... bien
<<<
//Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
La lune est en Ré, le ciel est en jeans
Sa lumière cendrée apaise mon spleen
J'ai la peau dorée comme une mandarine
Les astres givrés sont mon seul drive-in
J'ai la tête creuse
Sous les nébuleuses
Entre deux vagues
Et je divague
Je suis fou de vos genoux
Je nous aime à la folie
Faut libérer la femme
Femme et famélique
Liqueur douce
Doucement
Ce menton, m'entendez-vous ?
Tendez-vous, détendez-vous
La Terre est en Mi
Les planètes en Fa
Le soleil en Sol
Les étoiles en La
Je n'ai qu'un ami
Mais pas de boussole
Et les galaxies
Sont ma seule console
J'ai l'âme en prière
Sous l'étoile polaire
Entre deux vagues
Et je divague
Je suis fou de votre cou
Votre courage à deux mains
À demain matin
M'atteindrez-vous ?
Éteindrez-vous ?
Teindrez-vous vos cheveux fous ?
Veuf ou mari, je m'en fous
Je vous aime
//The Buggles
Songwriters: Geoff Downes, Bruce Wooley, Trevor Horn//
[[clip|http://www.youtube.com/watch?v=Iwuy4hHO3YQ]]
I heard you on the wireless back in fifty two
Lying awake intent at tuning in on you
If I was young it didn't stop you coming through
Oh-a oh
They took the credit for your second symphony
Rewritten by machine and new technology
And now I understand the problems you can see
Oh-a oh
I met your children
Oh-a oh
What did you tell them?
<<<
Video killed the radio star
Video killed the radio star
<<<
Pictures came and broke your heart
Oh-a-a-a oh
And now we meet in an abandoned studio
We hear the playback and it seems so long ago
And you remember the jingles used to go
Oh-a oh
You were the first one
Oh-a oh
You were the last one
<<<
Video killed the radio star
Video killed the radio star
<<<
In my mind and in my car
We can't rewind we've gone to far
Oh-a-aho oh
Oh-a-aho oh
<<<
Video killed the radio star
Video killed the radio star
<<<
In my mind and in my car
We can't rewind we've gone to far
Pictures came and broke your heart
Put the blame on VTR
You are a radio star
You are a radio star
<<<
Video killed the radio star
Video killed the radio star
Video killed the radio star
Video killed the radio star
Video killed the radio star
(You are a radio star)
Video killed the radio star
Video killed the radio star
(You are a radio star)
<<<
Oh-a oh
Oh-a oh
Oh-a oh
//Fabrizio De André - [[Live dal Teatro Brancaccio 1998|https://www.youtube.com/watch?v=0br10asYODk]]//
C'è una donna che semina il grano,
volta la carta si vede il villano
il villano che zappa la terra,
volta la carta viene la guerra
per la guerra non c'è più soldati,
a piedi scalzi son tutti scappati
Angiolina cammina cammina
sulle sue scarpette blu
carabiniere l'ha innamorata
volta la carta e lui non c'è più
carabiniere l'ha innamorata
volta la carta e lui non c'è più.
C'è un bambino che sale un cancello,
ruba ciliege e piume d'uccello
tira sassate, non ha dolori,
volta la carta c'è il fante di cuori.
Il fante di cuori che è un fuoco di paglia,
volta la carta il gallo ti sveglia.
Angiolina alle sei di mattina
s'intreccia i capelli con foglie d'ortica
ha una collana di ossi di pesca
la gira tre volte in mezzo alle dita
ha una collana di ossi di pesca
la conta tre volte intorno alle dita.
Mia madre ha un mulino e un figlio infedele,
gli inzucchera il naso di torta di mele
Mia madre e il mulino son nati ridendo,
volta la carta c'è un pilota biondo
Pilota biondo camicie di seta
cappello di volpe sorriso da atleta.
Angiolina seduta in cucina
che piange, che mangia insalata di more.
Ragazzo straniero ha un disco d'orchestra
che gira veloce che parla d'amore
Ragazzo straniero ha un disco d'orchestra
che gira che gira che parla d'amore.
Madamadorè ha perso sei figlie
tra i bar del porto e le sue meraviglie
Madamadorè sa puzza di gatto,
volta la carta e paga il riscatto
paga il riscatto con le borse degli occhi
piene di foto di sogni interrotti
Angiolina ritaglia giornali
si veste da sposa canta vittoria
chiama i ricordi col loro nome
volta la carta e finisce in gloria
chiama i ricordi col loro nome
volta la carta e finisce in gloria.
//Traduction : //
!!Tourne la carte
Il y a une femme qui sème du blé
tourne la carte on voit le paysan
le paysan qui pioche la terre
tourne la carte la guerre arrive
pour la guerre il n'y a plus de soldats
ils se sont tous enfuis pieds nus.
Angiolina marche marche
avec ses souliers bleus
carabinier l'a séduite
tourne la carte et il n'y est plus
carabinier l'a séduite
tourne la carte et il n'y est plus.
Il y a un enfant qui grimpe sur une grille
vole des cerises et des plumes d'oiseaux
lance des pierres, il n'a pas mal
tourne la carte c'est le valet de cœur.
Le valet de cœur qui est un feu de paille
tourne la carte le coq te réveille.
Angiolina à six heures du matin
se tresse les cheveux avec des feuilles d'ortie
elle a un collier de noyaux de pêches
qu'elle fait tourner trois fois dans ses doigts
elle a un collier de noyaux de pêches
qu'elle compte trois fois autour de ses doigts.
Ma mère a un moulin et un fils infidèle
elle lui sucre le nez de tarte aux pommes
ma mère et le moulin sont nés en riant
tourne la carte il y a un pilote blond
Pilote blond chemises de soie
chapeau en renard sourire d'athlète.
Angiolina pleure assise dans la cuisine,
elle mange une salade de mûres.
Garçon étranger a un disque d'orchestre
qui tourne vite qui parle d'amour
garçon étranger a un disque d'orchestre
qui tourne qui tourne qui parle d'amour.
Madamadorèe a perdu six filles
entre les bars du port et ses merveilles
Madamadorèe connait le relent du chat
tourne la carte et paye le rachat
paye le rachat avec les poches des yeux
pleines de photos de rêves brisés.
Angiolina découpe les journaux,
s'habille en mariée chante victoire
elle appelle les souvenirs par leur nom
tourne la carte et ça finit bien
elle appelle les souvenirs par leur nom
tourne la carte et ça finit bien.
//Lou Reed, 1972//
[img[Lou Reed|lou_reed.jpg]]
Holly came from Miami, F.L.A.
Hitch-hiked her way across the USA
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her legs and then he was a she
She says, Hey babe
Take a walk on the wild side
Hey honey
Take a walk on the wild side
Candy came from out on the Island
In the backroom she was everybody's darlin'
But she never lost her head
Even when she was giving head
She says, Hey babe
Take a walk on the wild side
I Said, Hey baby
Take a walk on the wild side
And the coloured girls go
Doo do doo do doo do do doo..
Little Joe never once gave it away
Everybody had to pay and pay
A hustle here and a hustle there
New York City's the place where they say,
Hey babe, take a walk on the wild side
I said, Hey Joe
Take a walk on the wild side
Sugar Plum Fairy came and hit the streets
Lookin' for soul food and a place to eat
Went to the Apollo
You should've seen em go go go
They said, Hey shuga Take a walk on the wild side
I Said, Hey babe
Take a walk on the wild side
All right, huh
Jackie is just speeding away
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash
Valium would have helped that bash
Said, Hey babe,
Take a walk on the wild side
I said, Hey honey,
Take a walk on the wild side
And the coloured girls say,
Doo do doo do doo do do doo
//Daniel Thibon, Robert Charlebois - album //Longue Distance// (1976)//
Ils sont venus de l'océan
Sur des bateaux beaucoup trop grands
Ils sont venus de l'océan
Avec des yeux couleur de sang
Et dès qu'ils ont touché la terre
Ils nous ont appelés leurs frères
Trois jours après c'était la guerre
La guerre
Il a fallu partir très loin
Très loin n'était pas assez loin
De nos prairies ils avaient faim
Ils avaient soif de nos matins
Alors on a fui vers le nord
Vers les brumes du Labrador
Il a fallu marcher encore
Encore, encore
Aujourd'hui, après tant d'années
On ne peut pas les oublier
Ces hommes blancs qui souriaient
En nous apportant des colliers
Et maintenant dans le grand Nord
Bien au-delà du Labrador
Il faut marcher, marcher encore
Encore, encore
//“Wellerman” refers to a supply ship from the Weller Bros., who founded a substantial whaling station in New Zealand. When a Wellerman went out to meet a whaling ship, it meant that the sailors would be given new supplies (like the “sugar and tea and rum” in the song).
The Wellerman’ is a New Zealand folk song, which refers to 19th century right whale hunting. Whaling was a brutal business. ‘Tonguing’ refers to the tonguers, men who would cut up the whales on shore; they also often acted as intepreters with Māori communities, who also worked as part of the whaling crews.
Clip sur [[YouTube|https://www.youtube.com/watch?v=qP-7GNoDJ5c]]//
There once was a ship that put to sea
The name of the ship was the Billy of Tea
The winds blew up, her bow dipped down
O blow, my bully boys, blow
<<<
//Chorus ://
Soon may the Wellerman come
To bring us sugar and tea and rum
One day, when the tonguin' is done
We'll take our leave and go
<<<
She had not been two weeks from shore
When down on her a right whale bore
The captain called all hands and swore
He'd take that whale in tow
<<<
//Chorus//
<<<
Before the boat had hit the water
The whale's tail came up and caught her
All hands to the side, harpooned and fought her
When she dived down low
<<<
//Chorus//
<<<
No line was cut, no whale was freed
The Captain's mind was not of greed
And he belonged to the whaleman's creed
She took that ship in tow
<<<
//Chorus//
<<<
For forty days, or even more
The line went slack, then tight once more
All boats were lost, there were only four
But still that whale did go
<<<
//Chorus//
<<<
As far as I've heard, the fight's still on
The line's not cut and the whale's not gone
The Wellerman makes his regular call
To encourage the Captain, crew, and all
<<<
//Chorus// x 2
<<<
//Andy Irvine, Planxty//
Sorrow and sadness, bitterness, grief
Memories I have of you
Won't leave me in peace
My mind was running back
To the west coast of Clare
Thinking of you
And the time we had there
I walked to Spanish Point
I knew I'd find you there
I stood on the white strand
Your face was everywhere
Vivid memories fade
But the wound still remains
I wish I could go back
And be with you again
In Milltown there's a pub
T'was there that I sat down
I see you everywhere
Your face is all around
The search for times past
Contains such sweet pain
I'll banish lonesome thoughts
But they return again
I walk along the shore
The rain in my face
My mind is numb with grief
Of you there is no trace
I'll think of this again
When in far off lands I roam
Walking with you
By this cold Atlantic foam
Sorrow and sadness, bitterness, grief
Memories I have of you
Won't leave me in peace
My mind was running back
To the west coast of Clare
Thinking of you
And the time we had there
//Parole et musique : Andreas Scholl
Interprète : Andreas Scholl dans "Les 3 contreténors"//
White as lilies was her face
When she smiled and she beguiled
And I will never find
A love like this again
<<<
Lady, as you know
My heart is full of sorrow
For I can't see a face
Wake up with you tomorrow
Your fair looks inflame my desire
Quenched again with love
If love makes my sweet
Come to the silent grovy shade
<<<
White as lilies was her face
When she smiled and she beguiled
And I will never find
A love like this again
White as lilies was her face
When she smiled and she beguiled
And I will never find
A love like this again
//Leonard Cohen//
[>img[Leonard Cohen|leonard-cohen-2.jpg]]
And who by fire, who by water,
Who in the sunshine, who in the night time,
Who by high ordeal, who by common trial,
Who in your merry merry month of may,
Who by very slow decay,
And who shall I say is calling?
And who in her lonely slip, who by barbiturate,
Who in these realms of love, who by something blunt,
And who by avalanche, who by powder,
Who for his greed, who for his hunger,
And who shall I say is calling?
And who by brave assent, who by accident,
Who in solitude, who in this mirror,
Who by his lady's command, who by his own hand,
Who in mortal chains, who in power,
And who shall I say is calling?
''Traduction''
//Et qui par le feu, qui par l'eau
Qui au soleil, qui dans la nuit
Qui par grande épreuve, qui jugement
Qui en ton joyeux mois de mai
Qui par lente déchéance
Et qui, dirais-je, appelle?
Et qui, dans sa déchéance, qui par des somnifères
Qui dans ces royaumes de l'amour, qui avec quelque chose d'émoussé
Et qui lors d'avalanche, qui lors de la foudre
Qui pour sa cupidité, qui pour sa faim,
Et qui, dirais-je, appelle?
Et qui par un courageux consentement, qui par accident
Qui dans la solitude, qui dans ce miroir
Qui a la commande de sa tendre, qui volontairement
Qui dans des chaînes mortelles, qui au pouvoir
Et qui, dirais-je, appelle?//
//Written by John Denver
[[Duet with Emmylou Harris|https://www.youtube.com/watch?v=R1a_QBSGO_w]]//
He was born in the Bitterroot Valley in the early morning rain.
Wild geese over the water, heading north and home again.
Bringin' a warm wind from the south, bringin' the first taste of the spring.
His mother took him to her breast and softly she did sing:
<<<
Oh, Montana, give this child a home.
Give him the love of a good family and a woman of his own.
Give him a fire in his heart, give him a light in his eyes.
Give him the wild wind for a brother and the wild Montana skies.
<<<
His mother died that summer and he never learned to cry.
He never knew his father and he never did ask why.
An' he never knew the answers that would make an easy way,
But he learned to know the wilderness and to be a man that way.
His mother's brother took him in to his family and his home.
Gave him a hand that he could lean on and a strength to call his own.
And he learned to be a farmer and he learned to love the land.
And he learned to read the seasons and he learned to make a stand.
<<<
Oh, Montana, give this child a home.
Give him the love of a good family and a woman of his own.
Give him a fire in his heart, give him a light in his eyes.
Give him the wild wind for a brother and the wild Montana skies.
<<<
On the eve of his 21st birthday, he set out on his own.
He was 30 years and runnin' when he found his way back home.
Ridin' a storm across the mountains and an achin' in his heart.
Said he came to turn the pages and to make a brand new start.
Now he never told the story of the time that he was gone.
Some say he was a lawyer, some say he was a john.
There was something in the city that he said he couldn't breathe.
There was something in the country that he said he couldn't leave.
<<<
Oh, Montana, give this child a home.
Give him the love of a good family and a woman of his own.
Give him a fire in his heart, give him a light in his eyes.
Give him the wild wind for a brother and the wild Montana skies.
<<<
//Instrumental break//
Now some say he was crazy; some are glad he's gone.
An' some of us will miss him; we'll try to carry on.
Giving a voice to the forest, giving a voice to the dawn.
Giving a voice to the wilderness and the land that he lived on.
<<<
Oh, Montana, give this child a home.
Give him the love of a good family and a woman of his own.
Give him a fire in his heart, give him a light in his eyes.
Give him the wild wind for a brother and the wild Montana skies.
Oh, Montana, give this child a home.
Give him the love of a good family and a woman of his own.
Give him a fire in his heart, give him a light in his eyes.
Give him the wild wind for a brother and the wild Montana skies.
<<<
//Blondie//
[Spoken]
I saw you standing on the corner, you looked so big and fine.
I really wanted to go out with you, so when you smiled,
I laid my heart on the line
You read me my rights and then you said "Let's go" and nothing more
I thought of my nights, and how they were
They were filled with
I know you wouldn't go
You'd watch my heart burst then you'd step in
I had to know so I asked
You just had to laugh
We sat in the night with my hands cuffed at my side
I look at your life and your style
I wanted nothing more
I know you wouldn't go
You'd watch my heart burst then you'd step in
I had to know so I asked
You just had to laugh
Walking the line, you were a marksman
Told me that law, like wine, is ageless
Public defender
You had to admit
You wanted the love of a sex offender
I know you wouldn't go
You'd watch my heart burst then you'd step in
I had to know so I asked
You just had to laugh
My vision in blue, I call you from inside my cell
And in the trial, you were there
With your badge and rubber boots
I think all the time how I'm going to perpetrate love with you
And when I get out, there's no doubt I'll be sex offensive to you
//trad. écossais : [[les origines|https://en.wikipedia.org/wiki/Ye_Jacobites_by_Name]]
interprétation de [[Tri Yann|https://www.youtube.com/watch?v=JIe_BllH76U]] dans leur 1er disque "Tri Yann an Naoned" (1972)//
Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear.
Ye Jacobites by name,
Your fault I will proclaim,
Your doctrines I maun blame,
You will hear, you will hear!
Your doctrines I maun blame, you will hear.
Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear.
Ye Jacobites by name,
Your fault I will proclaim,
Your doctrines I maun blame,
You will hear, you will hear!
Your doctrines I maun blame, you will hear.
What is right and what is wrang by the law, by the law
What is right and what is wrang by the law,
What is right and what is wrang
A short sword or a lang,
A weak arm or a strang
For to draw, for to draw,
A weak arm or a strang for to draw.
Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear.
Ye Jacobites by name,
Your fault I will proclaim,
Your doctrines I maun blame,
You will hear, you will hear!
Your doctrines I maun blame, you will hear.
What makes heroic strife, famed afar, famed afar,
What makes heroic strife famed afar
What makes heroic strife
To whet the assassin's knife
Or hunt a parent's life
With bloody war, bloody war,
Or hunt a parent's life with bloody war.
Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear.
Ye Jacobites by name,
Your fault I will proclaim,
Your doctrines I maun blame,
You will hear, you will hear!
Your doctrines I maun blame, you will hear.
So let your schemes alone, in the state, in the state,
So let your schemes alone, in the state,
So let your schemes alone,
Adore the rising sun
And leave a man undone
to his fate, to his fate,
And leave a man undone to his fate.
Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear.
Ye Jacobites by name,
Your fault I will proclaim,
Your doctrines I maun blame,
You will hear, you will hear!
Your doctrines I maun blame, you will hear.
Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear.
Ye Jacobites by name,
Your fault I will proclaim,
Your doctrines I maun blame,
You will hear, you will hear!
Your doctrines I maun blame, you will hear.
//BTO (Bachman Turner Overdrive)//
I met a devil woman
She took my heart away
She said I've had it comin to me
But I wanted it that way
I think that any love is good lovin
So I took what I could get
Mm, ooh, ooh
She looked at me with big brown eyes
And said "You ain't seen nothin yet.
B-, b-, b-, baby, you just ain't
seen na-, na-, nothin yet.
Here's somethin' that you're never gonna forget.
B-, b-, b-, baby, you just ain't seen
na-, na-, nothin yet."
And now I'm feelin better
'Cause I found out for sure.
She took me to her doctor
And she told me of a cure.
He said that the only love is good love,
So I took what I could get,
Yes, I took what I could get.
And then she looked at me
With those big brown eyes
And said "You ain't seen nothin yet.
B-, b-, b-, baby, you just
Ain't seen na-, na-, nothin yet.
Here's somethin, here's somethin
You're never gonna forget baby.
You know, you know, you know
You just ain't seen nothin yet."
Any love is good lovin
So I took what I could get,
Yes, I took what I could get.
And then, and then, and then she
Looked at me with those big brown eyes
And said, "You ain't seen nothin yet.
Baby, you just ain't seen na-, na-,
Nothin yet.
Here's somethin, here's somethin,
Here's somethin you're
never gonna forget, baby
Baby, baby, baby
You ain't seen na-, na-, nothin yet.
You ain't seen nothin yet."
I know I ain't seen nothin yet.
I know I ain't seen nothin yet.
Ooh, ooh, ooh, ooh
But I ain't seen nothin yet.
//Paul Simon - Graceland, 1986//
[>img[Graceland|paul-simon-hero.jpg]]
A man walks down the street
He says why am I soft in the middle now
Why am I soft in the middle
The rest of my life is so hard
I need a photo-opportunity
I want a shot at redemption
Don't want to end up a cartoon
In a cartoon graveyard
Bonedigger Bonedigger
Dogs in the moonlight
Far away my well-lit door
Mr. Beerbelly Beerbelly
Get these mutts away from me
You know I don't find this stuff amusing anymore
<<<
If you'll be my bodyguard
I can be your long lost pal
I can call you Betty
And Betty when you call me
You can call me Al
<<<
A man walks down the street
He says why am I short of attention
Got a short little span of attention
And wo my nights are so long
Where's my wife and family
What if I die here
Who'll be my role-model
Now that my role-model is
Gone Gone
He ducked back down the alley
With some roly-poly little bat-faced girl
All along along
There were incidents and accidents
There were hints and allegations
<<<
If you'll be my bodyguard
I can be your long lost pal
I can call you Betty
And Betty when you call me
You can call me Al
Call me Al
<<<
A man walks down the street
It's a street in a strange world
Maybe it's the Third World
Maybe it's his first time around
He doesn't speak the language
He holds no currency
He is a foreign man
He is surrounded by the sound
The sound
Cattle in the marketplace
Scatterlings and orphanages
He looks around, around
He sees angels in the architecture
Spinning in infinity
He says Amen! and Hallelujah!
<<<
If you'll be my bodyguard
I can be your long lost pal
I can call you Betty
And Betty when you call me
You can call me Al
Call me Al
<<<
//Mr. Big - album Sweet Silence - 1975//
[>img[Mr. Big - Sweet Silence|mr_big.jpg]]
Hey Zambia where you hide?
I could find you if I tried
Here I go, Here I come.
Playing this game so much fun
Playing ghosts in the dark
Country houses far apart
See your grandad smoking pipe,
Hear the birds cry in the night.
See my Emily, calling out to me,
Waving to me from the past.
Merrily we play, Merrily we play
Vague recollections that last.
Oooh Zambia
Making castles in the sand
See the big ship far from land.
Watch them go, watch them come.
Eating ice cream in the sun.
Hey girl what you do tonight?
Ask your mummy if alright
That your coming out with me,
We'll make love behind the tree.
See my Emily, calling out to me,
Waving to me from the past.
Merrily we play, Merrily we play
Vague recollections that last.